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Figs & Cie

Degemer Mat

Pour le Christ et la Croix! Posté le Mardi 25 Novembre 2008 à 22h47
Bon si j'avais joué les arabes dans cette partie, le titre aurait été "Allahou akbar" mais là j'étais en charge, à coté du Chevalier français Patrick de Bruz, d'une armée de croisés (2ème croisade) et nous affrontions les perfides combattants Fatimides d'Al Bruniq (bon OK on était un peu venu les chercher en  Terre Sainte bien loin de chez nous, mais faut bien se divertir quand on a pas le câble à la maison). Ayant concocté les 2 listes en présence, j'ai laissé mes camarades choisir leur camp puis j'ai tiré au sort mon coté. Pour rappel , la règle utilisée est la règle française De Sumer à Constantinople (DSC).

Tout d'abord, je vous présente la composition des armées (en 1650pts) :

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L'armée des Musulmans de la dynastie des Fatimides, liste n°18 âges sombres.

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L'armée chrétienne de la deuxième croisade, liste n°16 moyen âge.

La liste des croisés ayant moins de points de reconnaissance que celle de son adversaire, elle commencera à se déployer et Bruno avec le différentiel de points décidera de prendre l'initiative.
Pour le terrain, nous réussissons à placer 2 collines juste en avant de notre zone de déploiement et flanquons nos ailes de 2 terrains difficiles, l'infidèle réussira à se garantir une colline au centre de sa zone de déploiement et posera un terrain difficile au centre du terrain entre nos collines.

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Le déploiement de Bruno, pardon Al Bruniq, au centre le corps de son général en chef, à droite son corps d'infanterie avec l'allié Turcoman et à gauche, son corps de cavalerie. Au premier plan on aperçoit l'aile droite croisé : le corps de cavalerie, un peu plus faible que celui qui lui fait face.

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Vue rapprochée du corps de cavalerie Fatimide : 4 cavaleries lourdes avec lance et 2 archers à cheval arabes.

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Le centre avec 2 unités de Mamelouks, 2 autres cavaleries lourdes et un peu de fantassins.

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Les deux unités de chameaux font office de cavaleries lourdes, votre serviteur ayant encore besoin de peindre de la cavalerie lourde pour compléter son armée.

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L'aile droite avec 4 unités d'infanterie, déployées en colonne, car Al Bruniq compte les avancer rapidement dans l'oasis tout proche (le terrain difficile
) afin de les mettre à l'abri de la cavalerie chrétienne et les deux cavalerie légère de Turcomans.

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Au fond l'aile de cavalerie croisées et au centre, le corps "français" avec derrière les chevaliers  qui sont impétueux et donc disposés un peu à la traine pour ne pas réagir trop rapidement.

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Au fond entre les deux corps, les pèlerins et prêtres qui vont soutenir le combat par leurs prières.

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Sur l'aile gauche, le corps du général en chef avec 2 unités de cavalerie syrienne (comment, elles ressemblent à des byzantins!) et de l'infanterie dont 2 unités mixtes lanciers/arbalétriers, les lanciers étant de l'infanterie lourde tandis que les tireurs sont de l'infanterie moyenne.

La partie s'engage, les arabes avancent, envoyant les cavaleries de son centre renforcer l'aile droite pour attaquer le général en chef chrétien (corps que je commandais).

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La course à l'oasis de l'infanterie, elle devait avoir soif et les turcomans qui viennent pour échanger des tirs (ils ne sont pas encore à portée avec leurs arcs mais les archers arméniens sur la colline le sont.

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Le déploiement des archers arabes et l'avancée des cavaliers lourds sur 2 lignes.

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Le général Patrick de Bruz commandant le centre et l'aile droite chrétienne en pleine réflexion, il a vu que l'adversaire veut concentrer ses moyens sur le corps de son général en chef. Les 1ers ordres des occidentaux seront plutôt ratés, seuls les turcopoles avancent vraiment, au centre l'infanterie monte sur la colline mais mon 1er jet de dé donne 12 et donc quasiment rien n'avance à gauche.

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C'est fait, devant le peu de chance au test de commandement du général en chef chrétien (commandement de 9 pourtant!), l'infanterie arabe atteint l'abri de l'oasis et va être en position de menacer le flanc gauche des croisés.

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Situation générale à l'issue du 2ème tour. Au fond les turcopoles ont fait reculer par leurs tirs et charge les archers à cheval arabes mais se trouvent face à la cavalerie lourde. Au centre pas grand chose, Al Bruniq ayant fait partir sa cavalerie vers l'aile du général en chef Chrétien.

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On voit nettement ici l'idée d'Al Bruniq, prendre la colline et détruire l'infanterie sous les ordres du général en chef adverse avec sa cavalerie lourde afin de casser le moral de ce corps et gagner ainsi la partie.
Les turcomans ont été repoussés par les tirs des archers et arbalétriers, occasionnant un socle de perte à l'une des unités.

