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Web Social

FOAF

Rapport FOAF Publié le Lundi 25 Avril 2011 à 10:42:00

Introduction :

Certes, le Web devenu sémantique permettrait d’effectuer des requêtes complexes, difficiles ou impossibles à résoudre avec les outils de recherche du Web d’aujourd’hui, comme “quels sont les livres qui ont été écrits par des auteurs diplômés de la même école que moi ?”, “quelles sont les personnes qui ont vécu à San Francisco et à Amsterdam et qui résident aujourd’hui à Paris ?”, ou encore “quels sont les magasins qui vendent tel article à moins de X euros ?”, ou “tous les articles de journaux entre telle et telle date, faisant référence au même événement”…

“Le défi du Web sémantique est donc de fournir un langage qui exprime à la fois les données et les règles pour raisonner à partir de ces données, et qui permette aux règles de tout système de représentation de la connaissance d’être exportées sur le Web”, ( D’après Scientific American en mai 2001).

Dans ce cadre, XML (eXtended Markup Language) est donc la fondation sur laquelle s’appuie le web sémantique. Ce meta-langage permet en effet de décrire au travers de balises, non pas la forme (comme dans le cas de Html), mais la structure d’un document et la nature des informations qu’il contient : ceci est un titre, un auteur, une date, une référence, un prix.. XML est déjà très utilisé pour faire communiquer des applications et des bases de données d’entreprise, ou bien dans des contextes professionnels bien définis. Mais il manque encore quelque chose : comment savoir que deux documents produits par des auteurs qui ne se connaissent pas ont effectivement des choses en commun ? Par exemple, une balise désigne-t-elle le titre du document, celui d’un ouvrage dont parle le document, un titre de noblesse ? XML ne résout pas le problème clé du web sémantique : celui, précisément, de la sémantique, qui nécessite la définition d’une ontologie, c’est-à-dire un schéma conceptuel décrivant la structure des données.

Depuis l’origine, les travaux du Web Consortium s’appuient pour cela sur RDF (Resource Description Framework), un standard introduisant la notion de “méta-données”, des données particulières qui expriment les caractéristiques des informations, et les relations qui les lient entre elles. RDF s’appuie sur XML pour décrire les objets. “Le sens est exprimé par RDF, par lequel il est encodé sous la forme d’un triplet. Chaque triplet peut être vu comme le sujet, le verbe et l’objet d’une phrase élémentaire. Ces triplets peuvent être écrits en utilisant des balises XML.” explique-t-on dans le même article du Scientific American, ajoutant : “Avec RDF, on suppose que des choses (des gens, des pages Web ou quoi que ce soit d’autre) ont des propriétés (comme le fait d’être ‘l’auteur de’ ou ‘la soeur de’) et que ces propriétés ont des valeurs particulières (qui peuvent être une autre personne, une autre page Web, etc). Cette structure est une manière naturelle de décrire la majorité des données utilisées par les machines”.

 

I.                  Définition :

FOAF (Friend Of A Friend) est un projet collaboratif visant à utiliser RDF pour créer un nouveau type de document, accessible en ligne et décrivant les personnes. Par certains aspects, c’est le premier projet d’envergure qui tente de généraliser les concepts caractéristiques du Web sémantique, en dehors de contextes professionnels bien définis.

II.               Description :

Le projet FOAF a été initié par Libby Miller et Dan Brickley courant 2002.
Il repose sur un vocabulaire RDF ayant fait l'objet d'une spécification qui définit les déclarations (nom, prénom, site web personnel, projets actuels et passés, etc.) qu'il est possible de faire sur un individu.
Un profil FOAF est un document XML qui contient des informations brutes (sans présentation) structurées selon une sémantique standard, à la manière d'un flux de syndication.
Il est possible d'associer à une page web,le profil FOAF de son auteur et ainsi d'en enrichir le sens.
Le projet Friend of a Friend (FOAF) parle de créer un Web de pages personnelles lisibles par des machines et décrivant les personnes, les liens entre elles et les choses qu'elles créent et font.

