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orphena

La fée des rêves

Le Nu dans un champ Posté le Samedi 11 Octobre 2008 à 00h21

HUMOUR 

Extrait d'Artefact                                               cheval.bmp

— Je ne peux en telle circonstance devenir celui auquel je pense. Sans imaginaire au bout de mes doigts, je ne contrôle plus mes pensées, je suis de ceux-là qui ne peuvent agir sans compter. Une force m’attire, ma vision satire, un don m’est apparu dès la première fois que j’ai vu mon… œil.

— Bô, ça rim’ pô !

— Utilisez donc votre don avant que l’on fasse notre deuil.

— Un, deux, trois pas, dans une pièce je me retrouve. Quatre, cinq, six… je tiens une gross e… poignée de porte.

— Bô, ça rim’ pô !

Que de narration je n’ai tant voulue, que l’imagination s’en est enveloppée. Le jeune au caractère vaillant et pensées goulues, s’est retrouvé loin et tout nu au membre développé…

Devant sa face, la glace. Recule un peu… Miroir aux pensées maritimes. L’eau y glisse et suit la trace de ses pensées intimes. Le pouvoir de ce jeune aux yeux inexacts, le propulsait dans l’eau et son contact, avec la force de l’impact, se retrouvait dans sa vision d’artefact.

Il vit un champ, une pairie, une ferme, des cochons, un poisson en plastique, c’est rare ! Le jeune s’est retrouvé tout nu dans une baignoire et son canard. Il avait dit un mot avec manque de tact : artefact.

— Coin, coin, fit le canard…

— Périscope ! Hurla une sirène.

— Non, non, c’est le monstre du Lochnes, fit Nénés… et s’en alla chercher un fusil de fête foraine.

Car le Nénés en question, n’était autre que son mari.  Du tir au pigeon il en était le champion de Villeparisis. Canard, ou devrai-je dire : Canette, femme de l’homme au fusil, reluquait d’un œil amical son manche ami.

— Pendant qu’il le cherche, ne voudriez-vous pas que je savonne ben votre machin ?

— Mon machin ! Lequel ?

— Celui que je tiens de mes deux mains. 

Elle serrait si fort, que pour un peu il ne se tort. Bain moussant avec sirène garnie, homme jaloux et vieux fusil.

— C’en est trop pour moi, je me barre avec ma barre…

— Non, non, restez ! Raz-le- bol du plat frugal ! Enfin de
la Morteau en plat principal, et banane-chantilly au dîner !

— Madame, je vous en prie ! Laissez mon machin, vous avez trop d’appétit. Dame Canette, lâchez-moi la… serviette.

— Au diable tant de caprices, Jeune-Band-sans-slip ! Laissez-moi le bénéfice de mon banana-split.

De mémoire de goulue, Canette a bien failli s’étouffer, sauvée par son mari qui n’aimait pas les desserts animés.

— Pan, pan, fit le fusil…

— Coin, coin, le canard…

— Adieux mes ennemis, je pars…

Et sans attendre le second acte :

— Artefact… je veux les thermes.

Je vois des lumières, c’est une ferme.

— Ho non…

Trop tard… revoilà encore des canards, mais des vrais.

— Je me demande bien à quoi je pensais en plongeant dans un bain de mousse ? Car me voilà poursuivi dans un champ avec la fermière et le fermier à mes trousses.

— S’en est tro, boudiou, v’là ti pas qu’on a lâché les loups !

Un manche en fourche, jeune fermière en hurlements, j’y cour’ tou’ nu raid’ com’ l’oursche dans un champ.

— Achez, achez, lâchez-moi.

— T’y crois pas que t’y va t’en sortir comme çà, mô gars !

— Qu’ai-je fait, qu’ai-je fait ? fais-je déséquilibré…

— T’y a fais peur à la gamine avé ton panais.

— J’y pô rien ! J’y suis né avec…

— Va-t-l’a réduire ta quéquette.

— Lô, ça rim’ ben !

— Non, non, mô j’y la veux… l’gars de la ferme, fô ét’ honnête,  y’en a marre des bœufs et de petit’ quequette !

— Dô le païs, mémoire de papé sans dents, la plus grosse  bête qu’on ai vue, à pôr la tienne, c’est celle du Gévaudan.

Triste scène à laquelle on assiste, dans le pré aux bœufs, déséquilibré, transformé en perchiste… il saute par-dessus la marre, attiré par l’eau et fuis l’hystérique, il se sert de sa barre comme d’un champion olympique.

En l’air, aérien avec contrepoids, je vois des thermes au loin, j’y peux rien c’est comme ça. J’atterris dans une flaque, flasques yeux me regardent, sales, me voilà dans une grande vasque, masque, avec un copain matinal. Un porc, un ami donc, pas le moins gêné par mon sort, ni ma jonque.

— Groin, groin, me fait-il.

— Désolé mon copain matinal, sauriez-vous m’indiquer les stations thermales ?

Mais pour réponse à l’athlète de compète, le voilà qui pète.

— M’inspire le dégoût, ce porc est un rat d’égout.

Je m’assois, tiens… raccourci, je parle du chemin que vois assis. Il me mène vers l’endroit tant désiré, mais comment faire avec mon panais ? Pas envie de tomber encore sur des folles en manque de panier garni, ni sur des maris jaloux armés de fusils.

Suite >> Sorcière-Pagaille

Un commentaire. Dernier par un type de pensée magique le 12-07-2013 à 11h16 - Permalien - Partager
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