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Le blog de Chérif BOUTAFA

Parler de Grenoble, etc.

FOCUS – Alain Carignon a présenté, ce mardi 18 février, les huit premiers noms de la liste La Société civile portant son projet municipal pour Grenoble. Une liste « représentative de Grenoble » qui comportera, au final, 61 personnalités sur les 130 colistiers potentiels. Dans cette première fournée, le peu de têtes connues confirme la volonté de « renouvellement » prônée par le candidat.

« Les profils de ces premiers colistiers reflètent la diversité et la représentativité de la ville. Ceux qui font Grenoble entrent au conseil municipal. » Alain Carignon présentait, ce mardi 18 février, les huit premières personnalités composant sa liste de la Société civile en lice pour les municipales à Grenoble.

« Le reste de la liste suivra la semaine prochaine [à partir du 24 février 2020, ndlr], assure le candidat. Nous avons voulu marquer – c’est la différence avec les listes concurrentes – qu’il s’agit d’un complet renouvellement que nous présentons aux Grenoblois. »

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L’ancien ministre décrit une liste « représentative des 130 personnes de la société civile inscrites pour y figurer », réduite à 61 colistiers au final.

Si les numéros 2 et 3 de la liste, à savoir Magali Feret et Jérôme Odier, sont déjà connus, la plupart d’entre eux sont effectivement étrangers à la nébuleuse politique grenobloise. Ne figurent d’ailleurs pas dans ce premier trombinoscope les animateurs du site Grenoble le changement, vitrine du candidat Carignon.

« Nous ferons un état des lieux, notamment du CCAS »

Infirmière santé au travail, cadres territorial ou de l’industrie, chefs d’entreprises, enseignante… Tels sont les profils professionnels des six autres candidats à d’éventuels postes d’adjoints ou de conseillers municipaux.

Parmi eux, Anne Roche, 54 ans, infirmière santé au travail et quatrième de la liste. Ses ambitions ? Que Grenoble retrouve son attractivité pour que de nouveaux médecins puissent s’installer dans les quartiers où le besoin se fait ressentir. Mais aussi rénover des Ehpad, en créer de nouveaux, ou encore faciliter le stationnement des soignants dans Grenoble.

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Chérif Boutafa, cadre territorial, syndicaliste et président d’une union de quartier, occupe la cinquième position. « J’aurai la charge du social et nous ferons un état des lieux, notamment du CCAS », précise-t-il. L’un des objectifs de cet audit ? « Savoir ce qui s’y est passé durant toutes ces années […]. Surtout du côté des enfants et des personnes âgées délaissés, sans oublier les complications pour ses agents », laisse planer Chérif Boutafa.

« Ce qui m’interpelle, c’est la sécurité », enchaîne Dominique Spini, cadre dans l’industrie habitant le quartier Championnet. « Le principe premier c’est de réinstaller des caméras de vidéosurveillance. Toutes les villes qui l’ont fait s’en portent mieux », assure-t-elle.

Et la sixième colistière de mentionner le doublement des effectifs de la police municipale, qui travaillerait en symbiose avec la police nationale.

Autres projets : créer des unités de police montée et canine, ainsi que des antennes de police dans les quartiers qui en ont besoin. Autant de mesures pratiques devant permettre, estime-t-elle, de mieux assurer la sécurité dans la ville.

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Une place de la République remplacerait l’office de tourisme

Pour Harout Agobian, chef d’entreprise septième de la liste, la redynamisation du centre-ville est une priorité. Il souhaite ainsi le revivifier en actionnant plusieurs leviers. À commencer par la création de trois parkings places Jean Achard, Vaucanson et square Docteur Martin. Il mise également sur « des infrastructures innovantes » tels un monorail reliant Voreppe à Crolles, ou un téléphérique entre Alpexpo, Uriage et Chamrousse.

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Pour ce qui concerne les espaces verts, Harout Agobian évoque « la création d’une place de la République » en lieu et place de l’actuel office de tourisme.

Quant à la propreté de la ville, si souvent décriée par les soutiens d’Alain Carignon, une brigade anti-tags et déchets sauvages y pourvoirait. « L’ensemble de ce projet est réalisable, ambitieux et écologique », assure le colistier.

Le scolaire, l’éducation, c’est la partie de Brigitte Boer, 61 ans, enseignante spécialisée dans les élèves en difficulté scolaire. Son projet ? Une grande consultation concernant les rythmes scolaires « sur lesquels il n’y a pas eu de vraie concertation », tacle-t-elle. S’ensuivrait « une grande refonte du périscolaire », jugé « assez pauvre ». De quoi permettre, selon elle, « un véritable enrichissement des enfants » et non pas seulement de la « récréation active ».

Remettre en place un système de santé scolaire mal en point

L’autre projet de Brigitte Boer, par ailleurs présidente de la Compagnie d’art lyrique de Grenoble ? La création d’un « passeport pour l’art » afin que tous les écoliers grenoblois puissent bénéficier de « parcours culturels riches et diversifiés ». La colistière souhaite en outre « remettre en place le système de santé scolaire complètement démantelé », alors que le nombre de signalements d’enfants en danger a, affirme l’enseignante, « explosé ». Bref, que « Grenoble devienne une ville de l’éducation ».

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Enfin, Romain Branche, chef d’entreprise de 27 ans et neuvième de la liste, propose de développer la participation citoyenne à Grenoble. Notamment à travers une grande consultation citoyenne sur les mobilités, déjà évoquée sur Place Gre’net. Romain Branche le promet, rien ne sera mis sous le tapis. Tous les aspects du sujet seront abordés.

« Ce que nous voulons, c’est que les Grenoblois s’intéressent aux sujets qui les concernent et qu’ils soient enfin écoutés », appuie le jeune chef d’entreprise.

Joël Kermabon

 

Afficher le commentaire. Dernier par voyance gratuite par mail le 09-03-2020 à 11h10 - Permalien - Partager