On le voit, les champs FOAF sont conçus pour exprimer de façon détaillée les caractéristiques d’un individu et ses liens – au sens large du terme – avec d’autres entités sur l’internet, qu’il s’agisse de documents, d’images, ou d’autres individus. Et l’on comprend l’intérêt de ce qui pourrait devenir un “Web sémantique pour les personnes”. FOAF pourrait permettre de répondre à des requêtes extrêmement complexes, du genre : “Y a t-il des parisiens qui travaillent chez Microsoft, tiennent un blog, et s’intéressent à la nanotechnologie ?”, ou simplement regrouper de façon automatique des gens qui ont sans le savoir des affinités très similaires (par exemple qui aiment les mêmes genres de musique, lisent les mêmes blogs et pratiquent les mêmes sports…).

L’une des possibilités offertes par FOAF, qui illustre bien la puissance du procédé, est d’ailleurs la fusion de documents. Supposons que Pierre crée son fichier FOAF, et qu’il ne dispose pas de photos de lui-même. L’un de ses amis, Paul, a lui aussi un fichier FOAF, dans lequel il indique l’adresse d’une photo le montrant en compagnie de Pierre. Il est alors très facile, de façon automatisée, de fusionner les deux fichiers FOAF pour que la question “Où peut-on consulter une photo de Pierre ?” fournisse une réponse, en renvoyant sur la photo présentant Pierre et Paul. Sans nécessiter d’annuaire centralisé, FOAF permet par essence de lier les personnes – et leurs attributs ou caractéristiques – entre elles, comme si tout était décrit dans une base de données unique.

 

III.           Propriétés :

La dernière version de FOAF établit une liste de plusieurs dizaines de champs possibles, répartis en cinq grandes catégories :

·         Les données de base (nom, prénom, etc.)

·         Les informations personnelles (centres d’intérêts, connaissances…)

·         Les comptes en lignes (email, messageries instantanées…)

·         Les documents et images (textes produits par la personne, photos personnelles…)

·         Les groupes et projets

 

IV.           Avantage :

 

Les avantages du FOAF sont :

·         l'information encapsulée peut s'intégrer avec les applications actuelles et futures.

·         un projet réalisé sans quelque consensus, notification, ou autres consommateurs de données FOAF

·         d'autres développeurs d'applications (...) peuvent facilement développer ou améliorer les applications pour le faire fonctionner.

 

V.               Réseautage

 

L'un des aspects les plus importants semble être le lien vers d'autres personnes que vous "connaissez". La définition de "connaître" est vague sur la proposition : "Nous avons adopté le terme 'knows' au sens large mais avons vraiment besoin d'un format d'interaction réciproque. Parce que les attitudes sociales et convention sur ce sujet varient vraiment selon les communautés, les pays et cultures, il n'est pas pertinent pour le FOAF d'être trop spécifique sur ce sujet .

 

VI.           Les atouts d’un standard :

FOAF n’est pas encore une norme, ni même un standard. Il a pourtant des chances de le devenir et dispose en tout cas de nombreux atouts.

D’abord parce que c’est un projet communautaire et libre, qui efface les craintes que pourrait susciter la même initiative provenant d’une entreprise commerciale, sur le thème sensible des données personnelles.

Ensuite, précisément, parce qu’il est la première tentative visant à standardiser la représentation des personnes et des relations entre elles. On le sait, les communautés sociales de type Friendster, Meetic ou LinkedIn se sont fortement développées ces dernières années (lire le dossier de la Fing sur le “Social networking”. Mais on peut leur reprocher leur manque total d’interopérabilité. Si vous êtes dans une communauté, vous n’existez pas aux yeux des membres d’une autre communauté. FOAF, s’il s’imposait, pourrait donc devenir le “chaînon manquant” du Web des personnes : une solution générique pour créer, parfois spontanément, des communautés d’utilisateurs.

Enfin, bien que l’utilisation de FOAF soit aujourd’hui très confidentielle (le moteur de recherche Plink, limité aux fichiers FOAF, en recense tout de même plus de 33 000), la technologie pourrait suivre un développement proche de celui de la méthode de syndication RSS. Existant de longue date, RSS n’a pas véritablement été poussée par des entreprises commerciales, mais bien par la communautés des utilisateurs, notamment les blogueurs. Si RSS se généralise aujourd’hui, notamment sur les sites médias aux Etats-Unis, c’est principalement parce que la quasi-totalité des blogs publient leurs informations dans ce format depuis plusieurs années, ayant permis d’atteindre rapidement une masse critique d’utilisateurs. FOAF pourrait connaître le même sort et du reste, au moins deux communautés importantes de blogueurs, LiveJournal et Typepad, incluent FOAF de façon native, et permettent à leur utilisateurs de générer facilement leurs fichiers FOAF. Il existe également plusieurs sites référençant les fichiers FOAF existants.

