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Figs & Cie

Degemer Mat

C'est l'histoire d'une taulée! Posté le Lundi 8 Décembre 2008 à 21h57
Ce samedi, Yann, un nouveau membre de la petite section historique de notre club (Les Hussards d'Isengard à Bruz pour ceux qui ne suivent pas!), venait faire une partie de DSC (De Sumer à Constantinople, règle française de jeu de figurines historiques, pour ceux qui suivent encore moins! ) et comme il découvre la règle, qu'il a commencé à peindre une armée de Huns, nous avions prévu une rencontre entre une armée romaine orientale bas empire et une l'armée d'Attila (Le Hun, pas le Hein!).

Bon j'ai annoncé la couleur dans le titre, cette journée restera dans ma mémoire comme un samedi NOIR! Un manque absolu de chance amplifié par le fait que pour mon adversaire ce sera l'inverse, des dés en OR (ce qui ne lui enlève aucun mérite, bien entendu, la chance sourit aux audacieux!).

Voici un petit résumé de cette partie.

Les compositions des 2 armées en présence:

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La mienne, Armée Romaine Orientale de Théodose à Anastase (379-491 ap-JC), liste romaine N°24.

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Celle d'Attila, Liste barbare N°16.

Pour la mise en place du terrain, j'arrive à placer une colline au centre, juste devant ma zone de déploiement afin d'y placer l'infanterie de mon corps central ( dont 2 auxilia moral aggravé 1 et 2 unités d'archers légers Arméniens) et je flanc-garde mon aile gauche par un terrain difficile infranchissable par la cavalerie.
J'ai placé au centre le corps de mon général en chef, à droite le corps allié Arménien avec 2 unités de cataphractes et 2 archers légers à cheval et enfin à gauche un corps regroupant 3 légions, de la cavalerie légère et 2 unités de tirs légères. Mon but est de tenir au centre, de refouler les cavaleries légères sur mon aile gauche puis de presser avec les légions. A droite, les cavaleries de choc arméniennes sont prévues pour charger tout ce qui se présente et  par leur puissance et leur bonne sauvegarde de tenir face aux tirs des cavaliers Huns.

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L'aile des Arméniens.

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Le centre romain à l'issue du 1er tour, un premier jet d'ordre à 12, bref un tout petit pas en avant, l'infanterie pose à peine le pied sur la colline.

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L'aile gauche, toujours à l'issue du 1er tour, là aussi le 1er ordre sera raté et la cavalerie légère a à peine entamé son mouvement pour aller gêner les archers à cheval Huns. Du reste pendant 3 tours au moins, de ce côté, peu d'ordres réussis et peu de mouvement.

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Les 3 légions du corps gauche, au format bas empire, 3 socles de légionnaires et un socle d'archers, équipés du dard. Devant une unité d"arbalétriers".

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L'avancée de l'aile droite hunique, qui est décalée vers le centre. Les archers à cheval qui sont impétueux 0, même sans ordre, vont systématiquement se mettre à portée de tirs.

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Le corps l'aile gauche, 4 unités de tirs dont 2 avec discipline de tirs et un général tireur émérite.

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Le centre et l'aile droite. Pour le centre, si les premiers ordres sont réussis et permettent d'avancer les cavaleries lourdes Ostrogoths (moral aggravé), le reste est un peu à la traine, dont au fond, les 2 unités de Francs et Suèves en coin.

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Les Equites romain, équipés de l'arc et la lance s'avance pour contrecarrer l'avance de la cavalerie légère adverse, il reculeront sous la densité des tirs.

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La ligne de cavaliers Huns de l'aile gauche, leurs tirs vont être redoutables.

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En voilà déjà un résultat : un socle de cavaliers légers perdu (avec une sauvegarde à zéro, je m'y attendais) et l'autre unité s'est repliée en désordre.

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La charge selon Attila : les cavaleries nobles Ostrogoths (une moral aggravé 2, l'autre aggravé 1 grâce à la présence d'Attila et sans lance) chargent, la première une unité de cataphracte et l'autre la légion venu se placer en renfort. Les tests de moral des unités moral aggravé est réussit et Attila se joint au combat contre la légion (le moins risqué puisqu'en cas de victoire, l'infanterie ne pourra pas poursuivre), il apporte 5 dés de combat et une sauvegarde à 4+.


