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Le blog miroir (partiel) de

frederic.baylot.org

Non-agir n'est pas passivité Publié le Lundi 1 Juillet 2013 à 11:35:47

wasterlain

Certes le bouddhisme est une philosophie ou religion des plus ouvertes au dialogue, cela remonte même jusqu'aux temps où l'empereur Ashoka régnait en maître sur l'Inde et où le bouddhisme était pourtant religion d'état.

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Si vis pacem para pax Publié le Lundi 1 Juillet 2013 à 11:32:46

bobmallard

“Quand l’esprit est en paix on peut trouver le bonheur même dans des circonstances difficiles.”

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Commencer la semaine dans la joie : C'est bon la vie Publié le Lundi 1 Juillet 2013 à 11:29:13

peche riviere

Douc'ment, me bouscule pas
Laisse-moi prolonger l'aube
Et chanter n'importe quoi
Vive la vie
Que c'est bon la vie

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Ma bédéthèque : Gaston Lagaffe Publié le Lundi 17 Juin 2013 à 15:11:04

gastonlagaffe

Si vous souffrez de dépression, vous aurez du mal à croire une personne qui vous dira que cette période est peut-être l'expression qu'utilise votre vie pour vous permettre de changer ce qui est nécessaire dans votre vie, et que vous ne modifierez pas sans cela.

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BD - ZEM : La chance du débutant Publié le Lundi 17 Juin 2013 à 15:08:32

ZEM255fb

(cliquer sur l’image pour lire le dessin)

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Ma bédéthèque : La Dauphine Jaune Publié le Lundi 17 Juin 2013 à 15:01:55

dapuhine7

Un album qui peut être considéré comme réservé aux amateurs de BD belges. Mais l'histoire est amusante, le profane pourra en louper des clins d'oeil mais finalement devenir plus curieux et découvrir l'oeuvre de Maurice Tillieux et son intégrale de Gil Jourdan (j'aurai l'occasion de vous en reparler ici)

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Commencer la semaine dans la joie : Laisse couler Publié le Lundi 17 Juin 2013 à 14:57:46

bellaminette(le dessin est de Bruno Bellamy)

Une chanson sympa et coquine pour démarrer la semaine dans la joie, qui n'est pas sans rappeler un peu la chanson "Les nuits d'une demoiselle" que chantait Colette Renard.

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Claire Publié le Jeudi 16 Mai 2013 à 11:59:08

claire

CLAIRE - Marronne, 18e siècle - G U YA N E F R A N ÇA I S E

Le phénomène du marronnage a marqué l’histoire de la Guyane.
Les premières habitations sont installées en Guyane dans la deuxième partie du 17e siècle. Les Compagnies privées y font d’abord venir des « engagés » de France (comme dans toutes les autres colonies). La traite négrière vers la Guyane commence en 1660. Mais la population servile est relativement peu nombreuse (10 430 à la veille de la Révolution) du fait de la pauvreté des habitants. Les habitations sont éloignées les unes des autres et rares sont celles qui comptent de grandes concentrations d’esclaves. Parmi ces dernières figurent celles possédées par les Jésuites.
Très rapidement le phénomène du marronnage s’installe.
Une première mention apparaît en 1696 dans une lettre du gouverneur. Il existait deux types de marronnages, le petit marronnage concernait la fuite durant une courte période ; le grand marronnage désignait l’évasion de plus d’un mois, à visée définitive. Le petit marronnage était relativement fréquent. Les petits marrons accumulaient les évasions, certains repartaient le jour même ou le lendemain de leur retour ; d’autres avaient à leur actif plus de dix évasions.
Le grand marronnage entraîna la formation de groupes pour survivre en forêt et se défendre contre les expéditions menées par les autorités. Les marrons se réfugièrent le plus souvent en amont des fleuves et des rivières. Les campements prenaient la forme de véritables villages où des activités de subsistance (chasse, pêche, agriculture) se développaient en sus des rapines. L’histoire a retenu les noms de grandes figures du marronnage : Adome, Jérôme, Simon, Pompée et Linval.
Le Code Noir (1685) prévoyait déjà des punitions sévères pour les marrons mais les colons obtinrent l’autorisation de tirer à vue sur eux. Le marronnage touchait toute la région du Surinam et de Guyane et des conventions de collaboration furent signées entre les deux colonies.
En 1749, le gouverneur du Surinam lança une grande offensive contre les marrons Saramaka. Cette répression s’inscrivait dans celle plus large contre les révoltes d’esclaves qui s’intensifièrent durant la décennie 1730-1740 dans la région.

