Une Gare - Une place.

Mathilde Johan, veuve Mertz, dirige l'hôtel Bonnardeaux de 1961 à 1972. La famille Johan est une famille de commerçants bien connue à Athus. Le père Johan, originaire de Bruxelles, a établi un commerce de vélo à la rue de Rodange. La clientèle de l'hôtel devient internationale: Anglais, Allamands, Parisiens, Suisses, Japonais.

C'est l'usine qui attire tous ces étrangers à Athus. Trois dames travaillent en permanence avec Mme Mertz, autant à la cuisine que dans les chambres. Un cuisinier complète l'équipe; cette fonction sera excercée notamment par Henri Bourgeois. Des jeunes gens de la région renforcent occasionnellement le personnel.

Les directeurs successifs de l'usine passent prendre un café régulièrement; messieurs Delarge, Würth, Logelin. Le directeur Delhey loge même un certain temps à l'hôtel. Des amis chasseurs l'y retrouvent avec plaisir. Mme Mertz héberge les jeunes ingénieurs de l'usine: MM. Lambotte, Woitrin, Kuborn, Alexandre. En 1967, Albert Schwartz achète une parcelle de terrain à l'arrière de l'hôtel. Il y construit un immeuble de six étages dont l'accès se fait par la rue de la Jonction. C'est dans cet immeuble que réside aujourd'hui Mme Mertz.

En 1971, la Commune d'Athus décide d'acquérir l'hôtel Bonnardeaux pour y  regrouper différentes organisations culturelles et sociales. Le conseil communal donne son accord le 4 novembre 1971 pour la somme de 4,5 millions de F. La propriété fait une superficie de 7 ares 75. En octobre 1974, la concergerie de l'hôtel est confiée à M. Bayenet.

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