Synopsis : Une femme riche et spirituelle, mariée à un magnat de la presse, rencontre par hasard un jeune homme dont elle tombe amoureuse. Elle devient sa maitresse et quitte sa vie bourgeoise peut-être pour toujours.
Après un premier film relevant plus de l’exercice de style, non moins réussi, que de l’œuvre personnelle, Louis Malle se lance dans l’adaptation d’un conte « libertin » du XVIIIème siècle qu’il transposera très librement aux années 50. Les amants respire effectivement une liberté de ton et de mise en scène toute particulière dont
De la même manière, les dialogues vont s’affranchir du carcan bourgeois traditionaliste qui régissait et filtrait toute émotion pour éclater avec finesse dans toute la simplicité, la justesse et la naïveté d’un amour intense et brutal.
Enfin, Louis Malle a la chance de profiter d’un casting de premier ordre. Jeanne Moreau est éblouissante de beauté et de talent et Alain Cuny joue son rôle de mari trompé à merveille.
Si découvrir aujourd’hui un tel film n’a probablement pas la même intensité qu’en 1958 et si je lui trouve personnellement quelques légères longueurs, on retiendra avant tout que Les amants est un beau film sur lequel souffle un sentiment enivrant de liberté et de fraicheur.
Titre : Les amants
Titre original : Les amants
Réalisateur : Louis Malle
Scénario : Louis Malle et Louise de Vilmorin
Photographie : Henri Decae
Musique : Johannes Brahms
Format : Noir et Blanc
Genre : Romance
Durée : 90 min
Pays d'origine : France
Date de sortie : 1958
Distribution : Jeanne Moreau, Jean-Marc Bory, Alain Cuny, Judith Magre, José Luis de Vilallonga