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Tour suivant, la menace se rapproche face aux 2 unités mixtes chrétiennes, les turcomans reviennent inlassablement pour essayer de faire des pertes (un socle d'arbalétrier en moins visible sur l'unité de droite) mais surtout faire reculer une partie de la ligne et fragiliser ainsi la position des fantassins sur la colline. Les cavaleries syriennes sont obligées de faire du standing pour contre la menace de prise de flanc de l'infanterie moyenne arabe positionnée dans l'oasis.

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Les cavaleries syriennes sont obligées de faire du standing pour contrer la menace de prise de flanc de l'infanterie moyenne arabe positionnée dans l'oasis et qui s'est en partie déployée. Le loup attend le moment propice pour sortir du bois.

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Et pendant ce temps là sur le reste du champ de bataille...
Pas grand chose, beaucoup d'échange de tirs dans lesquels les croisés se montrent plus efficaces. Les chevaliers français montent sur la colline, les lanciers commencent leur mouvement pour venir renforcer leur commandant en chef mais sans trop se presser, la Furia Francese ne restera pas dans les mémoires lors de cette partie, les arbalétriers par contre contribueront à casser le bel ordonnancement de la cavalerie de l'aile gauche musulmane.

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Premiers chocs, une unité de Mamelouks charge, conjointement avec les Daylamis (eux même soutenus par une unité de lanciers soudanais),  la cavalerie syrienne qui décide de rester au combat. L'autre unité de Mamelouks, pour ne pas être en reste charge sur la colline.

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Voici le résultat final des combats :
  •  sur la colline une égalité sans perte de part et d'autre alors que la balance penchait du côté des défenseurs
  • pour la cavalerie syrienne, celle engagée avec les Mamelouks s'est faite tailler en pièce contre la perte d'un seul socle adverse et l'autre a subit 1 socle de perte contre rien pour l'infanterie arabe.
Les dés ne m'ont pas été favorable du tout que ce soit pour les jets d'attaque ou les sauvegardes, contrairement à mon adversaire.

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Mon corps est à 1 point du moral aggravé 1. La cavalerie française arrive enfin, n'est-il déjà pas trop tard?

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A l'autre bout de la table, on s'observe tout en se rapprochant, c'est à qui chargera en premier.

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Les Mamelouks remettent le couvert! Derrière la seconde couche est prête!

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Et les Turcomans viennent les soutenir de leurs tirs.

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Ce coup ci, les assaillants sont repoussés avec pertes et fracas, 2 socles de pertes, j'ai fait des sauvegardes extraordinaires,  je crois me souvenir avoir écœuré Bruno en faisant 5 sauvegardes sur un jet de 6 dés (sauvegarde sur 5/6), comme quoi la roue tourne toujours à un moment ou un autre en matière de réussite aux dés. Par contre chez moi aussi les pertes s'accumulent et mon corps est moral aggravé 1, plus d'initiative et un test de moral à faire en cas de combat.

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Une unité de cavalerie lourde tente de chasser les arbalétriers de la colline centrale, désertée par les unités lourdes françaises qui accourent "lentement" au secours de l'aile du général en chef. Cette cavalerie, qui n'a pas réussi à contacter,  se fera repousser avec 1 socle de pertes suite aux tirs (cumuls de 6 tirs d'arbalètes+3 des turcopoles).

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Mais pourquoi donc Patrick se frotte t-il les mains?

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Et bien tout simplement parce qu'il a envoyé toutes ses chevaliers au contact et que l'ennemi n'a pas esquivé, égalité numérique mais avec l'avantage de la charge pour le croisé.

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Deux des combats se terminent par une égalité (avec le général chrétien blessé) mais le troisième à l'extrémité est en faveur de l'attaquant qui enveloppe le dernier socle arabe qui va succomber sans perte pour les chevaliers.

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Le résultat final après réorganisation. La quatrième cavalerie lourde du corps fatimide a encore subit une perte sous le tirs conjugués des arbalétriers et des turcopoles. L'aile gauche d'Al Bruniq est moral aggravé 2. Son adversaire est lui moral aggravé 1.

Mais malheureusement, à l'autre bout de la table, le drame s'est joué, Eliane 4 subit son troisième assaut de la journée et les vagues viets l'ont submergée. Euh..., pas la bonne époque ça! Mais bref, le résultat est le même, le corps français est en retard. Il ne peut soutenir en rien les unités bien fatiguées du général en chef qui héroïquement se joint à l'unité de lanciers lourds intacte (qui pour ne rien arranger, passera en désordre au test de moral du fait du contact). La messe est dite mais pas par les prêtres qui n'ont plus qu'à fuir, le corps du général en chef succombe et part en déroute.

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Vue finale à la fin du dernier combat.

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Le reste de la table. L'avancée de l'infanterie française a été retardée par les tirs adverses qui ont fait reculer les unités avec parfois du désordre.

Merci aux différents protagonistes, Le vainqueur Al Bruniq et les perdants Patrick et moi-même. Mais nous reviendrons, promis, ce ne sera pas la dernière croisade.

Padup.

5 commentaires. Dernier par Padup le 28-11-2008 à 11h24 - Permalien - Partager
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