Samedi nous avons fait Bruno et moi la première partie de notre thème de rencontres hivernales à DSC : les âges sombres. Bon comme on est pas nombreux, cela va se résumer à 3 parties chacun mais on fait ce qu'on peut. 4 armées sont en lice, les Normands coachés par Bruno, les Vikings du terrible Patrick, les Khazars de Frank, dit "je fais ce que je peux" et moi-même dirigeant l'armée de Carolus Magnus (Charlemagne pour les intimes) : les Carolingiens. La rencontre opposait donc les Normands à leurs voisins Carolingiens, partie en 1500pts et d'une durée de 3h30 à 4h déploiement non compris. Les 2 armées avaient le même nombre de point de reconnaissance et par tirage au sort, c'est votre serviteur qui commença à se déployer en premier.
A gauche le déploiement normand, avec toute la cavalerie (qui a adopté la formation en coin) à l'aile gauche et l'infanterie lourde en ligne avec des tirailleurs (archers et arbalétriers) en écran avancé. A droite, l'armée du grand Charles (dont on voit qu'il a eu de la chance lors de la phase de pose des terrains qui se trouvent pour la grande majorité bien placés pour lui), avec du bas vers le fond :
un petit corps de "défense" en grande partie composé de levées (infanterie de très faible valeur combattive) mais possédant 4 unités d'archers légers pour retarder l'ennemi.
le corps du général en chef, avec de la cavalerie lourde et moyenne ainsi qu'un peu d'infanterie et 2 unités légères d'archers.
Un autre gros corps avec 6 unités d'infanterie (dont une levée) et 2 cavaleries lourdes avec un commandement indépendant.
La colline au centre se révellera escarpée (position avantageuse 2 pour les combats) et donc propice à la défense.
L'aile gauche carolingienne : 4 levées, 1 unités de lanciers pour muscler un peu et 4 archers légers. en dehors des tirailleurs, l'infanterie carolingienne est uniquement moyenne et en formation archaïque. Le normand ne possède pareillement que de l'infanterie lourde en formation de base.
Le centre et l'aile droite carolingienne. Les cavaleries ne sont pas déployées pour des raisons de rayon de commandement. Au centre les 2 cavaleries moyennes qui ne sont pas les mêmes que celle de l'adversaire puisqu'elles sont plus des cavaleries de harcèlement (armées de javelots avec seulement 2 de facteur d'attaque contre 3 plus la lance pour les normands).
Au fond une autre table de jeu avec une partie WWII, sur la règle Battlefront que nous redécouvrons au club, attaque anglo-française du côté d'Arras en 1940.
La force de frappe du Normand : 4 cavaleries lourdes et 1 moyenne avec lance qui sont en coin et une légère avec javelot..
Les 2 cavaleries lourdes à l'extrême, forment à elles seules le 3ème corps normand, dont le 1er seuil de démoralisation est de 6!
Bruno gagne l'initiative mais rate une bonne partie de ses ordres et donc avance peu, j'en profite pour avancer mes unités de tirs afin de casser sa masse. Si ces tirs occasionneront peu de pertes (1 ou 2 socles en fin de partie), ils auront sur mon aile faible une bonne efficacité pour faire reculer ses unités et les mettre en désordre (Bruno a eu peu de chance au dés de ce côté).
Vue côté normand du champ de bataille, avec le résultat visible de l'efficacité de mes archers, une unité de tirailleurs adverses s'est replié en désordre derrière l'infanterie lourde.
Bruno avance lentement mais surement sa cavalerie et lance sa cavalerie moyenne sur les deux miennes regroupées. Je décide de ne pas esquiver et d''accepter le combat, comptant sur mes tirs et le nombre pour compenser le choc (15 dés d'attaque pour lui contre 6 tirs et 6 dés de combat pour moi). Hélas, mauvaise idée, je n'avais pas compté sur le soutien de tir de sa cavalerie légère (3 tirs) et la nullité de résultat de mes tirs! Bref, 6 socles de perdus contre 2 pour lui au final.
Face à la menace, je me reforme sur une belle ligne, qu'il s'empresse de charger avec 2 cavaleries lourdes, dont une sur la seule levées du corps, unité au moral aggravé 2 qui se disperse au contact (devenue désordre suite au test, elle n'a aucun dé de combat!) et le socle rescapé de sa cavalerie moyenne.
Le combat tournera globalement en ma faveur et il ne peut se reformer loin de moi et me permettra ainsi de le charger à mon tour avec mon infanterie. Au final sur ces 2 combats, il perd 3 socles de lourds et un de moyen contre 4 socles de levées et 3 de lanciers de mon côté.
Pendant ce temps au centre, j'avance mes deux unités de Caballarii (cavalerie lourde) et malgré les tirs, les envoie charger l'infanterie ennemie. Si le premier tour de combat est à mon avantage, j'ai le tord de vouloir être trop gourmand et le second round se transforme en hécatombe de mes cavaliers : il n'en restera qu'un seul socle.
De ce côté, le reste de la partie ne sera qu'une successon de tirs entre archers qui feront reculer l'un et l'autre avec peu de pertes. Il faut dire que mon corps du général en chef, suite à la perte de pratiquement toute sa cavalerie est moral aggravé 2. Le sien est moral aggravé 1.
Toujours sur la gauche du dispositif de Charlemagne, un ordre raté de ma part casse le bel ordonnancement de ma ligne et les deux unités isolés au centre et déjà affaiblies par des pertes vont se faire charger par les cavaleries intactes en coin et vont disparaitre en fumée.
En riposte, ma cavalerie va enfin trouver le courage d'aller au combat, faisant partir en déroute la petite aile gauche normande, mais pas sans perte.
On voit nettement, à l'arrière plan, le vide crée des 2 côtés par ces sanglants combats. Bruno a perdu un corps et son corps central est moral aggravé 1. Pour ma part, j'ai deux corps moral aggravé 2.
Le normand tente encore de faire la décision avec ce qui lui reste de cavalerie de choc.
Mais à son grand désarroi, les dés sont de mon côté (il dira qu'ils ont été de mon côté toute la partie! ) et malgré la perte de mon général, je sors vainqueur du combat. Et voilà son corps moral aggravé 2 aussi.
Des levées de mon aile gauche sont venues renforcer mon centre chancelant.
Vue en fin de partie du champ de bataille. Tous les combats ont eu lieu au centre et à l'aile droite carolingienne. Sur l'aile gauche, mes 4 unités d'archers ont réussi à neutraliser le corps qui leur faisait face par l'efficacité de leurs tirs. Le résultat final sera un petit avantage tactique pour le Carolingien (oui je peux m'applaudir, c'est pas souvent que je gagne!).
Et pendant cela, dans un autre monde parallèle, se déroulait une attaque franco-anglaise pour reprendre les faubourgs d'Arras.
Partie qui se terminera par une victoire des alliés sur les troupes du colonel Klink (alias Frank "pas d'bol").
Padup.
4 commentaires. Dernier par Frank le 23-11-2008 à 22h43 - Permalien -