quelque chose de calme, ce n´est pas courant
07 avril 1911 :naissance de Maurice Schumann, homme politique et académicien français.
Engagé volontaire en 1939 en tant qu'Interprète militaire, il rejoint le général de Gaulle en juillet 1940 et devient le porte-parole de la France libre. On entend sa voix familière sur les ondes de Radio Londres. Il prend part à la bataille de France, d’abord avec l’armée britannique, puis avec la 2e D.B.
De Gaulle dit de lui : Il fut l'un des premiers, l'un des meilleurs, l'un des plus efficaces.
je suis assailli de demandes, alors pour vous plaisir (mais c´est vraiment que pour vous)
06 avril 1814 : Abdication sans condition de Napoléon
Objet dès son vivant d'une légende noire comme d'une légende dorée, il a acquis une notoriété aujourd'hui universelle pour son génie militaire et politique, mais aussi pour son régime autoritaire, et pour ses incessantes campagnes coûteuses en vies humaines, soldées par de lourdes défaites finales en Espagne, en Russie et à Waterloo, et par sa mort en exil à Sainte-Hélène sous la garde des Anglais.
1° distribution de la légion d´honneur
05 avril 1732 :naissance de Jean-Honoré Fragonard, peintre français.
À l'instar de François Boucher, Fragonard est considéré comme le peintre de la frivolité, du Rococo, bien qu'il ait peint dans de nombreux autres registres : grands paysages inspirés de peintres hollandais, peintures religieuses ou mythologiques, ou scène de bonheur familial notamment.
D'un trait virtuose, Fragonard savait montrer le tourbillonnement du monde par des gestes expressifs et gracieux ou des drapés pleins de vigueur. Fragonard est le dernier peintre d'une époque sur le déclin, ses scènes de genres seront bientôt rendues obsolètes par la dureté néo-classique de David, par la cruauté de la Révolution et celle de l'Empire.
Les scènes de genre de Fragonard sont volontiers égrillardes comme par exemple Les hasards heureux de l’escarpolette, fantasme d'un commanditaire libidineux (M. de Saint-Julien, receveur général des biens du clergé) qui donna à l'artiste des conseils de mise en scène : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. »
Mais même ces scènes effectivement frivoles peuvent être lues à un niveau différent, on peut y voir percer, souvent, une inquiétude, un sentiment de fin de fête parfois (et cela rappelle Watteau ou encore le roman Point de lendemain par Vivant-Denon), ou encore une menace diffuse : les couples dans l'intimité, les belles qui s'épouillent, les endormies, tout ce petit monde de grâce et de sympathie est observé par un peintre qui nous rappelle que la jeunesse ne dure pas et que les moments de tendresse lascive sont fugaces et rares.
Fragonard avait travaillé notamment avec Hubert Robert (1733-1808), leur collaboration fit l'objet d'une exposition à Rome à la Villa Médicis