Les tourments de ma vie

La tristesse

 

Un sentiment profondément intérieur

Mais qui se voit par autrui à l'extérieur

Lorsque l'on est triste

On est enclin à pleurer

Et involontairement à montrer aux autres

Nos tristes sentiments

Il arrive parfois

Que notre tristesse soit si grande

Que l'on n’ait même pas la force

D'avouer aux autres

Les raisons de nos tristes sentiments

La tristesse résulte la plupart du temps

D'un malheur extérieur

Mais un malheur qui nous touche personnellement

Comme  la mort d'un membre de sa famille

La mort d'un membre de son entourage proche

Voire la mort d'un de ses animaux de compagnie

Mais le malheur que l'on ressent n'est pas

Forcément du à la mort

Mais à l'approche de la mort

La tristesse peut se ressentir à

L'annonce d'une maladie

Quelle soit bénigne ou incurable

Parfois il arrive que la tristesse

Nous surprenne comme

Un courant d'air

L'on avait chaud

Et tout d'un coup il y a un peu de vent

Et l'on se met à frissonner !

Et bien parfois nous sommes heureux

Et l'instant d'après l'on a plus le moral

Parfois il ne suffit pas d'un grand malheur

Il suffit quelque fois d'avoir juste de la peine

Par rapport à un fait répété

Ou par rapport à un fait inattendu et unique

La tristesse est un sentiment

Que l'on voudrait avoir à

Ressentir le moins souvent possible

En plus il y en a qui ne se remettent jamais

De certaines choses

Lorsque l'on est triste

A cause d'un grand malheur

Il est souvent très dur

De voir plus loin que ce malheur

Celui-là représente parfois la fin du monde

La fin de notre monde

Il peut nous procurer l'impression

Que le ciel s'est abattu sur nous

Qu'un mur de notre vie

S'est écroulé brutalement

Et cette tristesse que l'on veut

Garder pour soi

Ne peut s'exprimer que par des larmes

Et non par des mots

Si ce n'est des mots violents

Que l'on regrette après coup

D'avoir prononcer

Si cette tristesse ne s'exprime pas

Elle se ressent profondément et intérieurement

La souffrance se fait alors en silence

Mais n'en est pas pour autant

Moins douloureuse

Cette tristesse alors se subit

Et peut parfois nous projeter

Au bord du gouffre

Quand ce n'est pas au fond

Combien de fois pleurent les gens

Durant toute leur vie ?

Certains peut-être jamais

Pourtant c'est un sentiment humain

Mais il arrive que les gens

Aient honte de pleurer

Il paraît que ce pourrait être

Une marque de faiblesse

Ca se comprend sûrement

Pourtant c'est au contraire

Une preuve que l'on existe

Que l'on est humain

Mais comme l'on dit souvent

Après la pluie vient le beau temps

Il faut toujours se dire

Que le pire est derrière soi

Et que notre bonheur

Nous attend dans un futur proche

De plus, il est difficile pour autrui

De voir ses amies pleurer

Et de se sentir impuissante

Face à leur tristesse

Car il se sent lui aussi triste

De ce qui arrive à ses amies

Une façon peut-être de soutenir

Les amies en question

De leur montrer que l'on compatit

Et que l'on est avec pour

Tous les moments heureux de leur amitié

Mais aussi dans les moments les plus tristes !

La Peur des sentiments

 

Je sais qu’il ne faut pas se réjouir trop tôt

D’un bonheur tout nouveau

Si petit soit-il, surtout lorsque l’on sait

Que cela ne va pas durer

Je le sais par expérience

Et je peux vous dire

Que ses expériences

N’ont eu de moi aucun sourire !

Plutôt des larmes

Et encore des larmes !

Je ne crois jamais

Avoir vécu d’expérience

Non, pas une seule fois sans avoir verser

Une larme, même infime et c’est

Peut-être là

Ce que l’on appelle l’inexpérience !

Et pourtant, je ne crois pas

Que l’inexpérience soit basée

Sur le simple fait que l’on n’est jamais assez

De cran, de courage pour pouvoir supporter

Une triste chose sans pleurer

Peut-être pour vous n’est ce pas le cas ?

N’empêche que pour moi

Et certainement pour d’autres que moi

C’est là, la pure et simple vérité et ne nous demandez pas

D’en avoir honte, personnellement je ne peux pas !

J’en suis même plutôt fière

Car cela, nous prouve la plupart du temps

Que l’on est capable d’avoir des sentiments

Ces sentiments, qui permettent d’avancer et d’être moins amer

Face à des gens

Qui eux n’éprouvent aucun sentiment

Ou qui se dise d’une froideur

A geler un ours blanc

Alors qu’au fond d’eux

Ils ont un cœur brûlant

A faire cuire des œufs

Mais qui ont simplement Peur de les montrer

Tant ils sont pétrifiés

A l’idée

De pouvoir aimer et d’être aimés !

