Cela fait 36 ans que la France n’avait pas accueilli pareil événement. Les 13,14 et 15 novembre, le Parc des expositions de Metz Métropole va accueillir la 28e exposition européenne d’aviculture. « C’est notre Coupe du monde à nous » , résume Gaston Harter, le patron de l’organisation et président des aviculteurs hexagonaux. L’événement, qui a lieu tous les trois ans, est en effet impressionnant côté organisation et retombées pour la ville où il se déroule. Les explications, en chiffres.

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Cela fait déjà plus de trois ans que la Société d’aviculture de France, présidée par Gaston Harter, prépare cette manifestation. « Nous sommes 250 à 300 personnes en tout à préparer cet événement », appuie Michel Dono, d’Ajoncourt, qui est l’une des autres têtes pensantes de l’organisation. Parmi elles, on retrouve une majorité d’aviculteurs du Grand Est – on compte près de 9 500 éleveurs en tout en Moselle et dans les deux départements alsaciens –, mais pas seulement.

Le comité de pilotage de 25 membres peut aussi compter sur l’appui du directeur du Parc des expos, Michel Coqué, et de ses équipes.

6 000

« Cela fait des mois qu’on ne peut plus trouver la moindre chambre d’hôtel disponible dans toute la région messine », confie Gaston Harter. Et pour cause puisque, outre les 900 Français qui y participent, ce sont près de 6 000 exposants, venus de 25 pays européens, qui sont attendus à Metz. Parmi eux, on comptera près de 65 % d’éleveurs allemands. On comprend mieux pourquoi plusieurs villes ont fait la cour à Gaston Harter pour accueillir l’événement. Les retombées économiques s’annoncent importantes pour l’agglomération messine.

1 000

Qui dit exposition avicole dit également vente d’animaux. Dans le milieu, c’est en effet lors de ce type d’événement que l’on procède à un maximum de transactions. Sur place, tout sera donc organisé (une vingtaine d’ordinateurs mis en place) pour ces ventes. Des ventes qui peuvent atteindre jusqu’à 1 000 € pour certains spécimens comme les oies de Toulouse ou les géants des Flandres (race de lapin). « La majorité des ventes se fait dans une fourchette entre 70 et 300 € », précise Michel Dono.

40 000

Près de 40 000 animaux sont attendus au Parc des expos de Metz à la mi-novembre. On retrouvera bien évidemment des pigeons, des poules, des lapins et autres cobayes mais aussi près de 3 000 oiseaux exotiques. Autant dire que la mise en place des cages ainsi que les contrôles vétérinaires s’annoncent longs et fastidieux. Car même si on est loin du record enregistré lors de la précédente exposition européenne organisée en Allemagne, à Leipzig, trois ans plus tôt – près de 100 000 animaux ! – le site messin va se retrouver dans une configuration exceptionnelle à plus d’un titre. Et donc susciter une énorme curiosité auprès du grand public.

lien :palmares

http://www.metz2015.fr/