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Exploration existentielle

Notre chemin de vie

Interprétation sur la nature humaine Publié le Vendredi 12 Septembre 2008 à 16:47:54

" Tous défférents et pourtant tous égaux devant la complexité de notre existence. Que de passage, quel sens donner à notre vie ? Tant et tant d'interrogations... Cependant ne négligeons pas l'instant présent, il nous appartient, alors ne le gâchons pas..."


Forces et pensées qui nous guident au cours de notre vie terrestre ….

 
Pour mieux comprendre la nature humaine et par conséquent, se connaître soi-même, il vous sera essentiel de franchir :

A)  La première étape :

- auto-évaluation de soi, cerner les points forts et les points faibles, analyser son caractère ;

B)  La Seconde étape :

- il faut savoir faire preuve de raisonnement, de sagesse, prendre du recul quelques fois pour mieux avancer, pour mieux affronter l'inacceptable, s'isoler pour mieux réfléchir ;

C)  Troisième étape :

- il faut garder les pieds sur terre, être rationaliste, solidaire et ne pas rester indifférent à l'égard du monde qui nous entoure ;

 D)  Quatrième étape :

 - savoir jongler entre la seconde et la troisième étape en l'adaptant à notre personnalité (contenu dans la première étape) ;

 
- trouver le juste équilibre propre à chacun dans la limite de ses possibilités.

Voici quelques exemples pour illustration :

 A)  connaissance de soi :

 Le principe fondamental est de commencer à s'accepter tels que nous sommes avec nos qualités et nos défauts.

Il est important de s'aimer soi-même pour aimer les autres ; de s'accepter soi-même pour accepter les autres…. 

Il faut noter que votre auto-évaluation peut changer au fil du temps, et qu'il est donc nécessaire de la renouveler autant de fois que vous le jugerez utile car notre état d'esprit est tributaire de notre état de santé du moment, de notre qualité de vie présente, des évènements qui nous entourent. Evènements, pour lesquels vous avez un rôle actif si vous en êtes acteur, si ceux-ci font appel à votre initiative ; ou bien un rôle passif, caractérisé par le fait de subir, d'éprouver si ceux-ci font uniquement appel à vos émotions, à votre conscience.

Toutefois les grands traits de caractère persistent et c'est ce qui nous permet de pouvoir nous situer par rapport aux autres, car nous sommes tous différents.

 Pour vous aidez voici une analyse succincte sur les personnes dites de caractère rancunier.

Ces personnes sont très reconnaissables, elles se comportent de manière répétitive en victimes et reportent vers autrui l'objet de leur détresse. Elles ressentent une certaine satisfaction à rendre coupables les autres de leur mal-être.

Les causes sont multiples, les principales sont dues à une blessure dans l'enfance qui ne s'est pas refermée à l'âge adulte. (Ceci peut être représenté par un manque d'affection, une humiliation, une offense à sa dignité de courte ou longue durée mais trop douloureuse pour le caractère de la personne qui l'a subit). Sachez que ces individus pardonnent difficilement, ils ne font pas d'eux-mêmes un travail sur leur propre personne, le plus souvent ils vous demandent de vous adapter à leur personnalité et de céder à leur bon vouloir, un peu comme une sorte de revanche.

Le message est clair, apprenez à vous connaître et vous saurez qui vous êtes et pourquoi vous agissez de telle ou telle manière, c'est ensuite que vous pourrez analyser la situation avec plus d'exactitude et agir avec discernement.

En voici  une autre approche personnelle :

« Personnes vindicatives, accordez-vous un temps de réflexion. Votre ennemi n'en serait-il point fort aise, que vous pensiez encore à lui ? N'êtes-vous point en train inconsciemment de donner de l'importance à l'acte qui l'a conduit à vous nuire ? C'est un peu comme si vous entreteniez le mal que l'on vous a fait en continuant à vous torturer l'esprit.

N'existe-t-il point des manières plus constructives pour dépenser cette énergie ?... » .

Soit, pour ces personnes, n'hésitez pas à insister sur la première étape, ainsi de vos actes en découleront plus de raisonnement et de sagesse (Seconde étape).

 
B) Prendre du recul :

Se préserver soi-même, c'est aussi protéger ceux qu'on aime. L'on ne peut pas porter tous les malheurs du monde sur notre dos ….