La Nature

 

Souvent lorsque je me promène,

J’emprunte un sentier inconnu,

Et je vois où il me mène,

Et souvent il me mène vers d'autres paysages inconnus !

 

Ces paysages reflètent une rare beauté,

La beauté de notre environnement,

Lorsqu'il n'est pas pollué.

Une beauté que l'on peut regarder inlassablement !

 

Cette nature parfois sauvage,

Est un milieu d'où reflète le mystère,

D'où reflète une image.

Celle du calme au sein d'un milieu non austère !

 

Cette nature, on ne peut la quitter des yeux,

Tellement elle nous éblouie,

Tellement elle nous aide à voir mieux.

A voir au-delà de ce que l'on peut être aujourd'hui !

 

Elle nous accueille par sa verdure,

Ses petites pousses d'herbes qui,

Venant de voir le jour au milieu de la nuit,

Nous observent et nous offrent des mûrs !

 

C'est la magie de la floraison,

La magie de la naissance de ces grands arbres,

Qui donnent la vie à ces visages de marbres,

Qui hantent et qui errent dans chacune de nos maisons !

 

Cette nature indomptée nous offre la joie,

Si l'on sait prendre soin d'elle !

L'on est heureux si toi,

La nature, tu rayonnes et reste belle !

 

La démence commence

 

Je ne me sens pas bien

Je me sens mal

Depuis quelques temps déjà

Je n’ai plus confiance

En mes copines ni même en mes amies

Avant, ce n’était pas comme cela

Je ne sais pas pourquoi

C’est arrivé

Je doute d’elles

De leur sincérité

Mais peut-être est ce moi qui suis fausse ?

 

J’en viens toujours

A analyser tout ce qu’elles me disent

A douter de leurs moindres mots

Mais pourquoi suis-je comme cela ?

 

Je ne vois aucune raison

Pour douter d’elle

Elles ont prouvé maintes fois qu’elles m’adoraient

Et malgré cela

Je ne puis les croire véritablement !

 

J’aimerais vraiment croire

Qu’elle m’adore, qu’elle m’aime bien

Mais ça me paraît tellement incroyable

Que j’essaye de trouver des raisons

Qui pourraient faire que ce soit vrai

Mais je n’en vois pas !

Est-ce vraiment parce que je n’ai pas

Confiance en moi ou que je ne m’aime pas ?

 

Je crois seulement

Que je ne suis pas intéressante

Et pourtant j’ai cherché

Mais non, je crois que je n’attire

Que les problèmes parce que je les cherche

Et maintenant, je n’ai

Que la monnaie de ma pièce

Si les autres, comme je le crois

Se joue de moi ! 

 

La Création et l’Ecriture

 

C'est un personnage que j'ai imaginé,

Enfin, pas tout à fait,

Puisque c'est un personnage qui me représente !

 

A part que je peux choisir sa vie à elle,

Je l'écris plus simple que celle j'ai,

C'est pour cela que j'aime bien me faire passer pour elle !

 

En certains points, elle est tout ce que je ne suis pas,

Car il lui arrive beaucoup de malheurs sans qu'elle les ai provoqués,

Tandis que tout ce qui m'arrive à moi,

J'ai en quelques choses participé à son aboutissement !

 

Contrairement à moi,

Elle fini toujours pas retrouver le sourire,

Moi, je finis toujours par pleurer jusqu'à épuisement,

Et même pire !

 

Sa vie est intéressante,

La mienne est ennuyante,

Elle est aussi très répétitive,

La sienne est plus attractive !

 

C'est pourquoi je me consacre à l'écriture de sa vie,

Plutôt qu'à profiter de la mienne,

Qui est loin de ressembler à la sienne,

Et je finis par me demander qui je suis :

 

La jeune écrivain,

Qui n'arrive pas à faire face à la vie,

En la regardant avec envie et pas avec ennuie !

 

Ou un personnage de roman qui peut en frappant dans ses mains,

Faire apparaître ce que bon lui semble,

Par L'intermédiaire de celle qui semble

Etre sa créatrice !

 

 

L'écriture est mon seul moyen,

Pour connaître un monde de novice,

Pour connaître un monde trop bien,

Pour qu'il puisse exister.

 

Ce monde dans lequel je me perds dans l'ivresse,

De la joie de vivre de mon personnage qui est,

Non pas d'une tristesse,

A faire pleurer tout les petits enfants !

 

Mais d'une tristesse à nous faire aimer la vie.