Autour de 1742, la communauté des marrons de la Montagne Plomb se constitua sous la conduite du chef Augustin, puis une autre sous celle d’André. En 1748, le père Fauques, un jésuite, voulut les faire revenir, et certains acceptèrent mais la grande majorité resta dans les montagnes. En septembre 1749, un détachement de soldats, d’Amérindiens et de colons fut envoyé contre la communauté dirigée par André. De nombreux marrons furent tués mais André réussit à s’enfuir avec d’autres marrons en amont du fleuve Kourou.
Lors d’une nouvelle attaque, le marron Copéna et sa compagne Claire furent capturés. Accusé de pillage et d’incitation au marronnage, Copéna fut condamné au supplice de la roue jusqu’à ce que mort s’ensuive. Claire fut étranglée puis pendue. Leurs enfants furent condamnés à assister aux exécutions.
Le témoignage de Louis, un jeune marron capturé en 1748, a permis de reconstituer la vie d’une communauté d’esclaves en Guyane. Les femmes y étaient nombreuses.
Elles participaient activement à la vie du camp et fondaient des familles avec leurs compagnons.
Les marrons de Guyane imposèrent au pouvoir colonial des accords de souveraineté. Un accord signé en 1783 permit aux Bonis, des marrons qui fuyaient le pouvoir colonial hollandais installé au Surinam, de s’installer le long du fleuve Maroni.
Le 10 juin 1848, le décret du 27 avril 1848 abolissant l’esclavage fut promulgué et appliqué le 15 juillet.
12 500 esclaves furent touchés par le décret. Comme dans les autres colonies françaises, des travailleurs furent aussitôt recrutés sous contrat pour les plantations. Entre 1848 et 1877, plus de 8 000 Indiens, 1 800 Africains et 700 Chinois et Annamites furent débarqués en Guyane.

Biennale-du-marronage

photo de danseuses créoles venues de toutes les Caraïbes pour la Biennale du marronnage de Matoury. Photo de Didier Roussel - VOIR SON BLOG PHOTOS AUTREMENT VUES

DIX FEMMES PUISSANTES
PORTRAITS DE FEMMES EN LUTTE CONTRE L’ESCLAVAGE COLONIAL
10 mai – 15 septembre 2013
Parvis du Mémorial de l’abolition de l’esclavage - Nantes

demenage

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cooperative

C’est une coopérative née dans la banlieue lyonnaise : Alter-Conso fournit une alimentation de qualité à plus de 700 familles tout en ayant créé huit emplois et en permettant aux agriculteurs locaux de vivre de leur travail. Un laboratoire de l’entreprise et de l’économie de demain, qui se développe dans l’indifférence des pouvoirs publics… 

[...] Décines, dans la banlieue lyonnaise, au sein d’une nouvelle manière d’envisager l’entreprise, la vente de produits alimentaires, le travail et l’économie en général. Un laboratoire du commerce en circuits courts.

Alter-Conso se lance en 2006. A l’époque, ils sont plusieurs producteurs et consommateurs à vouloir dépasser les contraintes des traditionnelles Amap (Association de maintien pour une agriculture paysanne), où la logistique, comme la répartition et la distribution des paniers, sont assurées par des bénévoles.

« Avec l’appui de producteurs, nous avons fait le choix de rémunérer progressivement ces emplois », explique Thomas. Sept ans plus tard, la coopérative compte 46 producteurs, environ 740 adhérents consommateurs et distribue des paniers de produits agricoles locaux, chaque semaine, dans 14 quartiers de Lyon et de ses environs. Huit salariés employés à temps partiel assurent le travail de mise en relation entre l’ensemble des adhérents et des producteurs.

[...]

Les coopérateurs d’Alter-Conso sont parvenus à professionnaliser la structure tout en garantissant des emplois pérennes. [...]

La coopérative est [...] en capacité de créer deux fois plus d’emplois que les systèmes classiques de distribution alimentaire. Grâce à son fonctionnement plus artisanal et des charges plus faibles, notamment en immobilisations de capital. Surtout, différence essentielle avec la grande distribution où le travail est souvent répétitif et parfois pénible, la coopérative assure créer des « emplois de qualité ».

