la souffrance d'une vie

Chapitre 1 er : Memoire d'enfance

Troisième fille d'une fratrie de huit enfants, j'ai vu le jour Guise, petie ville de l'aisne,le 26 juin 1942.

Mes soeurs, Lyne l'ainée et Viviane m'avaient précédée. Après moi, ma mère mit au mode encore cinq enfants : Christophe, Claudine, Julie et Charles ; le dernier- né mourut à la naissance.

Lorsque je pointais le bout du nez dans le frémissement des premiers beaux jours de cet été 1942, mes parents, accueillirent sans joie l'enfant non désirée que je fus. Ils étaient pourtant croyants.

Dures réalités des temps de guerres, la france de cette époque ployait sous le joug de l'occupation allemande et pansait comme elle pouvait ses déchirures et ses blessures. Dures realités de la vie, ma mère dans son foyer subissait sans cesse les vexations et les coups d'un mari jaloux et brutal. Et moi ? Hé bien, je grandissais tant bien que mal parmi les miens. Née dans l'indifférence puis le rejet d'un père qui buvait, convaincu que je n'etais pas sa fille, assaillie par les reproches et les brimades permanens de la mère, je cherchais ma place avec diffilculté, en me frottant déjà à la rude cole de la vie.

Avec les ans, la crainte que m'inspirait mon père s'est transformée en mepris, d'autant qu'il s'est ms à boire de plus en plus après la mor de sa femme. Ne parlons même pas de ses excées de colère. J'ai fini par ne plus avoir de sentiments pour lui, seulement de l'indifférence. Il ne m'avait jamais aimée. Sa disparition en septembre1987 ne m' a guère touchée.

Pour ma mère, c'etais différent. je l'aimais jusqu'à la désespérance, même si je n'ai jamais voulu lui ressembler. Jusqu'à la fin de ses jours, j'ai attendu de cette femme, de devoir avant  tout, un geste de tendresse ou de compréhension qui n'est jamais venu. Combien de fois, ai-je espéré un signe de reconnaissance ?  J'avais tellement soif de son amour. Helas ! la source était tarie ! Sans doute depuis ma naissance. Son décès en avril 1982, quelques années avant celui de mon père, m'a laissé désemparée. La dureté de toute son existence, je suppoe, l'a emporté sur le reste. Il m'a fallu trois ans pour me relever de ce deuil.

Depuis, deux de mes soeurs Viviane en mars 1985 et Claudine en mai 1984 et mon jeune frère Charles en janvier 2006 ont rejoint mes parents disparus. Et le fleuve au long cours de la vie a emporté dans ses tourbillons beaucoup de souvenirs douloureux. Aujourd'hi, les souvenirs remontent des profondeurs par vagues sucessives et viennent s'echouer sur les rives du temps qui passe. Je les laisse venir... C'es mon histoire toute cabossée, reflet d'une vie douloureuse, que je ne sais pas encore apprivoiser............

si la suite vous interesse vous,un ecrivain ou un editeur dite le moi en m'ecrivant sur mon blog.

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merci