Vita Fabulam est

"Qui a arraché les pétales de cette fleur ?"

Bien des questions tourmentèrent le loup, surprise par la mutilation d'une fleur. Pourtant, il y a tant de fleurs sur cette Terre, dans le monde. Des fleurs, il y en a des quantités alors pourquoi celle-ci ? Cette si magnifique fleur, nourrie par l'amour de sa terre, l'ombre bienveillante des arbres aux cimes carressants les cieux. Elle était désormais nue, sans pétales car tous arrachés par une main désespérée, elle était condamnée à souffrir puis se faner.

Triste sera la fin de cette fleur, malgré l'amour de sa terre et l'ombre bienveillante des arbres carressant les cieux, elle était condamnée, c'était inévitable. Le loup ne put s'empêcher de regarder cette fleur et de lui verser une larme. Peut-être que cette fleur avait une signification toute particulière pour ce loup, cela, personne ne le saura ou tout le monde s'en doutera. Il était tant de tourner les pattes et de laisser la fleur à son triste sort car désormais, il n'y pouvait rien. On ne peut ranimer une fleur.

Tourne les talons cher loup, pose ton regard ailleurs que sur cette fleur. Peut-être qu'une autre fleur poussera là où celle-ci se serait éteinte. Regagne la montagne, va gambader dans les vertes prairies ou chasser d'un air innocent les papillons voletant autour des autres fleurs.

Les Sentiments ont une grosse part d'influence dans l'écriture, c'est indéniable.

On est bien plus inspiré pour l'écriture quand on ressent un sentiment fort : l'amour, la rage, le désespoir, le bonheur. Ces émotions s'aglutinent dans notre subconscient pour être subjugés sous toutes formes artistiques (dans mon cas en général) ou autrement, cela dépend des gens. La vie est un lot d'épreuve ponctuée de moments magiques et heureux, malheureusement, ils sont, en général, bien plus rares que ses moments où l'on se sent abandonné et déespéré. Ce sont en général ces moments où nos émotions négatives nous submergent que nous nous sentons obligés de les extérioriser par quelque forme que ce soit. Les émotions forment nos états d'âme, se transformant en sentiments, dures et implacables qui nous mènent par le bout du nez. Diverses questions se posent alors à nos esprits torturés : Faut il souffrir pour écrire ? Quand est il du talent ? Est il la subjugation de la souffrance ? Ecrit-on ou sommes nous plus inspiré lorsque nous souffrons ou que nous sommes heureux ?

Laissons nos esprits débattre et chercher des solutions... A vous de juger le cheminement de cette pensée ...