« Le temps partiel est un choix volontaire », tient à souligner Sam, salarié depuis quatre ans. « Avant de travailler ici, je faisais 35h dans la photocomposition. En rejoignant Alter-Conso, je déconstruis ce j’ai pu apprendre par rapport au travail classique où l’on n’est pas du tout acteur. Là, je contribue à l’avenir d’une agriculture paysanne de qualité, tout en ayant du temps pour faire d’autres choses. »

Les contrats étaient de 24h par semaine, rémunérés 1,4 fois le SMIC. Récemment, pour compenser une partie du travail réalisé bénévolement (comme les temps de réunions et de discussions stratégiques), les contrats sont passés à 30h. Mais le taux horaire a été revu à la baisse. De quoi générer quelques frustrations malgré la volonté de retrouver des marges de manœuvres financières.

[...]

Pour améliorer la rotation des tâches, une organisation en cinq pôles a été mise sur pied depuis 2011. Chacun tourne tous les six mois. Deux salariés peuvent ainsi être en charge du suivi de la comptabilité et de la gestion de janvier à juin, puis s’occuper de la communication et de l’animation de juillet à décembre.

« C’est essentiel qu’il y ait une polyvalence entre nous, assure Sam. C’est ce qui a permis par exemple à l’un des salariés de prendre une année sabbatique. On crée un autre rapport au salariat ». Sans l’appui d’aucune subvention publique ni de contrat aidé.

Alter-Conso a obtenu le statut de Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) en 2008. Son conseil d’administration est composé de quatre collèges : les consommateurs, les salariés, les producteurs et les sympathisants. Les trois premiers collèges disposent respectivement de 30 % des parts sociales, et les sympathisants de 10 %.

« La SCIC est un modèle où les décisions et les pouvoirs sont discutés, partagés, et où chacun doit donner son avis sur le principe d’une personne égal une voix », rappelle Sam. Les conseils de coopération, des ateliers de réflexion, des groupes de travail thématiques, qui réunissent des producteurs, consommateurs et salariés, rythment la vie de la coopérative. Ils permettent de débattre et de trancher les grandes décisions. Et de partager au mieux les responsabilités.

[...]

Les prix sont également fixés collectivement, lors de réunions de filières, deux fois par an. Les consommateurs peuvent participer à ces réunions et exprimer leurs positions quant au fonctionnement, à la qualité des produits, ou aux améliorations à apporter.

« Mais nous manquons de temps pour bien expliquer le coût de production de nos produits », confie Guillaume Gontel, maraîcher biologique. Selon les formules, les prix des paniers varient de 7 à 16 euros. L’ensemble des consommateurs paient le produit à sa valeur réelle et l’argent est entièrement reversé au producteur.

Du coup, quelles sont les ressources de la coopérative ? Les services proposés par la coopérative sont facturés en fonction de la situation financière des adhérents – consommateurs comme producteurs – via les frais de fonctionnement (salaires, loyers, transports...). Ces frais sont payés pour moitié par les adhérents selon leur revenu, et pour moitié par les producteurs selon leur chiffre d’affaires. Le taux de participation est discuté entre les acteurs de la Scic. Ainsi, les personnes au RSA ou au minimum vieillesse ne paient pas davantage que les paniers qu’ils achètent.

[...]

Pour la coopérative, il est important de faire évoluer simultanément les pratiques et les modes de consommation afin d’avoir une action cohérente. « Pour un producteur, disposer d’une visibilité sur plusieurs mois côté trésorerie peut contribuer au déclic pour passer en bio relève Sam. Mais on reste évidemment attentif à d’autres critères comme la taille humaine de l’exploitation. »

Les coopérateurs ont voté en assemblée générale le fait que l’ensemble des producteurs qui entraient dans la coopérative devaient s’engager dans une démarche d’agriculture biologique. Au démarrage de l’activité, un seul maraîcher pratiquait une agriculture répondant au cahier des charges de l’agriculture biologique. Aujourd’hui ils sont quatre sur six à s’y être convertis.

[...]

« Nous sommes libérés de la gestion des paniers tout en ayant une sécurité sur nos ventes. On gagne en économie d’échelle au niveau des transports car les volumes fournis sont plus conséquents qu’avec les Amap. » Le partage des risques avec les adhérents et la garantie de revenus fixes et « équitables » contribuent à rapprocher paysans et salariés.

