Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Nouvelle Vision

Un avenir prospère, c'est possible!!

Bénis soient les régimes dictatoriaux Posté le Jeudi 22 Mai 2008 à 22h04

La légion saute sur Kolwezi!!

Tout le monde se souvient de cette fameuse opération et du film qui a été malgistralement interprété.

Aujourd'hui, l'histoire se répète en prenant une autre forme...Le président français est annoncé en Angola.

Véritable politique de rupture ou simple consécration des régimes dictatoriaux africains par la France?

1 an après son accéssion à la magistrature suprême de son pays, après le Gabon, le Sénégal et autres, l'avion de Nicolas SARKOZY s'arrête en Angola.

Le commentaire qui suit détaille davantage ce "pélérinage sarkosiste".

 

 

Sarkozy attendu dans la capitale de l'Angolagate




Le président français Nicolas Sarkozy est attendu le 23 mai prochain en Angola pour rompre avec les années de froid diplomatique qui avaient découlé de l'affaire de l'Angolagate. Il entend ainsi réchauffer les liens entre les deux pays et en faire un modèle de nouvelles relations franco-africaines "décomplexées".

Annoncé en février puis reporté, ce séjour express à Luanda constitue la première étape du train de la réconciliation lancé par le président français pour solder les contentieux accumulés par la France en Afrique, en attendant d'autres arrêts plus délicats souhaités en Côte d'Ivoire ou au Rwanda.


Depuis la visite de Jacques Chirac en 1998, les relations entre Paris et Luanda étaient polluées par l'enquête ouverte par la justice française sur des ventes d'armes, entre 1993 et 2000, au président angolais José Eduardo Dos Santos, alors en guerre contre les rebelles de l'Unita de Jonas Savimbi.


Même s'il n'est pas formellement poursuivi dans le procès qui s'ouvre en octobre à Paris, le numéro un angolais a fort peu apprécié d'être associé à cette affaire. "L'Angola a été traité de manière indigne, accusé de trafic d'armes alors qu'il s'agissait d'acquisitions régulières d'armements par un Etat légitime et souverain", s'offusquait récemment le ministre angolais des Affaires étrangères Joao Miranda.


"Dos Santos était persuadé que ces ventes d'armes avaient le feu vert de la France", note un connaisseur du dossier, "il en a beaucoup voulu à Jacques Chirac et à ses ministres de l'avoir laissé traîner dans l'opprobre".


L'ire angolaise fut telle que seule l'arrivée d'un nouveau président en mai 2007 a pu débloquer la situation. Huit mois après avoir renoué à New York avec son homologue angolais, Nicolas Sarkozy vient donc consacrer à Luanda la reprise de la coopération entre les deux pays.

"Nous avons beaucoup d'intérêts avec l'Angola", avoue-t-on à l'Elysée. "C'est une puissance régionale qui joue un rôle stratégique dans la stabilité de toute l'Afrique centrale. Et aussi un pays en pleine reconstruction que nous souhaitons aider sur la voie de son développement".

Luanda est ainsi intervenue de façon décisive à la fin des années 1990 pour soutenir les régimes menacés des deux Congo voisins. Surtout, le marché de la reconstruction du deuxième producteur de brut d'Afrique subsaharienne, dévasté par 27 ans de guerre civile, attise les convoitises.


Vendredi, la France et l'Angola doivent parapher un accord-cadre sur la protection des investissements, annonce-t-on à Paris. En outre, Thales doit y signer un contrat de télécommunications et Total, numéro 2 du marché pétrolier local, y annoncer la construction à ses frais de quatre lycées.


"Si ne nous interdisons pas d'en faire, l'objectif de cette visite n'est pas les affaires, mais plutôt la politique", module un diplomate.


A l'heure où la France peine à rompre avec la "Françafrique", Paris souhaite ériger l'Angola en "modèle" de sa nouvelle relation avec les pays africains. "Un partenariat décomplexé, d'égal à égal et donnant-donnant", résume-t-on à l'Elysée, "la poignée de main plutôt que la main tendue".


Peu convaincues, les ONG n'ont vu dans ce voyage présidentiel que "la continuation d'une politique (...) sacrifiant la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l'Homme", selon Survie.

"Malgré le pétrole et les diamants, la population en Angola reste très pauvre et la corruption y est endémique", déplore Sarah Wykes, de l'ONG Global Witness. "Nous espérons que Nicolas Sarkozy y plaidera aussi, un peu, pour la transparence et le bon déroulement des prochaines élections" législatives.

Publié le 21 mai 2008.



 

La diplomatie française déroule le tapis rouge aux entreprises françaises en Afrique

SURVIE

Politique France-Afrique Business et dictatures

Alors que le secrétaire d’Etat à la Coopération Alain Joyandet se rend au Congo les mercredi et jeudi 21 et 22 mai prochains pour inaugurer une nouvelle plateforme pétrolière de Total, et qu’il rejoindra vendredi 23 mai le président français Nicolas Sarkozy en Angola afin de défendre ces mêmes intérêts pétroliers et autres (l’Angola est notamment une cible privilégiée de Bolloré en Afrique), Survie organisera une mise en scène visuelle et ludique.

Cette mise en scène verra la diplomatie française dérouler un tapis rouge aux entreprises françaises en Afrique. Une diplomatie VRP des intérêts privés français, intermédiaire dans la transmission de contrats et de valises à billets avec des dictateurs en armes, coutumiers du détournement d’argent du pétrole et des caisses de l’Etat.


Un vétéran de Kolwezi sera également présent avec son parachute : Nicolas Sarkozy rendra en effet hommage mercredi après midi aux Invalides à cette opération qui remonte à 1978 au Zaïre, opération qui visait à défendre une ville minière stratégique pour les intérêts occidentaux.


La continuation d’une politique de la France en Afrique au service d’intérêts particuliers, sacrifiant la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’Hommes.

par Centrafrique-Presse.
0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires