Une Gare - Une place.

Le développement de la sidérurgie dans la région des trois frontières accroit l'importance de la gare d'Athus. Avant la crise des années 30, Athus figure en seconde place d'importance derrière Montzen parmi les gares de triages belges. A cette époque, Stockem n'existait pas encore et Latour était à peine en construction. Plus de 5000 wagons transitaient journellement par Athus. Il y avait à la gare cinq machines de manoeuvre dont quatre travaillaient 24 heures sur 24. On dut également manoeuvrer les wagons devant la gare, sur l'emplacement de l'actuelle place des Martyrs.

Après la seconde guerre mondiale, 4000 wagons passaient encore chaque jour par Athus. Ils pesaient de 5 à 10 tonnes chacun. Aujourd'hui, il ne passe plus que 150 wagons par jour, mais ils peuvent atteindre 70 tonnes. La crise sidérurgique des années 70 a fortement réduit l'activité de la gare athusienne. Les trains de voyageurs en direction de la Belgique ont été remplacés par des bus en 1991. Les seuls trains de voyageurs qui circulent encore sont ceux qui relient Athus à Luxembourg en passant par Rodange. La gare d'Athus n'emploie plus qu'une soixantaine de personnes, en gares et sur les voies.

Cepandant, les trains de marchandises pourraient devenir plus nombreux suite à l'électrifacation de la Athus-Meuse. L'éléctrification de la totalité de la ligne est prévue pour 2005, tout comme d'ailleurs la rénovation de la gare d'Athus. Grâce au Pôle Européen de Développement et l'entreprise ''Terminal Container''. La gare a retrouvé de sa vitalité. Le terminal est le point de rencontre entre la route et le chemin de fer, ce qui permet d'allier les avantages des deux systèmes de transport. Un nouvel avenir s'ouvre pour la gare d'Athus.