[...]

« Personnellement, j’ai fait les comptes, et c’est très compétitif avec les grandes surfaces souligne Chantal, adhérente depuis le lancement de l’initiative. Et puis c’est extrêmement sympathique, j’ai l’impression d’être en famille. »

Le soutien à la création d’emplois est déterminant pour Claudine. « Quand l’espace associatif a relayé leur projet, j’ai immédiatement adhéré car je voulais les aider à travailler. Maintenant, je ne pourrais plus m’en passer. Je ressens vraiment le goût des légumes et de la bonne viande, ça me rappelle mon enfance ! », lâche-t-elle.

L’abonnement à Alter-Conso dure six mois et permet à une famille d’y voir plus clair dans son budget alimentaire. [...]

on pourrait imaginer que les cours de cuisine que l’on dispense une fois par semaine s’inspirent davantage des recettes données par Alter-Conso ».

Une idée qui plaît au maraîcher Guillaume Gontel : « Les consommateurs ont toujours tendance à complexifier la préparation des légumes alors que ce sont des produits très simples à cuisiner ». L’idée d’un atelier cuisine les rend enthousiaste. Reste la question du temps et des financements. « Aucune mairie n’a pour le moment accepté de nous financer dans cette démarche », déplore Sam. Les collectivités locales qui partagent les valeurs d’Alter-Conso ont la possibilité d’entrer au collège des sympathisants. Sans succès pour le moment...

[...]

C’est donc sans aucun financement public qu’Alter-Conso a rapidement grandi. « Après les premières années de lancement s’est posée la question de la forte demande à satisfaire », relate Sam. L’idée d’augmenter le nombre de salariés pour réaliser plus de ventes et pousser les producteurs à devenir intensifs, ne correspondait pas au sens du projet. Les coopérateurs ont alors fait le choix de fixer un seuil de 800 consommateurs à ne pas dépasser.

« La solution est de se lancer dans l’essaimage de structures identiques à la nôtre pour promouvoir un système économique qui correspond à nos valeurs », ajoute Sam.

Deux structures sont nées de ce processus, Croc’Ethic et l’Arbralégumes, qui partagent aujourd’hui l’entrepôt d’Alter-Conso et qui, elles-aussi, créent des emplois. « Ce type de projets est essentiel pour dynamiser une coopérative comme Alter-Conso. Si l’on veut continuer à changer le monde, nous avons besoin d’un développement politique », confie Sam. Si tout le monde pouvait s’en inspirer...

Sophie Chapelle (Basta Mag)

LIRE L'ARTICLE INTÉGRAL SUR REPORTERRE

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Cultiver sa chance Publié le Jeudi 16 Mai 2013 à 11:44:06

 

cultiver sa chance

Alors que tout semble sourire à certains d’entre nous, d’autres ont l’impression d’essuyer échec sur échec et difficulté sur difficulté. Cependant, d’après Richard Wiseman dans « Comment mettre la chance de votre côté! », la chance pourrait en réalité être cultivée...

Les attentes que se font les chanceux et les malchanceux de l’avenir divergent de façon stupéfiante. Les chanceux sont convaincus qu’ils ne vivront que bonheur et succès, et les malchanceux qu’échec et malheur. Ce sont ces attentes qui expliquent en grande partie pourquoi les uns réalisent leurs rêves sans aucun mal alors que les autres n’obtiennent que fort rarement ce qu’ils désirent de la vie. Avant que je vous explique l’impact capital qu’elle exerce, il est important de comprendre le pourquoi de cette attitude des uns et des autres.

Imaginez qu’il y a quelques semaines, vous avez envoyé votre candidature pour un poste dont vous rêvez et que vous venez de recevoir une lettre de convocation à un entretien. Après l’avoir ouverte, vous réfléchissez pendant quelques instants aux probabilités d’obtenir ce job. Vous vous demandez si vous êtes capable d’anticiper les questions qu’on va vous poser et si vous allez bien vous tirer de l’entretien. Ces questions ne seront probablement pas très compliquées. Vous savez si vous êtes doué pour préparer les entretiens, si vous détenez les connaissances nécessaires à ce poste et si vous présentez bien. L’obtention de ce job dépend néanmoins de bien d’autres facteurs, beaucoup moins contrôlables. Un incident peut vous amener à arriver en retard à votre rendez-vous. Vous serez peut-être mal à l’aise parce que vous aurez été trempé par une averse subite. Vous ferez peut-être mauvaise impression en dérapant sur le tapis à votre entrée dans la pièce. Ce genre de petits ennuis relève de l’imprévisible. Il est impossible de savoir à l’avance s’ils arriveront ou non.