Une sensibilité mal maîtrisée, vous porte vers une incompréhension face à l'injustice, au devant de la bêtise humaine, de l'hypocrisie, de la méchanceté gratuite, de la haine, de la lâcheté …, et peut provoquer la colère, le mépris, un esprit de vengeance. Vous prendrez alors un visage renfrogné qui repoussera même les gens bien intentionnés. C'est le principe même de la spirale, du chaos…

Ne vous surchargez pas de ressentiments qui ne feraient que parasiter votre vie.

C'est pour cela qu'il est nécessaire de prendre de la distance, de faire une analyse complète et profonde.

Ne négligez pas la seconde étape, celle-ci vous permettra d'éviter vous l'avez compris de faire des erreurs.

Au devant d'un événement, nos émotions sont misent irréversiblement à l'épreuve. C'est à ce moment là qu'il faut s'assurer qu'elles soient exprimées dans de justes proportions, que la cause en justifie leurs effets.  Notre capacité de réagir ne doit pas conduire à notre perte.

Certains, vifs d'esprit, éprouverons peut-être plus de facilité, pour d'autres cela nécessite plus de temps. Toutefois, ce n'est pas une tâche facile de savoir faire preuve instantanément de maîtrise.

Pour notre besoin, vous conviendrez que la colère n'est pas toujours bonne conseillère, c'est pour cela que nous devons savoir faire preuve d'habileté.

Une bonne action résulte toujours d'un jugement réfléchi, perspicace où la raison l'emporte.

  
C) Conscience – courage – solidarité et compassion :

 Si la santé ou notre statut nous le permet, savoir laisser son égoïsme, ses faiblesses de côté. Pouvoir partager, savoir réagir par la pensée face aux événements extérieurs qui nous insurgent ou quelques fois par des actes réfléchis, par exemple, auprès de personnes en détresse.

Il est hasardeux de franchir cette étape si vous avez négligé la première et la seconde. Soyons simplement prudents, celle-ci peut représenter un danger insidieux et perfide (ce qui ne veut pas dire que nous devons rester de parfaits individualistes).

Dans un premier temps, il s'agit d'un travail sur soi, dans un second, on ressent, on capte les événements extérieurs, on analyse, dans un troisième, on renvoie l'effet produit, on réagit.

 
D)  L'équilibre :

C'est tout un art, je le conçois, mais c'est la solution qui vous permettra de mettre en symbiose les trois premières étapes.

Exemple chez l'Homme : soyez humble, avec une petite touche d'orgueil, vous aurez que plus de crédibilité face à autrui. (Trop d'humilité est un signe de faiblesse – trop d'orgueil est un signe de vanité).

Certes attachez d'avantage d'importance à vos bons côtés que vous soyez généreux, spirituel, tolérant, altruiste, pacifique, sociale, gentil, sensible, aimable, optimiste, etc. mais soyez responsable et conscient. Sachez peser le pour et le contre dans le bon, comme dans le mauvais. Certains côtés négatifs peuvent être bannis là où ils n'émanent rien de constructif mais cela dépend des critères de situation et bien sûr du degré d'importance.

Exemple, parmi ces quelques adjectifs : incrédule, brutal, fanatique, grossier, introverti, violent, méchant, fantoche, médisant, méfiant, haineux, hypocrite, lâche, irascible, bon vivant, égoïste, indifférant, dure, misanthrope, cruel, caractériel, fragile etc., la plus part sont à éviter, car ils représentent des extrêmes et un réel danger pour l'humanité, d'autres, peuvent être utilisés à bon escient et à petite dose pour rétablir un équilibre.

La nature a besoin de la pluie et du soleil pour exister, l'homme a besoin du bien et du mal (du ying et du yang) pour survivre.

C'est très simple à la compréhension : Plus vous affichez un caractère effacé, plus on vous utilise, on vous humilie, on pense pour vous. Plus vous donnez, plus l'on vous sollicite. Également à l'inverse plus vous êtes méchant et perfide, plus on vous évite, on vous renie, ou vous attirerez une quantité de faux amis faibles et lâches.

Enfin, plus vous penchez d'un côté, plus il est difficile de rétablir le juste équilibre quelle que soit sa tendance.

Trouvez le juste équilibre, soyez affable et soyez prudent ;

 « la prudence est l'attitude d'esprit de celui qui réfléchissant à la portée et aux conséquences de ses actes, prend ses dispositions pour éviter des erreurs, des malheurs possibles, s'abstient de tout ce qui pourrait être source de dommage ».

