
Il vit sans souci et sans aucun chagrin
Sa famille et ses amies comme seul destin
Il se laisse porter là ou le courant l'emporte
De toute façon il sait que ses amours sont mortes
Il a un pauvre boulot, c'est mieux que le caniveau
Parfois on le surprend à chanter avec les oiseaux
Il rêve tout le temps comme font les enfants
D'arbre, de foret et de chevaliers blancs
Ce monde inhumain le ferait bien pleurer
Mais il n'a plus le cœur à y penser
Il préfère s'amuser et chanter tout le temps
L'alcool ça immobilise les remords un instant
Il rêve parfois d'avoir un enfant
Qu'il protégera de ce monde de truand
Il lui apprendrait sûrement à jouer au foot
Mais il vit seul et continue sa route
Au gens qui souffrent, il tend parfois la main
Mais jouer les sauveurs n'est pas son destin
Il rit tout le temps et c'est un bon copain
Il n'a peur que du temps et du mot fin
Aucune course des nuages, aucun air du temps
N'aurait pu prévoir qu'avec l'age que tu deviendrais un tel gland
Meme le plus puissant des mages allié au magicien blanc
Ne pourrait rendre sympathique ton pathétique air suffisant
Tu passes tes journées à mater et juger tous les gens
A mépriser garçon et fille que tu ne trouves pas de ton rang
Tu ris de toutes tes blagues pour que l'on voie tes dents
Le plus triste dans tout ça c'est que tu te crois intelligent
Les histoires que tu racontes pour te fabriquer une vie
Meme Perrault dans ces contes ne raconte pas temps de conneries
Avec les filles tu t'inventes des batailles de toute une nuit
Quant tu as en fin de compte juste eu le temps de sortir ton fusil
Je ne désespère pas qu'un beau jour le temps te rende moins con
Quand il aura tissé lentement d'affreuses rides sur ton front
J'espère aussi que quelques caries viendront noircir ton sourire
Le temps qui passe sait parfois me faire rire
Une foret triste autour d'un bloc de pierre,
Sanglote et marmonne quelques prières
Et en lettre d'or ,sur la funeste dalle fleurie
C'est bien mon nom qui est inscrit
Je suis là ,au cotés de mes chers amis
Je les entends faire mon éloge et me glorifier
Même mes vieux ennemis sont là, à me regretter
A croire que je vais revenir si on parle de moi ainsi
J'aimerais leurs dire que ce n'est pas la peine
De venir soudainement ici ,enterrer leur haine
Je regrette aussi la venue de ceux que j'aimais
Ils me verront figé dans une boite à jamais
Un vieil homme prononce quelques paroles en latin
Une langue morte vient de conclure mon destin
Moi qui ai toujours détesté les saints et dieux
Je me retrouve à jamais enfermé dans les cieux
Pourquoi tant d'amour et si soudainement
Etais-je devenu quelqu'un de si important
Et pendant que tout le monde me glorifie
Je suis seul dans mon l'inceul d'hypocrisie
Aucun chemin n'est droit
Aucune route n'est évidente
J'ai le souvenir de toi
De cette dernière dance
Toi contre moi
Je n'avais aucune chance
Mais le temps parfois
Aime les manigances
Mais si je prie parfois
Et lutte contre la providence
J'aimerais être avec toi
Juste une minute de plus
Qu'on s'aime juste une minute de plus
Je porte ce grand froid
Comme un manteau de malchance
Je ne connais qu'une loi
Celle de l'évidence
Souvent je pense à toi,
Même si tu t'en balances,
J'ai regretté tant de foi
Toutes mes errances
Mais si je prie parfois
Et lutte contre la providence
J'aimerais être avec toi
Juste une minute de plus
Qu'on s'aime juste une minute de plus
Je me ferais aussi léger qu’une plume
Malgré mes cent trois kilos
Et je n’aurais plus de problème de tune
J’essayerai d’être plus beau
Je ne ferais plus mes blagues limites
J’essayerai d’être moins sot
Je te consolerai quand tu seras triste
Mais je n’en ferais jamais de trop
J’éviterais d’être trop collant
J’arrêterai de boire au volant
Je ne chanterais plus a tout bout de champ
Et je serais gentil avec belle maman
J’arrêterais de changer tout le temps de boulot
Et je ne provoquerais plus mon boss
Je dirais moins de gros mots
Surtout si on a un gosse
Je serais prêt à faire le ménage
Et à ne plus boire de rosé,
A n’importe quels moments de la journée
Et promis, je renierai plus mon âge
Mais en attendant que tu arrives
Je me reprends une bière dans le frigo
Quand je n’aime personne, je suis à la dérive
Mais quand tu seras là je serais à flot