Imaginez à présent un monde dans lequel vous jouiriez d’une chance ou d’une malchance exceptionnelles. Si vous étiez chanceux, tous les évènements de ce type joueraient en votre faveur. Vous arriveriez à temps, le soleil brillerait et le tapis ne gondolerait pas. Si vous étiez malchanceux, les nuages d’orage s’amoncelleraient et les bords de tous les tapis se dresseraient contre vous. En fait, les issues négatives de ces évènements imprévus feraient partie des certitudes de votre vie.

Voilà l’une des raisons de la si grande divergence entre les attentes des chanceux et celles des malchanceux. Les premiers sont convaincus que ces évènements imprévisibles et incontrôlables leur seront toujours bénéfiques et les seconds du contraire. Or, [...] la chance se manifeste dans tous les domaines de la vie. Il ne s’agit pas simplement d’être chanceux ou malchanceux quand on passe un entretien pour obtenir un emploi. La chance intervient aussi dans la santé, la carrière, le bien-être matériel. Les chanceux sont convaincus que le soleil brillera toujours pour eux alors que les malchanceux n’attendent que sombres nuages dans leurs vies professionnelle et privée.

Il y a une deuxième raison à ces divergences. La plupart des êtres humains ont tendance à baser leurs expectatives sur ce que leur a apporté le passé. Lorsqu’on a joui d’une bonne santé, on s’attend davantage à ne pas tomber malade. Lorsqu’on s’est bien tiré d’entretiens d’embauche, on se dit qu’il n’y a aucune raison pour en rater un. Chanceux et malchanceux pratiquent ce genre de raisonnement. Les premiers pensent que si leur vol était à l’heure par le passé, il le sera aussi à l’avenir. Les seconds se disent que s’ils ont échoué à un entretien d’embauche, ils vont réitérer leur échec. Cependant, que se passe-t-il quand les chanceux jouent de malchance et quand les malchanceux voient la chance leur sourire ? On peut imaginer qu’ils nourrissent alors des attentes un peu moins radicales à propos de l’avenir.

En fait, il n’en est rien. Car quelque chose de très étrange se produit alors. Les chanceux ne voient en un malheureux coup du sort qu’un événement passager. Ils s’en débarrassent d’un haussement d’épaules et ne le laissent pas influencer leurs attentes. Les malchanceux sont pour leur part convaincus que toute manifestation de la chance à leur égard ne peut être que temporaire et qu’elle sera bien vite suivie de leur déveine habituelle. (...)

En résumé, les chanceux et les malchanceux nourrissent des attentes très radicales à propos de leur avenir parce qu’ils estiment que la chance exerce une influence sur tout, y compris sur des évènements que la plupart d’entre nous considérons comme totalement imprévisibles. Les malchanceux sont également convaincus que chaque petite manifestation de chance ne dure pas plus longtemps qu’un clin d’œil et qu’ils vont vite retrouver leur vie terne et misérable. Les chanceux rejettent tous les mauvais coups du sort. A leurs yeux, il ne s’agit que d’évènements brefs et transitoires. Ce faisant, ils sont capables de continuer à attendre un avenir radieux. De manière générale, nos attentes exercent une forte influence sur notre mode de pensée, nos sentiments et nos actes. Elles peuvent agir sur notre santé, notre attitude à l’égard des autres et la manière dont les autres se conduisent envers nous. D’après mes recherches, les attentes des chanceux et des malchanceux ont un impact capital sur leur vie. La vision que se font les chanceux de l’avenir explique pourquoi ils parviennent beaucoup plus efficacement que la plupart d’entre nous à atteindre leurs rêves et leurs ambitions. De la même manière, celle des malchanceux explique pourquoi ils ont particulièrement de mal à obtenir ce qu’ils veulent de la vie. Tout se résume au fait que leurs attentes radicales à propos de l’avenir ont le pouvoir de se transformer en prophéties autoréalisatrices.
Comment mettre la chance de votre côté !, Richard Wiseman- Dunod - InterEditions (Octobre 2012 ; 264 pages)

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