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assoarja

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Notre appel Posté le Mardi 17 Février 2009 à 10h39

La croissance des groupes armés organisés et l´augmentation progressive du nombre de victimes entre 15 et 25 ans  préoccupent les communautés, les spécialistes et les gouvernements du monde entier.

 

La plupart des enfants, des adolescents et des jeunes qui grossissent les statistiques d’homicides dans les villes violentes, sont pauvres ou membres de groupes socialement exclus, pour qui les opportunités de distraction, d´éducation et d´emploi sont rares ou inexistantes.

 

L´action des autorités  qui souvent ne tient pas compte des réalités et participe au confinement dans des institutions qui ne rééduquent pas, et cela, sans s´occuper des traumatismes psychologiques, sans impliquer les familles, sans reconnaître qu´ils sont sujets de droit.

 

Les principaux défis consistent à équilibrer entre eux les programmes de prévention et les actions de répression, à secourir et à réinsérer les garçons et les filles engagés dans la criminalité, à éviter la banalisation de la violence et à lutter pour les droits de l´homme, notamment pour la garantie des droits basiques de l´enfant et de l´adolescent.

 

En 2005, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance ( UNICEF) a divulgué un communiqué disant que les politiques publiques et les programmes de prévention pour les jeunes impliqués dans la violence armée, devraient être envisagés “sous l’aspect de la sécurité publique et non sous l’optique de la répression”.

 

Plus que victimes ou agresseurs, ces jeunes sont  les principales victimes d’un contexte social, économique et politique où existent des préjugés sur la couleur, la race et la classe sociale; où il y a un manque d’ intérêt et d’ investissement de la part du pouvoir public, et où règne l’inégalité des opportunités, parmi d’autres facteurs.

 

L’expression “Enfants et Jeunes dans la Violence Armée Organisée”, dont le sigle en anglais est COAV, a été employée ces dernières années par les spécialistes de différents pays qui cherchent à mieux comprendre le phénomène, et qui montrent aussi des alternatives pour le résoudre.

 

Les solutions passent par la création de politiques publiques de prévention, qui abordent aussi bien les causes que les conséquences du problème, par des actions spécifiques pour limiter les armes à feu, et par des projets qui stimulent la culture de la paix.

 

Nous vous invitons à réfléchir sur ce sujet, à nous aider a surmonter ce problème récurent dans ce pays qui la TCHAD ou à en proposer, à contribuer avec vos suggestions et vos questions, car nous croyons qu’ensemble nous pouvons avancer aussi bien sur le plan des idées que celui des  actions, sur la voie de la construction de communautés sûres.

 

Un commentaire. Dernier par see le 10-09-2013 à 19h53 - Permalien - Partager
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