La nature elle-même est rebelle, la vie sur terre est un combat, comment un être uniquement bon peut-il survivre ?

Pour être fidèle à une pensée universelle : « l'on pense quasiment tous que ce sont les meilleurs qui partent les premiers ».

Non, la mort ne porte pas de préférence. Il y a, je pense, deux explications à cela :

1/ La perte d'une personne bonne, attirante, chère est douloureuse à l'inverse de la mémoire des autres qu'on porte volontiers aux oubliettes.

2/ L'on n'est pas si éloignés de nos amis les bêtes. Dans la nature le plus faible que nous qualifions aussi de plus gentil se fait bouffer en premier. Le plus fragile en conséquence trépasse plus tôt. Force est de constater que le plus féroce est donc le plus résistant.

Il y a, heureusement, une différence chez l'homme : la conscience, la pensée (nous ne sommes pas uniquement guidé par nos sens et notre instinct). C'est à vous qu'appartient d'inverser la tendance !

Aussi, j'insiste sur le fait que se préserver soi-même contre les agressions est déjà une tâche et non des moindres.

Si vous affichez un caractère philanthrope, altruiste, c'est tout en votre honneur, toutefois assurez-vous d'être bien armé, en conséquence, d'être à la hauteur de vos actes.

On a toujours les défauts de nos qualités et les qualités de nos défauts, ici, vous comprenez que nous avons besoin des deux pour atteindre un idéal.

Ceci dit, pas n'importe comment.

Ma représentation d'une personne équilibrée pourrait représenter une courbe oscillante entre le bien et le mal et non pas une simple ligne droite, (cette dernière représenterait plutôt l'hypothétique « parfait »).

Rechercher votre équilibre. Celui-ci est un cheminement guidé par vos pensées et par vos actes. Il se trouve par l'effort, le courage, la volonté et la foi (*).

 (*) Oui, la Foi, représentant l'Amour et l'espérance… Pour mieux résister à la vie, n'est-il pas plus difficile d'être athée ici bas que de croire ?

« La Foi est très bonne conseillère, elle vous apporte soutient et réconfort lorsque vous en avez le plus besoin.

La Foi calme les doutes sur l'existence de l'Homme et les peurs du lendemain.

La Foi vous aide à rester humble.

Aussi, il devient plus facile d'accepter qu'ici bas tout soit éphémère, tout soit à parfaire, rien n'est acquis d'avance, rien n'est éternel, rien n'est parfait, rien n'est stable, tout est en perpétuel changement et mouvement.

 La Foi vous aide à évoluer dans le bon sens, à aller dans le droit chemin, à garder votre âme d'enfant, à admettre vos erreurs, à corriger vos lacunes, à rester digne, à aimer et tolérer votre prochain.

C'est un don gratuit à la portée de chacun, c'est une force, … ».

Dans tout les cas, la croyance, la spiritualité représentent un besoin essentiel pour la plus part d'entres nous. Et, même pour ceux qui se disent « athées », depuis le début de l'humanité, l'homme aspire à l'immortalité. C'est pourquoi nous dissocions notre enveloppe terrestre de notre âme (immatérielle) qu'elle enferme. Nous ne sommes tout simplement pas conçus pour mourir.

Nul obligation d'appartenir à un mouvement religieux pour vivre sa foi, certaines religions de partage et de tolérence nous apporte bon enseignement, toutefois c'est toujours dans les actes du quotidien qu'elle se traduit et gagne toute sa valeur.

D'après le sens de mes pensées, le « parfait » ici bas de toute façon ne se trouve n'y plus dans l'Homme, que dans tout autre être vivant et certainement pas dans la Nature  à la fois si accueillante et si hostile.

 « J'aurais tendance à dire que chaque événement attire son contraire, l'on dit bien, le malheur des uns fait le bonheur des autres ; lorsque vous créez le bien autour de vous, le mal ne s'en inspire t-il pas ?...».

Cette contradiction n'est pas seulement le propre de l'Homme, comme je l'affirme ci-dessus :
- C'est le principe même de la Nature : lorsque qu'un pays connaît la sècheresse, le voisin est submergé par les eaux ….

- C'est le principe même de l'existante, de toutes vies terrestres.

- En fait, il n'y a pas de vie sans mort ; il n'y a pas de bien sans mal.

