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Sérénité

Vivre et laisser vivre

Mener l’amour à bon port Posté le Vendredi 27 Novembre 2009 à 23h40

Il n’y a pas, me semble-t-il, de lois à l’amour. Ou s’il y en a… je ne les connais pas. Beaucoup, cependant, s’acharnent à les découvrir, voudraient se les approprier pour tenter d’être plus heureux, de moins souffrir, de se faire mieux aimer ou d’apprendre à aimer… Le cœur ayant des raisons que la raison ignore, nous sommes tous confrontés à ce qui peut ressembler pour certains à l’irruption d’un cataclysme qui bousculera leurs habitudes, pour d’autres à un tremblement de terre qui transformera leurs paysages intimes, pour d’autres encore à un raz-de-marée émotionnel qui emportera leurs certitudes et transformera toutes leurs croyances. L’amour est un ensemble de sentiments totalement irrationnels, et donc incontrôlables, qui vont surgir en nous sans prévenir, sans précautions particulières, sans préparation…
Ce qui, en revanche, peut être plus médiatisé, plus conscientisé, donc faire l’objet d’un ajustement, ce sont les conduites relationnelles, les comportements, et l’incroyable décalage qui va naître à l’intérieur d’une relation amoureuse, créant un fossé, une faille immense entre les attentes de l’un et les réponses de l’autre.
Mener l’amour à bon port
Ce qui menace le plus l’amour n’est pas l’amour, mais deux phénomènes universels. L’un imprévisible que j’appelle le désamour, c’est-à-dire la mort de l’amour ; l’autre, la mauvaise qualité de la relation proposée par celui ou celle qui aime, par celui ou celle qui est aimée. Pour le premier phénomène, je sais que je vais irriter, car je vais toucher là à un ensemble de croyances fortes, auxquelles beaucoup s’accrochent, comme « L’amour est éternel » ou « Quand on aime vraiment, c’est pour la vie, c’est pour toujours », ou encore « Cet amour-là, c’est le bon et il est immortel ! » « Je croyais l’aimer pour toujours, dira-t-il, et si quelqu’un avait douté de cet acte de foi, je me serais senti insulté. Huit ans plus tard, je pleurais de rage, habité d’une détresse inouïe de ne plus sentir en moi cet amour, d’être sec, froid et dévitalisé à côté de celle qui avait illuminé ma vie… Je cherchais en aveugle ce qui avait pu détruire, assassiner ou stériliser mes sentiments… »

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