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Figs & Cie

Degemer Mat

La fin de la sanglante aventure d'Attila. Posté le Mercredi 11 Février 2009 à 23h25
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Attila, après avoir quelques semaines auparavant écrasé l'armée de l'empereur de Byzance (voir ici), a poursuivi sa route vers l'ouest, dévastant tout sur son passage. Arrivé dans l'ancienne Gaule, il doit faire face à Aetius et son armée composée de Gallo-romains et de peuples fédérés
, le sort de l'Occident se joue à Bruz  (oui je sais, au départ on s'était donné rendez-vous du côté de Troyes mais j'étais en retard et comme il a continué vers l'ouest...).

Attila avait gardé la même composition que lors de sa victoire précédente :

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L'armée d'Aetius:

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Comme on le voit la proportion des unités Gallo-romaines par rapport aux fédérés Huns, Francs et Alains est faible.

Pour ce qui est du placement des terrains, Aetius voulait poser une colline au centre légèrement décalée sur la gauche pour y mettre ses auxilia (dont 2 sont Moral Aggravé 1) et ainsi tenir un flanc avec leurs tirs. Et bien malgré un meilleur commandement (général en chef à 10 contre 9 pour Attila), pas un seul des terrains que nous avons tenté de placer n'est resté en place. Nos 2 collines et un bois se sont retrouvés sur les bord de la table de jeu (Yann n'ayant quasiment fait que des 6 aux dés). Par contre l'adversaire arrive à placer une colline au centre devant sa zone de déploiement.

Au vu de cela nous décidons de mettre au centre le corps du général en chef, à droite l'allié Hun avec comme objectif de tourner le flanc de l'adversaire (4 unités de tirs avec un possédant la discipline de tir) et sur l'aile gauche, le corps mixte, infanterie Gallo-romaine et alliés Alains (le but de l'infanterie est de venir refuser le flanc et protéger ainsi la gauche du corps d'Aetius tandis que la cavalerie légère alain doit gêner sous son tir l'avancée ennemie).

Attila se place au centre avec à sa droite ses cavaleries lourdes huniques et de l'autre côté le petit corps de cavalerie légère (Ce qui nous donne de ce côté là la supériorité numérique, 4 LC et 1 HC pour nous contre seulement 3LC côté Hun)
.
Il gagne l'initiative mais préfère nous la laisser, afin de savoir quelle va être notre idée de manœuvre.

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Vue générale des placements à l'issue de la première phase de mouvement de l'armée Gallo-romaine. Seule l'aile droite est en retard, car le 2ème ordre a été raté.

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Les cavaleries légères Huns fédérés à Aetius sont en coin pour prendre moins de place et pouvoir concentrer les tirs.

A son tour, Attila a peu de chance aux jets de commandement et son avance est lente.

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Son aile droite, 2 cavaleries lourdes (arc, lance, discipline de tir) et 2 cavalerie légère, ici en colonne et qui ne se sont pas déployées faute d'ordre réussi. En face, la cavalerie Alain chargée de les retenir.

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Une partie de son centre avec ses alliés Ostrogoths et Gépides pour la cavalerie et Francs et Suèves pour l'infanterie.

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Second tour de jeu pour le romain, le corps Hun est toujours à la traine, peut-être que l'affrontement fratricide qui l'attend n'est pas pour lui donner de l'ardeur au combat.
Au centre la cavalerie romaine a fait un peu de ménage, avec une charge sur les archers légers situé sur la colline et qui sont donc passés en protection derrière les hordes de guerriers. L'autre s'est mise en tampon face aux cavaliers huns en attendant que les nôtres veuillent bien venir faire leur travail.

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La situation du centre vue côté adverse.

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Idem pour la petite aile gauche d'Attila. On voit bien le retard d'avance des alliés huns romains. Heureusement que point de vue jets de commandement, notre adversaire ne sera guère chanceux, quoique tous ses cavaliers légers étant impétueux, ils viendront pratiquement tout le temps se mettre à portée de tirs.

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Yannattila espère faire la décision par le choc, avec ses Ostrogoths, ses cavaliers lourds huns et surtout le général en chef lui-même boosté à la vitamine C ou autre (version édulcorée à cause des enfants ). Il a donc formé une belle ligne.

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On voit bien ici que ses beaux plans sont quelque peu mis à mal par les tirs des archers romains qui vont même occasionner un socle de perte à une des unités Ostrogoth.

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Situation de mi-partie:
Au fond, les cavaliers Alains, au prise avec les archers à cheval Huns de l'aile droite d'Attila.
Au premier plan, les cavaliers huns reculent sous les charges systématiques des fédérés et de la cavalerie lourde romaine.

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Au centre, côté romain, les auxilia ont commencé à incliner légèrement leur orientation pour refuser le flanc, les guerriers francs avancent pour tenter de prendre la colline abandonné sous les tirs par leurs congénères ralliés à l'envahisseur.

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Attila tente de déchainer ses foudres, et lance enfin ses attaques au centre, les auxilia voit leur front disloqué par les tirs (avec un socle de perte) mais au centre, la charge sur les Francs n'aboutit pas puisque le jet de désordre des Ostrogoth (Moral aggravé 1 malgré la présence du général en chef et de sa capacité Courage) est raté et ils s'arrêtent donc bien près des hordes.

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Au premier plan, on voit l'enfoncement de l'aile gauche du fléau de Dieu, qui terminera la partie en bord de table comme le montre la photo suivante et ne pourra pas d'ailleurs éviter un combat qui lui fera perdre une unité et son général.

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La ruée est tellement forte qu'elle soulève même la plaine!

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Aetius voyant la victoire à portée de main, fait charger ses deux hordes de Francs sur l'unité imprudemment avancée à laquelle s'est joint son adversaire, qui las que bien peu de ses projets se réalisent, décide de forcer le destin pour inverser le court des choses en acceptant le combat.

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Hélas, combat perdu d'avance, mais plus terrible encore car sous la formidable attaque des fédérés auxquels s'est joint Aetius lui même (bon OK, à l'unité la moins engagée, pas fou non plus!), la cavalerie est décimée à coup de francisques et le corps d'Attila ne sera jamais retrouvé parmi les nombreux cadavres qui jonchent la plaine au soir de cette bataille. Fin de la belle mais sanglante épopée d'Attila le fléau de Dieu.

Victoire, Victoire, crient les troupes en portant en triomphe Aetius le sauveur de la Gaule (Et pourtant tout le monde sait qu'il a le triomphe modeste ).

Padup.


Un commentaire. Dernier par Chris le 13-02-2009 à 12h43 - Permalien - Partager
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