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La légion ne réussit aucun de ses jets de dard. L'adversaire, sur 17 dés de combat réussit 14 touches dont 3 seront sauvegardées, contre 5 touches non sauvegardées pour le romain (sur11). Les 3 socles de légionnaires sont au tapis en un seul tour!

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On voit à gauche la poursuite sur les malheureux archers qui auront le mérite de mourir dans l'honneur : un autre socle de perte et Attila blessé.
Par contre là au centre, c'est bizarre, il manque comme un petit quelque chose? Mais où sont donc passés les cataphractes Arméniens? Vaporisés! Un combat qui était au départ en leur faveur, 12 dés pour eux et une sauvegarde à 4+ contre seulement 8 pour les Ostrogoths, se transforme en déroute. Au 1er tour, les alliés d'Attila font 6 touches dont aucune ne sera sauvegardées et le second tour verra le dernier socle succomber pour un seul malheureux socle pour son adversaire. 18 points de moral envolés contre 2!
Le corps arménien est moral aggravé 2 en un seul tour.

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Ce qui reste des Arméniens face à la déferlante des barbares de l'est. Le général se joint à l'unité de cataphractes pour les renforcer.

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Attila, blessé (socle retourné) se réorganise loin avec les survivants de son unité.
Le centre romain avec la perte de sa légion et d'un socle de cavalerie Ostrogoth sur des tirs est moral aggravé 1.

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  Et hop, encore un tour de magie, plus d'Arméniens! Au tour suivant, le général hun a concentré 3 unités de tirs sur les cataphractes, résultat 6 touches dont encore une fois aucune ne sera sauvegardées (avec 4+ de sauvegarde, mes dés était maudits ce samedi là )et voilà la déroute de mon aile droite!

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A gauche, le général réussit enfin des ordres et permet de relâcher la pression des cavaliers des steppes sur les unités postés sur la colline grâce à l'action de sa cavalerie légère.

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Au centre, la cavalerie Ostrogoth fédérée déblaie un peu le terrain en faisant fuir ses cousins du camp adverse.

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Le général en chef, excédé par tant de pertes et si peu de réussite, tente une bien mauvaise manœuvre, les Equites, chargent, déblaient le terrain mais ne contactent personne (Ah les lâches, tout le monde a esquivé, les cavaliers légers, les archers et la cavalerie lourde). Pendant ce temps les légions du corps gauche viennent se mettre en écran devant la colline.

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Et voilà ce qui arrive, on se fait charger à son tour et là encore, les Dieux nous abandonnent.

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Et voilà, la partie est finie, mes Equites ont péris jusqu'au derniers, pour bien peu de résultat, un seul socle pour les Gépides. Le corps du général en chef passe moral aggravé 2 et comme il comprenait 2 auxilia, unités déjà moral aggravé 1 de base, celles-ci fuient entrainant la déroute totale de l'armée. Attila va continuer son chemin sanglant jusqu'aux champs Catalauniques.

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Vue finale avec l'aile gauche hunique en train de se rabattre.


Y'a des jours comme ça, ou la chance n'est pas de son côté et surtout
où la Roue ne tourne pas.
D'habitude, et je le disais en début de partie, les alliés Arméniens
ont la fâcheuse tendance à ne rien faire de la partie et d'être les
seuls à s'en tirer intacts, mais là ils ont combattus ou plutôt ils se
sont fait massacrer!

Bref, j'ai pour ma défense le fait que mes parents m'ont bien élevé,
que je suis donc gentil avec les invités, Luc pourra en témoigner, je
les laisse donc gagner. En plus en bon pédagogue, ma démarche n'est
pas d'écœurer les "nouveaux" joueurs lors de leur premières parties
de DSC, mais bien de les encourager, je me sacrifie donc...

On ne refait pas l'histoire.

Padup.


PS : pour ceux qui veulent lire un petit CR écrit par mon adversaire du jour, Yann, il en a fait un ici :
 http://fr.groups.yahoo.com/group/DSC_fr/

5 commentaires. Dernier par pzkarl le 09-12-2008 à 22h01 - Permalien - Partager
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