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Figs & Cie

Degemer Mat

Les soeurs ennemies. Posté le Jeudi 23 Juillet 2009 à 17h18
Carthage et Rome se sont combattues, une fois de plus, samedi à Bruz et la partie fut acharnée et aussi longtemps incertaine. Voici quelques extraits de cette bataille.

Le consul en charge, pour battre l'éternelle ennemie de Rome, n'avait fait confiance qu'aux forces vives de la nation et aucunement aux divers contingents auxiliaires tels que Gaulois, Numides et Espagnols. Il réunissait une légion romaine et trois d'alliés.
Le général carthaginois avait réuni toute la cavalerie dont il pouvait disposer dans un même corps, deux éléphants, de l'infanterie lourde, beaucoup d'unités légères de tirs (Frondeurs des Baléares, archers numides) et ainsi qu'une aile d'Ibères. Il avait ainsi d'un nombre de points de reconnaissance plus élevé que son adversaire et allait pouvoir placer un terrain là où il le voulait (en l'occurrence une colline pour y placer son centre et une partie de ses tireurs).
Le placement du terrain effectué, chacun prépare son placement et ensuite la surprise arrive lorsque les différents corps sont placés réellement sur la table.
Le romain qui avait affecté son petit corps de cavalerie à son aile droite, se voit bien embêté lorsqu'il découvre que les deux éléphants carthaginois lui font presque face.

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Une vue du champ de bataille après 4/5 tours (désolé c'est seulement à ce moment là que j'ai sorti l'appareil photo!). Au premier plan, l'aile gauche romaine commandée par le consul qui s'appuie sur un bois qui lui garde son flanc et ainsi évitera à ses deux légions d'alliés de se faire envelopper par le gros corps de cavalerie adverse (4 cavaleries légères numides, 5 cavaleries lourdes). Cependant, les jets d'ordres de ce côté seront souvent ratés et on voit bien que les légions ont peu progressé, laissant le travail de ralentissement aux unités de vélites.

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Une unités de vélites, abritée dans le bois tient tête par ses tirs au cavaliers légers adverses. Les manipules sont obligés de charger la cavalerie lourde pour se donner de l'espace mais surtout parce qu'il vaut mieux charger que de l'être.

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Sur l'aile droite, les éléphants ont pendant 3/4 tours retardé la progression de la cavalerie qui doit se scinder en deux, une partie allant vers le centre et l'autre sur l'extrémité droite du champ de bataille. Un éléphant a déjà disparu, mis en panique par des tirs de javelots, son cornac tué. La chance a voulu que ses mouvements de panique l'ont dirigé vers son camp. Le deuxième imprudemment avancé au milieu de mes lignes et bien seul vient de se faire charger par deux manipules. Il va être tué lors de ce combat en détruisant un socle de légionnaires.

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A gauche, les combats entre cavalerie lourde et manipules commencent au gré des charges de chacun et les pertes vont commencer à se faire sentir.

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Au centre, la légion romaine commandée par le tribun ne peut pas trop s'avancer afin de ne pas exposer son flanc au corps de cavalerie et subit le tir des frondeurs des Baléares et des cavaliers numides qui régulièrement vont la faire reculer et mettre en désordre sa première ligne.

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A droite, libéré des éléphants, la cavalerie et la 4ème légion vont tenter de progresser vers les lignes ennemies, mais là aussi, les tirs conjoints des archers numides postés sur la colline et des javeliniers ibères ne facilite pas la tache.

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 Cette vue a été prise juste après le combat des manipules contre l'éléphant, les unités bien que victorieuses, sont désorganisées. Heureusement, aucune unité adverse n'est en mesure d'en profiter.

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Le général carthaginois a longtemps gardé les alliés ibères sur la colline de son aile gauche (colline escarpée).

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là-bas en première ligne, un manipule vient d'être contacté par une cavalerie carthaginoise. Ces différents combats vont réduire une des deux légions de ce corps à une peau de chagrin et en fin de partie il ne restera de celle-ci que les Triarii et quelques vélites.

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Vue générale à mi-partie.

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2/3 tours plus tard, les deux corps qui se font face sont fatigués et les pertes accumulées de part et d'autre les ont fait franchir le premier seuil de démoralisation.

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Sur l'autre aile, la légion harcelée par les légers ennemis a peu progressé, par contre la cavalerie moyenne a réussi à se reformer et devant la menace, la moitié des Ibères a quitté la protection de la colline et est venue lui faire face dans la plaine.
Le combat qui va les opposer lorsque la cavalerie va charger, va tourner à l'avantage de cette dernière qui va les anéantir avec tout de même des pertes importantes qui feront passer le corps moral aggravé 1, mais il en est de même pour le corps adverse.

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Au centre, la première ligne de manipules romaines va réussir à charger et détruire  une partie des unités d'infanterie lourde (Citoyens et Lybiens) qui n'étaient pas sur la colline.
 
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Au final, le romain a deux corps fatigués, celui de cavalerie qui est moral aggravé 1 bien avancé, et celui du général en chef qui est au début du moral aggravé 1. Le corps central a subit des pertes mais peu.
Côté Carthaginois, les trois corps sont en moral aggravé 1.
Bref une victoire tactique romaine à défaut de mieux.

La chance aux dés a souvent tournée, que ce soit pour les ordres, les tirs ou les combats. Mais la dernière rotation de la roue a été en faveur des romains, les hospices l'avaient prédit!

Padup.
Un commentaire. Dernier par Luc le 24-07-2009 à 23h44 - Permalien - Partager
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