Ici à la librairie : "L'Encrier", chez mes amis Valérie et Jean-Pierre. Vous y serez toujours bien acceuillis, c'est assuré !
Régulièrement, avec tout mon matériel d'époque je me déplace pour le plaisir de jouer des lettres comme le pianiste joue de son clavier. Pas les yeux fermés mais ce n'est pas loin ! Concentration totale mais obligation de détachement paradoxalement... trop de concentration raidi le tracer; je suis alors comme un funambule qui doit partir d'un point avec filet jusqu'à la fin du filin sans la moindre erreur, sauf que je n'ai pas le droit, en chemin, de bouger mon corps intempestivement pour rattrapper ce qui semblerait se terminer par une chute. J'avance, doucement mais sûrement dans mon silence que retient mon cerveau.