Journal de Néolvrir

Nous y voilà, Pour commencer cher journal, j'ai décidé de te tutoyer, tu sera le confident qu'il me manquait. Les héros sont souvent oubliés par leurs familles et moi je n'en ai même pas. Mais je ne regrette pas trop cette absence, elle m'a apprit à être indépendant et sans elle j'aurais sûrement été empêtré dans ses vies sans intérêts, la mienne sera exceptionnelle  j'en suis convaincu. Probablement pas assez, sinon je n'aurais pas eu ce besoin de t'écrire, journal, au fond de moi c'est pour que tu me survivre que je t'ai acheté.

Maintenant que ma vie commence et qu'elle n'est plus entravée par les brigands  qui furent jadis mes amis, elle peut débuter, sérieusement, dans quelques années chaque homme de cette île connaîtra mon nom.

J'ai oublié de te parler de l'île, journal, voit-tu, journal, j'en ai vaguement entendu parler, on dit que sur Gemmaline, car tel est son nom, aventures et richesses vous attendent à chaque coins de rue. C'est une découverte récente parait-il, en partie inexplorée.

Tu te rend compte journal ? Quel chance nous avons là ! Oh, bien sûr il y à d'autre contrés inexplorées, mais je me sens attiré vers celle-ci, peut-être parce qu'elle est entourée d'eau ? Je n'ai jamais assumé ma tendance pour l'onde, journal, mais je dois avouer à contre cœur qu'elle exerce sur moi un attrait irrésistible. Ma mère était une elfe aquatique m'a t'ont dit, ah la bonne déduction. Mal grès tout, je m'aime bien, j'aime bien le bleu de ma peau et l'azur de mes cheveux.

Ainsi gloire et célébrité m'accueillent  à bras ouverts. Comme disait ce cher Philtdias, un instructeur de l'académie, "mieux vaut être chanceux que talentueux". C'est pour ça que j'aime bien Timora  et j'espère que c'est réciproque...

Enfin bon demain j'irai quérir quelques capitaines pour m'emmener jusqu'à cette terre d'aventure. Ne t'inquiètes pas, journal, je te prends avec moi.