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TRACASSERIES POLICIERES A MBUJIMAYI Posté le Lundi 28 Avril 2008 à 17h56

 
Le cri d'alarme vient des hôteliers eux-mêmes. Ils s'insurgent contre le comportement des éléments de la police de l'unité antiviolences sexuelles affectés dans leurs établissements. Selon le président des hôteliers du Kasaï Oriental, les policiers de cette unité arrêtent illégalement des clients qu'ils trouvent dans des chambres d'hôtel au motif qu'ils se livrent à l'exploitation d'enfants à des fins sexuelles. Il ajoute que ces policiers arrêtent même des personnes âgées à qui ils infligent des amendes sans aucun jugement, rapporte radiookapi.net

La conséquence, d'après la source, depuis lors, les hôteliers enregistrent des manque à gagner, la clientèle devenant de plus en plus rare à cause de ces tracasseries. « Le constat est amer, les policiers rançonnent les gens, ils arrêtent, tirent nos clients dans les chambres, même lorsque ceux-ci ont des compagnes de 27 ans, 32 ans, 35 ans. Donc, c'est un manque à gagner pour nous. Quand ils les prennent, les client sont obligés de négocier leur libération et après ces policiers disparaissent », s'est plaint Raphaël Tshombe, président des hôteliers du Kasaï-Oriental. « Nous ne disons pas qu'on doit supprimer l'unité de la police antiviolences sexuelles. Nous voulons que ses éléments soient associés à ceux de l'ANR, de la DGM et des représentants des hôteliers pour que nous puissions constater les flagrances là où il y en a », a-t-il suggéré.

En réaction, le commandant de l'Unité antiviolence sexuelle affirme que les cas tels que dénoncés étaient commis par des policiers égarés ne faisant pas partie de son unité. Pour couper court à ces dérapages, il a retiré momentanément les ordres de mission de la circulation.

 

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