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Us'trip

Les Gaulois sur la West Coast

Jour 6 : Lac Myvatn Publié le Dimanche 6 Mai 2012 à 01:22:21

Cette journée risque d'être dur et éprouvante, au réveil ce matin il neige. La voiture est tout blanche et le ciel semble être par tout pareil. Pour une nouvelle longue journée de route, on se prépare pour combattre le froid. D'autant que la première étape nous emmène à Modrudalur, le village le plus isolé d'Islande et celui où la température la plus basse d'Islande a été enregistrée : - 38° Et c'est vrai qu'une fois sur place, on se demandait bien de quoi pouvais vivre ces gens, il n'y a rien autour, la ville la plus proche est à 100 km minimum, vraiment étrange.

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La suite n'est peu être pas la partie la plus photogénique que nous ayons vu, mais une partie très intéressante. Nous passerons une bonne partie de la journée sur des champs de laves, nous verrons des différents cratères le long de la route et des formations volcaniques. Au milieu de tous ça, allez savoir pourquoi et ce qu'ils trouvent à manger, des canards de toutes sortes. Le contraste avec la neige qui se dépose sur ces couleurs très sombres donne un peu de gaiété à ces paysages lunaires.

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Le reste de la journée se transforme en jeu de pistes qui aurait été beaucoup plus sympa si quelques degrés de plus et des rayons de soleil nous avait accompagné. Trouvez tous les points intéressants autour du lac Myvatn, le lac des mouches. Habituellement envahit de mouches, au point d'en devenir insupportable, nous n'en verrons pas une seul. En revanche nous verrons un cratère de près, après une ascencion vertigineuse; une grotte d'eau chaude, très appréciable de plonger nos mains gelées dans de l'eau à 45°; des formations volcaniques ruiniformes et le point le plus spéctaculaires de la journée, Namaskaro, un champ qui fume énormément, de la boue en ébulition, des tas pierres crachant de la vapeur bouillante et toujours accompagnées de cette odeur d'oeufs moisis.

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Enfin, aujourd'hui on peut aussi vous parler local. A la question ''Elles sont comment les islandaises?" Réponse : ''plutôt jolie, par contre elle vieillisse très mal''
Est ce qu'ils sont sympa? Réponse ''oui, mais au premier abord très froid, si vous n'entamez pas la discussion, ils ne vous parlent pas''

Est ce que c'est dur à les comprendre? Réponse ''L'islandais est incompréhensible, il n'y a cas voir les panneaux, il y a plein de lettres qu'on n'a pas, par contre il parle tous anglais, un anglais parfait sans accent, impeccable pour les comprendre''
Côté nourriture, beaucoup de poissons, très bons, la bière (excepté la Lava) très bonne et le Brevenin (alcool local), c'est ni plus ni moins que de l'eau de vie.

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Afficher les 2 commentaires. Dernier par Alain Robert le 09-05-2012 à 20h44 - Permalien - Partager
JOUR 5 : Fjords de l'Est Publié le Dimanche 6 Mai 2012 à 00:56:27

Beaucoup de routes au programme du jour à la découverte des fjords de l'Est. Qu'est ce qu'un fjord? Je n'ai pas encore trouvé de réponse dans les guides, donc nous verrons à travers les paysages si nous pouvons donner une définition.
Direction Hofn, le plus grand port de pêche du pays, mais ça ne reste pas grand. Quatre, cinq bateaux qui se courent après, peut être qu'ils sont tous en mer. En tout cas la ville est assez sympathique, plein de petites baraques en bois, blanche et verte ou rouge ou bleu, plein de couleur et au loin, l'horizon est délimité par la montagne. Après avoir blindé Pauline de boisson, en route pour les fjords de l'Est par la baie de Lonsvik.

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Nous traversons une multitude de paysage désertique, peu de traces de vie à l'horizon. Des ruines, la mer et une montagne vertigineuse qui tombe dans la mer. On n'est même surpris qu'il n'y est pas plus d'éboulement de terrain que ça. Plus loin, on longe la montagne serpentant le long de la mer, quelques belles plages de sable gris accompagne le paysage. On prendra même le temps de se poser une petite heure, se ballader le long des rochers et manger au soleil sans les blousons, c'est appréciable, sachant que la plus grosse température enregistrée depuis le début du voyage doit être de 12°. Tout au long du parcours longera des zones très marécageuses et nous observerons les canards et un rène qui s'est perdu le long de la route.

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Nous attaquons également les fjords, donc je dirai à vue d'oeil qu'on appelle un fjord un bras de mer qui rentre sur plusieurs dizaines de kilomètres dans les terres, entre deux montagnes. La route serpente à flanc de montagne, d'un côté les grosses pentes de cailloux qui semblent pouvoir tomber à tout moment, de l'autre le vide et plus bas la mer. La route rebondit et zig-zague à travers ce décor, on ne sait plus trop où on va, au point que des panneaux, au sommet des crêtes vous signale où aller. Les couleurs sont magnifiques, le bleu de l'eau contrastant avec le brun des montagnes, enneigées au sommet, quelques touches de verdures et de couleur quand se trouve des maisons.

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Nous quittons la côte pour une autre longue partie sinueuse mais très différente. Nous rejoignons la ville d'Egilsstadir, où nous passerons la nuit, par le massif du Kistufell. Je ne sais pas si c'est le nom exact, mais c'est en tout cas le sommet culminant de cette montagne. Sur une piste en terre, nous grimpons, grimpons, grimpons, la température commence à se rapprocher du zéro, la neige est de plus en plus présente et Pauline commence à nous montrer quelques signes de fatigue. Fausse alerte, c'est juste un bruit désagréable de ferraille que l'on entend quelques minutes, sans doute des graviers coincés entre l'étrier et le disque de frein. Au sommet de cette montagne nous irons toucher la neige avant de redescendre et croiser un joli troupeau de rènes. Apparement c'est plutôt rare de les voir à cette période, nous avons donc plutôt de la chance.

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Le point d'orgue de cette journée de route à traverser des paysages à la fois superbe et aussi très désertique, c'est le Mjoifjördur. D'une part il faut traverser le glacier encore enneigé sur une route en terre très sinueuse, éviter les grosses pierres se trouvant dans les épingles, gérer les descentes vertigineuses. Enfin on arrive sur ce fjord très sauvage, peu de touristes ose le faire en raison de la route d'accès vertigineuse, mais il parait que c'est sans doute un des plus beaux. Vu le spectacle que nous voyons, je veux bien le croire.

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Cette petite langue bleu qui scintille sous le soleil, encaissée entre deux immenses montagnes et rien autour, si ce n'est nous et des canards. On longera sur près d'une vingtaine de kilomètres ce fjord, avant de le refaire le chemin en sens inverse et remonter le glacier. La dernière surprise de la journée, c'est devant nous un troupeau d'une cinquantaine de rènes galopant dans la neige et à peine effrayer par notre passage.

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Encore une belle journée de passée et déjà plus de 1 000 kilomètres effectuées et des images plein la tête. En comparaison avec les Etats Unis où au 5 ème jour, on arrivait à Las Vegas, il y a beaucoup plus de choses différentes à voir, en faisant moins de kilomètres.

Afficher le commentaire. Dernier par aurel le 06-05-2012 à 19h19 - Permalien - Partager