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Berdelle & Flims

Flims et berdellements

Massacre à la sulfateuse Posté le Mercredi 25 Octobre 2006 à 19h30
Image
 
Commando massacre
 
(rien que l'affiche vaut de l'or!!!)
 
Massacre à la sulfateuse
 
 
Par où commencer... Ce film est tellement riche qu'il est difficile d'être conçis. Il est aussi difficile de trouver un bon film qu'un excrèment cinématographique qui en vaille la peine. En ce qui concerne Commando Massacre, on est assez proche du bijou nauséabond. Tout y est tellement mal foutu et si mal amené qu'on ne s'ennuie pas un instant. Pas une longueur, tout y est délectable.
 
Commençons d'abord par le montage, qui se limite bien souvent à un champ / contrechamp (je tire / ils tombent), sauf pour les scènes plus calmes ou un long plan fixe est préféré; ce qui permet de savourer ces décors superbes, souvent too much. Peut-être un simple problème de rush, mais... Ces aborigènes, tout droit sortis de la tribu de Raoni, qui courent pour se planquer en pleine guerre du Vietnam, c'était voulu ?
 
Petite parenthèse sur les idéologies politiques du film... Assez basique : les cocos sont sadiques, les américains sont mimis. Pour un film de 1986,on s'en serait douté.
 
Je passerai sur les répliques viriles façon Chuck Norris ("Si j'ai un conseil à vous donner Sanders, c'est de fermer votre grande gueule") qui jallonent le film et le jeu des acteurs d'une sobriété relative, surtout lorsqu'il s'agit d'investir une caserne ennemie avec discrétion.
 
Je ne vais pas trop m'attarder sur les nombreux effets pyrotechniques (qui ne sont finalement pas trop mal fait), mais plutôt sur les flingues magiques (1er plan : le gars tire un coup de Riot-Gun / 2eme plan : entre 3 et 7 victimes tombent). Quels as...
 
Là où ça se corse (eh oui...), c'est au niveau du scénario: après l'avoir vu près d'une dizaine de fois, je n'ai toujours pas compris certaines choses. On va tenter de résumer tout ça sans trop se perdre.
 
Au Vietnam : assez classique. Il y a les gentils américains et les méchants viêts aidés des russes.
 
- Les agents ricains Cotter et Sanders sont envoyés au Vietnam pendant la guerre.
- Lors d'une mission de sauvetage, Cotter est abattu par un agent russe (Ivanovitch), alors qu'il allait s'échapper en hélicoptère avec Sanders.
- Cotter, n'étant que blessé, est récupéré par Ivanovitch.
 
Dix années passent : d'ailleurs, tous les acteurs sont teints en gris pour marquer le coup (juque là, tout va bien, maintenant ça va se corser...).
 
- Sanders est relax chez lui sous ses trophés de chasse (mention spéciale à la tête d'éléphant empaillé, cerné de crânes de gazelles et d'antilopes).(z'ont grillés le reste du budget pour décorer cette cheminée!! j'adore!!)
- Les russes ont mis au point une puce bio-électronique ( ! ) dans le cerveau de Cotter, ce qui le transforme en robot-tueur à télécommande (conservée par Ivanovitch bien entendu).
- Pour faire un test, on envoit Cotter tuer sa famille qui l'attend toujours (Sa femme n'est pas surprise de le voir débarquer après 10 ans d'absence) et celle de Sanders (ça tombe bien, elles dînaient ensembles... manque juste Sanders, heureusement pour lui...) 
- Cotter repart ensuite s'entraîner au Cambodge.
- Pendant ce temps, Sanders devient un agent de la CIA et s'entraîne tranquillos jusqu'à ce qu'on l'envoit au Cambodge pour tuer Cotter.
 
Au Cambodge, nouvelles séries de flingues magiques et d'explosions de statues made in Taïwan pour faire bien.
 
- Sanders massacre le camp d'entraînement (vu le nombre de morts, il doit y avoir entre 150 et 250 figurants, bien qu'en fait, il doit juste y avoir une douzaine de cascadeurs qui se partagent les colonnes de la rubrique nécrologique locale).
- Cotter et Ivanovitch s'échappent (ils sont les seuls survivants).
- Sanders torture le chef du camp et apprend que les deux zouaves sont partis pour le Vénézuela (ou au Salvador; ça change plusieurs fois, mais on s'en fout, on situe que c'est par là...) pour - accrochez-vous - assassiner le Pape (qui est en visite en Amérique du Sud) et déstabisliser la religion chrétienne, avant de tuer le président des Etats-Unis.
 
En route pour l'Amérique du Sud.
 
- Sanders se retrouve sur un bateau (plutôt une barque) et se fait récupérer par Barbara, agent double au service de la CIA, qui le fait rentrer dans le camp ennemi où se trouvent nos deux lascars, Ivanovitch et Cotter (ah oui ! Cotter se fait maintenant appeler Zimmerman pour passer inaperçu). Le gérant du camp est un barbu républicain du nom d'Enrique.
- Pendant le trajet, Barbara et Sanders prendront tout de même la peine de s'envoyer en l'air (il fallait bien placer l'inévitable paire de seins de ce genre de films). (et le on se dit "vous", on baise et on se tutoie...à l'américaine).
 
Au Vénézuela, ça va moins flinguer qu'avant, mais surtout exploser le moindre baraquement. Coup de chance pour Sanders et Barbara, le camp fortifié d'Enrique est infesté d'agents doubles et de partisans anti-Enrique (mais ils se font tous passer pour des potes au barbu jusqu'à la battaille finale).
 
- Cotter tire à toute berzingue sur un évêque (ou je-ne-sais-quoi car non, ce n'est pas le Pape !) lors d'une grande manifestation religieuse (il fait quelques autres victimes au passage). 
- Malgré l'agilité de Barbara à se faire passer pour une coco pure souche, elle se fait démasquer, ainsi que Sanders.
- Sanders se fait attacher et tapper dessus pendant que Barbara est sodomisée par un Enrique en verve.
- Barbara parvient à se libérer et à poignarder Enrique, puis libère Sanders.
- Les anti-Enrique et autres agents doubles rejoignent Sanders et Barbara : ça tire et ça vole en éclats dans tous les sens.
- Combat final entre Sanders et Cotter. Cotter chute, se cogne la tête et revient à lui - flashback du Vietnam : "Sanders, mon ami !!! L'hélicoptèrrrrrreeee !!! Où est l'hélicoptère ?!?".
- Ivanovitch descend Cotter qui ne répond plus aux commandes, ainsi que Barbara (merci d'être passée...) sous les yeux de Sanders.
- Sanders tue Ivanovitch d'une balle dans la tête et repart du camp en cendres. Fin.
 
Pfiou, non, mais franchement... En plus, John Dresden (Cotter) et Max Thayer (Sanders) ont tous les deux la quarantaine bien sonnée... Pas un peu vieux pour faire des âneries pareilles ? Le pire est qu'on en demanderait un Director's Cut et des dizaines de bonus.
 
PS : Merci de me contacter si vous avez la VHS de ce film dans une poubelle quelconque, je suis preneur !
Un commentaire. Dernier par fabricants de jouets traditionnels le 14-07-2013 à 10h29 - Permalien - Partager
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