Mais plus globalement, FOAF a ceci d’attirant qu’il s’agit de la première tentative sérieuse pour détailler et généraliser la notion d’identité numérique, qui se résume pour l’instant, pour l’essentiel, à un couple identifiant/mot de passe, peu parlant et très limité. Les fichiers FOAF pourraient devenir au minimum les versions standardisées des CV qui peuplent le Web. On pense, par exemple, au développement très rapide des e-portfolios dans le monde de la formation et des ressources humaines ), et au maximum donner lieu à un Web des personnes, bien structuré, porteur de sens, et compréhensible par des machines. Plusieurs projets innovants s’appuient du reste sur FOAF pour élaborer de nouvelles communautés sociales (voir Zopto ) ou créer de nouvelles méthodes pour l’authentification en ligne (ShareID, encore en phase de test.

FOAF peut toutefois aussi faire naître – légitimement – des inquiétudes quant à l’utilisation qui pourrait en être faite par des spammeurs ou des marchands peu scrupuleux (ou tout simplement quant au respect de la vie privée). Il est néanmoins plaisant de penser que c’est chaque individu qui maîtrise le fichier le décrivant. Chacun peut donc choisir ce qu’il souhaite rendre public ou non. De plus, FOAF intègre des principes de protection, notamment l’encodage des adresses e-mail : via la fonction mathématique SHA1, on génère un code chiffré sur 160 bits correspondant à l’adresse email. Ce code permet d’identifier de façon unique l’adresse email, mais pas de la connaître.

Possiblement, la généralisation de FOAF pourrait aller jusqu’à entraîner un revirement en matière de législation. Selon la loi française, nous disposons “d’un droit d’accès, de rectification, de modification et de suppression” sur les données personnelles enregistrées par des tiers et nous concernant. FOAF va plus loin, puisque ces données demeurent à tout moment la propriété de chaque individu, qui peut les compléter ou les modifier à sa guise. A l’instar de RSS, FOAF pourrait donc permettre d’opérer un changement d’angle de vue, redonnant tout ou partie du contrôle à l’utilisateur – en l’occurrence un contrôle portant sur ses données personnelles. Ce n’est pas la moindre des vertus du concept.

FOAF intègre trois types de réseau: les réseaux sociaux de la collaboration, l'amitié de l'homme et d'association, les réseaux de représentation qui décrivent une vue simplifiée d'un univers de bande dessinée sur le plan factuel, et les réseaux d'information qui utilisent le Web à base de liant de partager des descriptions publiées indépendamment de cette inter- connectés dans le monde.

 FOAF ne rivalise pas avec socialement orientée sites Web; elle fournit une approche dans laquelle les différents sites peuvent dire les différentes parties de la grande histoire, et par lequel les utilisateurs peuvent conserver un certain contrôle sur leurs informations dans un format non-propriétaire.

 

Conclusion :

FOAF est un projet consacré à des personnes de liaison et l'information sur le Web. Peu importe si l'information est dans la tête des gens, dans les documents physiques ou numériques, ou sous forme de données factuelles, il peut être lié.

Afficher le commentaire. Dernier par paul green le 10-09-2013 à 19h19 - Permalien - Partager
Les membres du groupe Publié le Jeudi 21 Avril 2011 à 12:19:41

Les membres de notre groupe sont:

  • Amara Mohamed Béchir
  • ElHom Imen
  • Ismail Ichrak
  • Jarboui Lobna
  • Jemaa Amir
  • Larbi Khaoula
  • Messoud Samar
  • Msaoura Mourad
  • Rahal Nidhal
  • Zaghdoudi Yassine
Afficher le commentaire. Dernier par Nassreddine le 17-05-2011 à 07h04 - Permalien - Partager