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Les amis du colombier Lureuil

HOSPITALE DE LORIOLO

ORDRE DE MALTE ORGANISATION Publié le Jeudi 14 Janvier 2010 à 20:32:07

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CHEVALIERS DE MALTE EN UNIFORME

 

LES CHEVALIERS DE MALTE  

 

 

 

Les statuts de Raymond DUPUIS furent approuvés par le pape Calixte II en 1120, et confirmés par Innocent II en 1130.

Ce maître avait divisé ses hospitaliers en trois classes :

 

Ier : Celle des chevaliers, pris dans le sein « des nobles de nom et d’armes », qui furent chargés pour combattre de combattre pour la défense de la croix et saints lieux, et pour la protection de l’hôpital, des pèlerins qui se rendaient en terre sainte.

 

2ème : Celle des prêtres et des chapelains, qui demeurèrent chargés des fonctions de l’église et de l’administration des malades ;

 

3ème Celle des frères servant d’armes et d’office, qui n’étant ni ecclésiastiques, ni de famille nobles, est occupés soit auprès des malades, soit auprès des chevaliers dans l’exercice des armes.

 

Ce furent ces trois classes qui formèrent le « triumvirat », en concourant à l’élection des grands maîtres, et en composant l’élection des « langues » à malte et les chapitres provinciaux dans les grands prieurés respectifs. Dans les premiers temps, on ne recevait les chevaliers de l’ordre qu’à Jérusalem et dans la terre sainte ; ils y venaient avec dévouement pour se consacrer au service de l hôpital et à la défense des lieux saints. Les gentilshommes de toute l’Europe envoyaient leurs enfants pour y être élevés dans la maison du chef de l’ordre, dans la conviction qu’ils se formeraient à la piété, à la charité envers les pauvres et les malades et par la même occasion pratiqueraient l’exercice des armes. Ils n’étaient admis dans le couvent que par des preuves de noblesses anciennes, attestées par les prieurs de leurs pays respectif. Les prieurs devaient encore les munir de lettre de recommandation, et d’une promesse qu’ils seraient revêtus de l’habit de l’ordre, et admis à la profession de vœux solennels, sitôt qu’ils auraient atteint l’age déterminé pour être faits chevalier, ce qui était fixé pour les séculiers, à la vingtième année années.

 L’usage de ne recevoir des chevaliers que dans la maison du chef de l’ordre ne dura pas longtemps. Les recrues dont on avait besoin pour remplacer ceux qu’on perdait en combattant contre les infidèles, obligèrent les chapitres et les conseils de l’ordre de consentir qu’après l’examen des preuves de noblesse, on donnât l’habit aux novices dans les grands prieurés.

L’esprit de religion et de charité dominait d’une telle manière en Europe, qu’on vit plusieurs chevaliers issus de sang de rois et de divers souverains s’empresser de se faire admettre dans l’ordre dont François de Lorraine frère de la reine de France.

 

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Les trois catégories de l’ordre ayant changé de 1120 à 1130 voici comment il convient de considérer chaque classe de chevaliers ;

 

les chevaliers de justice étaient ceux qui, nés en légitime mariage, faisaient leur preuves de noblesse de noms et d’armes, justifiant de quatre degrés de noblesse paternel ainsi que maternel, le droit de passage  qu’ils, devaient payer à l’ordre était de 3200 livres, ils devaient se rendre au couvent de malte pour y faire profession à 26 ans.

 

les chevaliers profes étaient ceux qui, à l’age de 26 ans avaient fait les trois vœux  pauvreté, chasteté et obéissance. Après leurs profession ils ne pouvaient plus se marier leur voeux était : ‘’je fais vœux de promesse à dieu tout puissant et à la bienheureuse sainte marie toujours vierge, mère de dieu, et à saint jean baptiste, de rendre dorénavant, moyennant la grâce de dieu, une vrai obéissance qui lui plaira de me donner, et sera par notre religion, de vivre sans propriété et de gardé la chasteté’’.

Lorsque le prêtre qui les recevait leur remettait l’épée, il leur disait ; recevez cette épée, au nom du père, du fils, et du saint esprit et servez vous en pour votre défense et celle de la sainte église de dieu, à la confusion, à la confusion des ennemis de la foi chrétienne, et prenez garde, autant que faire se pourra, de n’en frapper personne injustement.  Après cela on les revêtait du manteau des chevaliers profès, qui était aussi celui des commandeurs et des grands dignitaires de l’ordre...

Il était de laine noire et représentait en broderie toutes les figures de la passion,

Il était le symbole de saint jean baptiste patron de l’ordre, il se fermait au col par un cordon qui faisait allusion à celui de jésus, il avait deux grandes manches qui finissaient en pointe. Les statuts de l’ordre exigeaient qu’à leur mort il serve à les ensevelir.

Les chevaliers profès, portaient  outre la croix attachée à leur boutonnière, suspendue à un ruban noir moiré, une croix de toile blanche à huit pointes rappelant les béatitudes.  Pour obtenir les commanderies et les autres dignités de l’ordre il fallait avoir fait profession.

La classe des chevaliers profès comprenait des chevaliers de justice, nobles de nom d’arme ; et en outre les chapelains, les frères servant d’arme qui était reçus en tant que religieux.

 

les chevaliers de grâce magistrale étaient ceux qui, étant nobles, par quelques services important ou quelques belles actions, la faveur d’être admis au rang des chevaliers de l’ordre avec diminution des droits de passage.

Les chevaliers de grâce ne pouvaient jamais parvenir aux dignités de l’ordre.

les chevaliers pages du grand maître  étaient au nombre de seize, puis fut porté au de vingt quatre. Apres avoir fait leur preuve de noblesse d’une manière régulière ils commençaient leur service près de sa personne des l’age de douze ans, et à quinze ans ils le quittaient pour entrer dans le noviciat. Le droit de passage était de 3,185 livres tournoi. Ils portaient la livrée du grand maître et étaient entretenus à ses frais. 

les chevaliers de majorité étaient ceux qui étaient reçu à l’age de seize ans accomplis, ils n’étaient tenus de se rendre au couvent de malte qu’à l’age de vingt an. Ils obtenaient même des dispenses pour s’y rendre pus tard.

les chevaliers de minorité étaient ceux qui étaient reçu dès leur naissance ou en bas age.

Ils allaient ensuite a Malte à l’age de quinze ans, pour faire leur profession à 26 ans au plus tard, faute de quoi ils perdaient leur droit d’ancienneté, qui ne commençait que le jour de la profession.

L’origine de ses chevaliers de minorité tel LOUIS DE CHALUS DE PRONDINES présent à LUREUIL de 1771 à 1783 date de 1631 époque à l’époque ou le trésor, se trouvant épuisé, serai accordé cent dispenses pour recevoir cent jeunes enfants nobles. Le droit de passage de ces chevaliers de minorité fut fixé7, 374 livres, ils avaient le droit de porter les décorations de l’ordre aussitôt qu’ils avaient acquitté leur passage.

les chevaliers de dévotion, étaient ceux qui, après avoir fait leurs preuves de noblesse de huit quartiers, et avaient payé leur passage, étaient admis dans l’ordre.

les chevaliers honoraires n’étaient tenus à aucune preuve de noblesse, et qui, nobles ou non, étaient admis dans l’ordre d’autorité du grand maître, en raison de services réels et éminents rendus à l’ordre.

les chevaliers novices avaient le droit de porter la croix d’or emmaillée de blanc, aussitôt leur admission dans l’ordre. Ils ne pouvaient être reçu sans une permission spéciale du grand maître. Les chevaliers qui portaient les armes ne devaient les  tourner que contre les ennemis de la religion. Il fallait avoir seize ans accomplis, pour entrer au noviciat à dix sept et faire profession à dix huit.

 

 

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Les preuves

 

Pour devenir chevalier de l’ordre, il fallait faire preuve de quatre quartiers du coté paternel ce qui pouvait porter les preuves au delà de cent ans, pour cette raison de nombreuse familles aristocratiques formaient la noblesse chevaleresque.

Apres de nombreuses années, on exigea de même du coté maternel et de leur profession de la religion catholique, apostolique et romaine.

Les preuves devaient être appuyées d’un arbre généalogique, qui représentait d’une part les quatre quartiers paternels, et de l’autre les quatre quartiers maternels, avec le blason des armes de chaque personnage mentionné dans lesdits quartiers, peints dans les couleurs et selon les principes de l’art héraldique.

Il était de rigueur que la mère du présenté fut de race noble ; quant aux aïeules, on pouvait, en cas de besoin,  obtenir des dispenses de prouver rigoureusement la noblesse de quelques une, mais pour y parvenir il fallait solliciter la dispense du pape, puis acceptée par le grand maître.

Ces preuves étaient testimoniales, littérales, locales et secrètes.

La preuve testimoniale et locale résultait du témoignage de quatre gentilshommes  

 

croix de MALTE

 

 

 

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La croix de Malte  est l'emblème utilisé  par l’ordre de Malte.

Cette croix, dont l’origine remonte peut-être aux Phéniciens, est un très ancien emblème des chrétiens d'orient, sous la forme d’une croix blanche à huit pointes, dont on disait qu'elle représentait les huit béatitudes du Christ que voici :

  1. contentement spirituel
  2. vivre simplement sans malice
  3. vivre en humilité
  4. pleurer ses fautes et ses péchés
  5. aimer la justice
  6. être miséricordieux
  7. être net et sincère en pensée et dans son cœur
  8. endurer les afflictions

Il fut adopté par les chevaliers de Jérusalem.

Quand l’ordre des Chevaliers St-Jean de Jérusalem prit possession de Malte, ils placèrent leur emblème sur l'étendard rouge hérité de l'occupation normande

 

LES 8 béatitudes corespondent aux embouts des croix

 

 


  

Prière quotidienne des Chevaliers

 

 

Seigneur jésus vous qui avez daigné m'appeler dans les rangs de la milice des Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, je vous supplie humblement par l'intercession de la Très Sainte Vierge de Philerme, de saint Jean-Baptiste, du bienheureux Gérard et de tous les Saints, de m'aider à rester fidèle aux traditions de notre Ordre, en pratiquant la religion catholique, apostolique et romaine, et en la défendant contre l'impiété et en exerçant la charité envers mon prochain, avant tout envers les pauvres et les malades. Donnez-moi les forces nécessaires pour pouvoir mettre en exécution ces désirs, selon les enseignements de l'Évangile, avec un esprit désintéressé et profondément chrétien, pour la gloire de Dieu, la Paix dans le monde et le bien de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.

Ainsi soit-il. 

 

 


 


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