Comment décrire Laurence ? Ma femme adorée est
comme toutes les femmes (pour les yeux d'un primate masculin), une
personne complexe. Je vais tenter de la décrire par rapport à ma
perception, libre à elle de réagir à mes propos.
La première chose qui me vient à l'esprit quand je parle de ma femme, c'est la vie, la vie à tout prix. Nous sommes marié depuis 1995 et même depuis le début de notre histoire, j'ai toujours été admiratif de sa combativité. "La prospérité montre les heureux, l’adversité révèle les grands " Pline le jeune. Vous constaterez que je suis un grand utilisateur de citations. A tous les niveaux, elle veut toujours le meilleur pour elle et ses proches (c'est pour cela qu'elle m'a épousée !). Elle avance, quelles que soient les épreuves qui se présentent, problèmes de santé, financiers, scolaires, personnels. Elle met toute son énergie a trouver une solution pour en sortir par le haut. Je dois bien reconnaître que souvent, c'est elle qui m'entraîne, m'oblige a ne pas resté immobile, a toujours avancer pour ne pas sombrer dans le spleen (comme dirait Baudelaire). Cette exigence, elle l'a au quotidien, y compris dans sa vie professionnelle, dans le cadre d'un métier qui réclame de telle qualité (infirmière). Qu'est ce qui construit un couple dans le temps , c'est l'admiration de l'autre... J'en ai a revendre pour Laurence et pour paraphraser un poême célébre de Wystan Hugh Auden :
" Elle est mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, ma semaine de travail, mon dimanche de sieste, mon midi, mon minuit; ma parole, ma chanson. Je crois toujours que l'amour jamais ne finira." C'est beau non !!!!!
Et maintenant, "à tout seigneur, tout honneur" : MOI, Olivier ! Pas facile de se présenter ! Comment me définir ? Epicurien, sans doute, Curieux assurément, Simple toujours !
Epicurien
: j'aime faire plaisir et me faire plaisir, la vie m'a apprise qu'il
faut en profiter tout de suite et ne pas laisser polluer son esprit par
des problèmes qui n'en valent pas la peine (Carpe Diem), nul ne sait
de quoi demain sera fait. Selon moi, le bonheur ne prend son sens qu'au
filtre des épreuves de la vie, il faut savoir apprécier au quotidien
les moments de grâce, ces instants fragiles de plaisirs simples ou "le
temps suspend son vol". Etre épicurien n'ai pas synonyme de goût de
luxe, c'est savoir profiter de tout, ou plutôt d'un rien. " Ferme les yeux et tu verras " disait Joubert, c'est le meilleur passeport pour l'évasion. J'aurais pu être un super pôte d'Amélie Poulain.
Curieux : tout m'interesse, certaines personnes ont du mal a se passionner pour quelque chose, moi, je "souffre du syndrôme inverse", tout me passionne. J'aime apprendre, je suis un fervent adepte du Confusianisme "Celui qui aime apprendre est bien prés du savoir". Une des recettes du bonheur est sans aucun doute la capacité de chacun a être contemplatif. Même si notre monde n'est pas rose, et cela rejoint le 1er point, il faut savoir en apprécier l'extraordinaire diversité, la beauté souvent cachée. Ce trait de caractère, je suis très fier de l'avoir transmis à mes enfants. Un contemplatif doit apprendre pour comprendre et apprécier, il doit oser pour s'adapter et aller vers les autres, il doit respecter en gardant son humilité.
Nous en arrivons donc au 3ème point, Simple. Evidemment, je ne parle pas de mon désert intellectuel mais de mon comportement. Mon éducation (merci papa et maman) me conditionne naturellement à ne pas avoir des rapports humains différents en fonction des gens, a rester le même à la ville et aux champs. C'est très important pour avoir des relations saines, pour découvrir les qualités et les richesses de chacun. D'ailleurs, c'est dit-on un trait de caractère typiquement du nord, je n'ai donc aucun mérite. Une formule résume cela, une de plus :
"Si haut que l'on soit place, on n'est jamais assis que sur son cul" formule célèbre de Montaigne. Abrupte mais tellement vrai. Je ne suis supérieur à personne, mais personne ne m'est supérieur. CQFD
Pour ce qui est de mes défauts, j'en ai beaucoup, mais je ne peux pas vous les décrire car si je les connaissais, j'essayerais de les corriger. Bon l'esquive est facile, je le reconnais mais c'est au fond assez vrai. Les seules tares dont je puisse parler sont liées à des choses que je ne peux pas facilement changer. Exemple, je ne maîtrise pas mes sentiments et je suis donc vulnérable, très vulnérable pour tout ce qui touche à la famille. J'ai une réelle difficulté à faire face aux conflits ! Je me soigne et mon petit coeur s'endurcit avec l'âge...
Enfin, j'aimerais partager mes 12 principes de vie :
Je n'en dirais pas plus, c'est déjà pas mal !
Olivier