Si vous aspirez à un monde meilleur, tout est une question « d'Équilibre » de "juste" équilibre, en sachant donc bien, vous l'avez compris que tout excès crée irréversiblement un déséquilibre.

Ce n'est pas une fatalité ! Bannissez ce regard pessimiste, ne baissez pas les bras, optimisez en disant : c'est une évidence, je vais agir en conséquence !

Faites preuve d'humilité, de sagesse, de raisonnement, acceptez que nous sommes, nous-mêmes, coupables de notre malheur et que nous sommes, nous-mêmes, responsables de notre bonheur.

Notre mère, notre Terre d'accueil, est certes également impliquée dans ce phénomène de cause à effet, de part les catastrophes naturelles. « C'est comme si vous voulions bâtir du solide sur des sables mouvants ». Toutefois, en échange, lorsqu'on la respecte, lorsque l'on sait l'apprivoiser, lorsque l'on sait la cultiver, elle nous ouvre son cœur et nous apporte toutes ses richesses indénombrables, Elle nous permet  tout simplement d'exister. Allons bon, nous sommes bien obligés de l'accepter telle qu'elle est, avec ses qualités et ses défauts, et qui tend à créer ainsi un équilibre. Faites-en de même avec vous en évitant donc les excès.

L'Homme a trop souvent tendance à trouver un fautif quand tout ne va pas comme il souhaiterait que cela aille. Un exemple simple et très parlant, il a souvent tendance à faire reposer tous les maux de la terre sur les épaules de Dieu. C'est un chemin de facilité, ne trouvez-vous pas ? Comportement que je qualifierais de puéril.

Exemple de société : face aux politiques et aux religions extrémistes, Dieu est tout simplement utilisé à des fins malhonnêtes, perverses et corrompues ; n'est-il pas là question de l'œuvre de l'Homme et non de celle de Dieu.

Si, quelques fois, faire partie de la race humaine vous indigne, vous répugne, vous inspire du mépris, vous devez combattre avec votre cœur dans la volonté unique de ne pas salir davantage cette race déjà fortement corrompue par le mal.

Gardez la tête haute, soyez déterminé, sachez que vous avez toujours le choix entre le bien et le mal car le propre de l'être humain est la conscience, la faculté de pensée, la faculté de pouvoir faire la différence. Ne rajoutons du mal là où il y en a déjà, dans l'unique espoir et volonté que le bien est une force supérieure qui n'a point d'égal.

Si vous êtes un être de valeur, équilibré dans votre tête et dans vos actes, soyez fière de ce que vous représentez.

Vous trouvez ces propos utopistes, c'est tout à fait louable, voire très compréhensible, il est évident que c'est à force de persévérance que l'on peut obtenir des résultats positifs, un noble dessein ne suffit toujours, il doit s'armer de courage, de force et de résolution. Nous avons le choix entre plusieurs directions, c'est ce qui fait de nous des êtres à part.

Interrogations sur la nature humaine : « l'être serait t'il conditionné depuis sa naissance de par l'environnement hostile qui l'entoure et s'adapterait t'il en  conséquences, physiologiquement, physiquement et psychologiquement ?...».

Certainement, toutefois l'Homme, d'après moi est l'une des sources principale de sa détresse. La seconde si vous l'avez compris est certainement celle d'exister sur cette Terre. 

En cela, la question de la naissance de l'humanité s'est toujours posée et reste encore en suspend aujourd'hui, la preuve, sont les nombreuses réponses incomplètes, imprécises et très hypothétiques qui en débattent et qui en débattront encore longtemps.

Pourquoi, chercher trop loin, la solution est peut-être simplement en soi, qui sait !?…

Enfin, cette question se posera encore peut-être jusqu'à la nuit des temps, alors soyez indulgents, puisque vous êtes là, sachez vivre du mieux possible


QUELQUES CITATIONS par Ch. MAGNAN :           

 
Connaître ses limites, c'est se préserver…

Connaître ses possibilités, c'est ne pas se gâcher…

Savoir rester objectif avec soi-même, c'est ne pas se mentir…

Accepter ses choix, c'est être responsable de ses actes…


Notre passé construit notre présent et ce dernier notre avenir...

L'Art de bien vivre, c'est tirer bon enseignement de nos expériences passées

dans le bon, comme dans le mauvais...

Ayons la volonté de poursuivre vaillamment nos expériences positives ...

Ayons le courage de corriger nos actes négatifs afin de ne pas reproduir les mêmes erreurs...

