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Histoire d'un Sportif !

L'ATHLETISME Posté le Mardi 21 Août 2007 à 20h08
Je suis originaire d'un milieu rural. J'ai vécu pendant plus de 20 ans dans la Région Bourgogne. Dès l'âge de 7 ans, mon père nous a inscrit, mon frère et moi au Club d'Athlétisme de la localité : l'UFM
  Ce club comptait à l'époque bon nombre d'athlètes ! Toutes les âges et toutes les catégories étaient représentées :
               * Ecoles d'Athlétisme (A l'époque !)
               * Poussins
               * Benjamins
               * Minimes
               * Cadets
               * Junior, Séniors et Vétérans
 
     Hommes et Femmes bien-sûr !
 
  Dans les années 80 ce club était une figure dans le département. Le sol Nivernais a été de nombreuses fois foulé par les coureurs de l'UFMA.
  Nous étions d'un niveau régionnal, quelque un arrivait à approcher le niveau Nationnal.

   La saison se divisait en deux :

L'été plus favorable à la pratique de l'Athlétisme,l'entrainement s'effectuait sur la piste;
L'hiver, la forêt qui jouxtait le stade Marcel Jandot, permettait de s'enfoncer dans les bois à la tombée du jour.

 Nous disposions d'un équipement convenable pour pouvoir s'entraîner dans de bonne condition.
  Ceci n'avait pas été toujours le cas malheureusement. Mes premières foulées,avant 1980 je les aient faites sur cette piste charbonneuse !
  Une piste de "houille" qui avait été rendu de plus en plus pratiquable au fur et à mesure des années.
  Les années suivantes nous ont apportées la souplesse du "synthétique". De nombreux clubs possédaient déjà cet équipement,surface beaucoup plus rapide, appuis plus souple, les points positifs étaient nombreux...
  Comparativement aux autres stades, nous disposions que d'une partie en matière synthétique. Nous étions,certes un club conséquent au niveau des effectifs, mais avec de petit moyen !! Hélas...au niveau financier...Les subventions accordées ne permettaient pas de nous procurer la totalité du site en matière synthétique, et heureusement d'ailleurs, au jour d'aujourd'hui...
  Nous possédions donc 2 couloirs pour les sauts ; L'un pour la longueur, l'autre pour la perche
  L 'air du saut en hauteur, bénéficiait également d'une structure en synté.
  Le reste de la piste,est toujours resté en cendrée,à notre grand désespoir ! Cependant nous avions remarqué que nos performances étaient bien meilleur,lorsque l'on courrait sur piste synthétique...
  Mais pour certains coureurs, ce n'était pas que la piste qui améliorait les perfs...
  Voici 20 à 25 ans le dopage cherchait déjà ces cobayes. Nous en étions aux balbutiemment, mais la tricherie dans le sport individuel n'a jamais fait bon ménage...
   Comment expliquez les résultats de certains, qui ne courraient qu'une fois de temps en temps, venaient aux entrainements quand ils le pouvaient, et ces mêmes personnes réaliser des performances lors de courses ou de Championnat...
   Ce phénomène ne touchait pourtant que peu d'athlète, et peu d'athlètes ne s'en sont rendus compte, ceci explique cela...
    Fort heureusement, nous avions de bons éléments qui s'entraînaient sans se "charger". L'assiduité, la sueur, la douleur et le courage ont finis par l'emporter.
 
   Nous avions réussi à mettre des compétiteurs aux Championnat de France, les minimas étaient hauts, déjà à cette époque, mais avaient été atteint.

   Les autres athlètes restaient au niveau départemental ou Régionnal, je me trouvais dans cette catégorie
    Je n'ai pas gagné beaucoup de courses, pas de grandes victoires, elles se comptent sur les doigts d'une seule main. Mais cependant j'ai la fierté d'avoir effectué un sport propre, sans aucune aide extérieur. La seule aide que j'ai eu, est venu de mon coatch personnel, mon PERE. En tout et pour tout j'ai gagné qu'une seule fois, une seule course en saison d'hiver, par un froid glacial, mais quelle course...
   Elle restera marqué à tout jamais dans ma mémoire.J'ai mené la course du début à la fin, sans laissé aucune chance à mes poursuivants de pourvoir me rattraper. Cette victoire, cette unique victoire était la mienne, la récompense de tant d'effort lors des entraînements. Cette victoire je la dédie aujourd'hui à mon père qui m'a enseigné, le respect de soi-même et la combativité. Rien n'est perdu, dès l'instant qu'on y croie... Tout peu arrivé dans le sport.

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