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Berdelle & Flims

Flims et berdellements

Survivor au pays des kangourous Posté le Mercredi 10 Janvier 2007 à 18h35
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Wolf creek
 
 
"Le film que vous allez voir est basé sur des faits réels." On la connait celle-là, mais mis à part Massacre à la Tronçonneuse, ça ne fait pas des masses d'effets. Des promesses, des promesses, toujours des promesses... Et pourtant. à l'instar d'une grosse bêtise comme Hostel (Si tarantino dit que c'est bien, il faut se méfier...), ce Wolf Creek démarre avec des jeunes en voyage, loin de chez eux et des autochtones pour le moins bizarres.
 
Nous voici donc en compagnie de Kristy et Lise, deux charmantes anglaises d'une vingtaine d'années en vacances en Australie, et de Ben, un jeune australien un peu frimeur mais pas bien méchant. Ca déconne sec, ça fait la fête dans un monde Sex & Pop Music puis ça se décide : ils vont aller faire un tour tous les trois à Wolf Creek, vestige du crash d'une gigantesque météorite. Allez hop, c'est dit, on loue une bagnole et c'est parti ! On s'arrête de temps en temps en chemin pour camper et faire ami-ami avec les autochtones du coin, mais manque de chance, le seul contact sera une proposition de partouse par des ex-taulards dans un hameau perdu.
 
On en arrive enfin au site nommé Wolf Creek, une sorte de réserve naturelle sèche et sauvage, où nos trois jeunes gens se balladent allègrement. Au moment de repartir, impossible de faire démarrer la voiture et les montres ne marchent plus ! On pense tout de suite aux Gendarmes et les Extra-Terrestres ! De plus, on a eu pas mal d'indices sur la possible apparition des ptits hommes verts depuis le début du film ! Que va-t-il donc arriver ?
 
Facile : un pick-up sort de la nuit et un gaillard vient à leur rescousse. Pas que le gaillard ait l'air méchant, non, que du contraire: "J'peux pas réparer c'tas de ferraille ici, les enfants et j'habit' d'loin de là, tout c'qu'j'peux faire, c'est d'vous r'morquer jusqu'chez moi et réparer ça pour d'main matin !" Bah tout va bien... Seulement, le lendemain matin, Lise se réveille dans une remise, attachée et baillonée. Là, on sent que les E.T. sont déjà loin et qu'ils vont être remplacés par le bouseux sadique. Ca ne rate pas : alors qu'elle se libère et s'échappe, un cri retentit. Lise s'approche de la vitre et aperçoit notre ami bouseux, Oncle Mickael qui torture sa copine Kristy à grands renforts de répliques cyniques d'un très bon cru (je veux dire par là que le goût est douteux...). Lise arrive à blesser le sadique et s'échappe à bord d'une jeep avec sa copine, mais sont vite rattrappées par le vilain de service. Elles finiront par le devancer pour revenir dans l'antre du bourreau pour tomber de découvertes inquiètantes en découvertes macabres (des corps lacérés, des photos de victimes,...) Pas de chance pour Lise, elle se fera poignarder par l'Oncle Micky pendant que Kristy s'échappe.
 
Le chasseur ne se laissera pas aller à laisser un témoin en vie. Il poursuivra façon Mad Max la pauvre fille puis l'abattra aussi singulièrement qu'un kangourou. Retour ensuite sur le petit Ben dont on n'a plus entendu parler depuis un moment. Tout va bien pour lui, il a réussit à se libèrer de la croix sur laquelle il était cloué (On voit d'ailleurs qu'il a un peu mal, mais vu qu'un corps crucifié siège à côté de lui, le bas de la taille bouffé, il avait plutôt intèrêt à se barrer... De plus, les Rottweilers dans leurs cages ont l'air affamés...) et tente de s'échapper à travers le désert australien où on le récupèrera finalement, dans un sal état, mais vivant.
 
Clap clap clap ! Bien dommage que le genre compte d'innombrables films du même style mais rares sont ceux qui laissent une impression de malaise, tout en gardant un certain humour noir emprunt de cynisme. Les clins d'oeil à Mad Max et Crocodile Dundee (oui, oui, il fallait le faire !) sont nombreux et on a mal pour les victimes du psychopathe. Pas vraiment de gore ici, mais tout est suggéré. Ceci dit, ce n'est pas non plus la Mélodie du Bonheur : les dialogues sont crus mais de circonstance.
 
Greg McLean, le réalisateur de cette petite merveille, fait partie des réalisateurs du Splat Pack où l'on retrouve Alexandre Aja (La Colline à des Yeux, Haute-Tension), Rob Zombie, Eli Roth (Cabin Fever, Donnie Darko) et le tandem Bousman / Wan à la base de la série Saw. On aura compris...
 
Depuis quelques temps, le cinéma australien sort des films fantastiques d'une qualité exemplaire : Wolf Creek ne dénotera en rien cette affirmation.
5 commentaires. Dernier par un simple divertissement le 14-07-2013 à 10h21 - Permalien - Partager
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