Combattre dignement les épreuves nous rend plus forts...

Notre paresse nous rend vulnérable...

L'espérence aide à mieux vivre, sachons la cultiver de notre mieux...

 

 

QUELQUES EXTRAITS POÉTIQUES

AUTEUR : Chantal MAGNAN

 

«  La liberté d'expression vie lorsque l'on a découvert sa force intérieure »

 
«  Telle une pensée qui s'éveille, une vie qui s'épanouie, au plus profond d'elle-même, elle dévoile son cœur, aux quatre vents jaillira, la saveur de ses semences »

 
«  Lorsque votre imagination vous pousse vers des rêves sans fin, la Vie, elle, vous tourne vers un tout autre chemin »

 
« … Restons rationnels au devant de nos prouesses, conservons dignement les limites de nos promesses… »

 
«  N'avons-nous besoin que par principe de la simple parole qui est « Merci ». N'attendons-nous pas plus de nos services, il en serait si noble qu'elle nous suffise. Nous savons que trop mal baser notre bienséance, qui n'est autre que l'image d'une courtoisie qui à long terme s'alourdit, de bien viles accoutumances. … . Pourrions-nous l'écrire en bon penseur ? Oui, que nous sommes de bien mauvais serviteurs. Seulement, sachons que pareils faits ne peuvent se cultiver sans engrais, que si nous n'y mettons pas tout notre cœur, nous ne recevrons nul autre que notre reflet »

 
«  … Quoi de pire que de se sentir mal aimé, alors qu'il ne vous reste plus de vivres, car que d'en avoir voulu trop donner, pour vous, vous en ayez même oublié de vivre »

 
« … Laisse un bâton aux marcheurs épuisés, de la chaleur aux visiteurs affolés, de l'Amour pour les cœurs démunis, des étoiles pour les nuits infinies… »

 
« Vie qui m'offre l'existence et pourtant si rebelle, empoigne mes douleurs et va-t'en par delà les saisons, dois-je supporter plus longtemps ton humiliation que tu t'accroches à moi plus fidèle que jamais … . »

 
« Rassasié, tu as dévoré tout l'Amour autour de toi, abandonné la vertu et le royaume de la foi, cet abîme où tu plonges, cette obscurité que tu blâmes, l'hésitation qui t'abrite, aussi tranchante qu'une lame, c'est enfin que tu te retournes face à tes lois, incurables déchets de tes envies de Roi. »

 
« Quand tu t'engages à dire des mots, méfies-toi que tes paroles ne te rongent, ne recule pas devant l'effroi mais devant le mensonge … . »

 
« Oh, sagesse de l'esprit où vont semer tes sens, que j'en aille cueillir l'huile de mon essence… . »

 
« Amour … bien que la gratuité de ce don t'en face libre arbitre, sans quoi il ne serait pas tant convoité, n'oublies pas ses règles incontestables … . »

 
« Amour … tu es beauté rare et trésor ultime, en permanent danger que mal te brise, tu es tel un outil travaillé en toute âme, exposé à nu et aux regards perfides, tu attends que mains pures se mettent à la tâche. »

 
« Amour … tous se l'arrache à même convoitise, tous s'en veulent régaler de sa chair exquise, tous s'en réclame en terre conquise, tous ainsi, à perte s'enlisent. »

 
« Amour … si beau que l'on t'a violé, si pure que l'on t'a sali, de ta vertu déchirée l'on t'a tout pris quand même à plus donner on t'en reproche le pis. »

 
« Ne reprochons pas le poids des gens alors que notre générosité fût trop féconde, que de trop les chérir, nous en ayons fabriqué de parfaits receveurs, oubliant notre présence, ne la sublimant que lorsque est venue notre heure »

 
«  Quand l'euphorie des hommes nous entraîne, il est dur de rester soi-même. Quand la vie est trop laide, quand ses murs se referment, comment rester soi-même ? Garde-toi une autre image, ferme les yeux et regarde où te mène ton courage. Ne goûte pas ta haine, le malheur est la laine de celui qui méprise, son règne est orgueil et la Foi ton recueil. »

  

Bonne lecture, bonne réflexion et bon travail à vous…

 
Avec toute mon affection,

 
Chantal.


Afficher les 6 commentaires. Dernier par la boutique Jeux et Jouets le 29-07-2013 à 09h16 - Permalien - Partager