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Rando sur Pierlas 06 Publié le Samedi 29 Décembre 2007 à 21:39:24

Topos randonnée de pierlas   

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Pour trouver le chemin d’accès, il vous faudra entrer dans le village, trouver l’abreuvoir et continuer tout droit. La balise 113 ne devrait plus être très loin maintenant. Le début de la randonnée est très simple et s'effectue dans une nature accueillante. Vous passerez une petite cascade avant de grimper dans une succession de virages. Vous allez rencontrer ensuite un large sentier, en entrant dans les bois apaisants d’Issandoulier, jusqu’à l’arrivée au parking du col de la Sinne.

 

Au col, balise 220, prenez à gauche en direction du col St Pons. Cette partie est très facile et se fera encore en forêt. Arrivés au col, une petite bergerie en pierre de taille vous dévoilera ses charmes et pourra vous accueillir en cas de mauvais temps. De cette bergerie, vous aurez une vue imprenable sur le Brec d’Ilonse, sur le village du même nom et sur le mont Fracha. L’observation terminée, dirigez-vous vers les bergeries de la Cour qui sont à l’état d’abandon. Vous allez ensuite arriver aux balises 106 puis 105 où vous prendrez à droite. Juste après ce passage, vous découvrirez le Clos de Mare, et là, comme par magie, vous aurez l’impression d’entrer dans un autre monde tant le paysage est différent. Guère plus loin, vous prendrez à droite, à la balise 104, pour rejoindre la crète de la Pelau.

Cet endroit est magnifique aussi et, en passant de l’autre côté, vous allez revoir apparaître le village de Pierlas. Après 4H30 de marche ça fait toujours plaisir d’apercevoir le chemin de l’arrivée. Le reste du parcours maintenant est tout aussi simple et il ne vous faudra qu’un dernier effort pour retrouver le pont et la balise 112.

Afficher le commentaire. Dernier par culture spécifiques le 29-07-2013 à 10h15 - Permalien - Partager
Election municipale 2008 Publié le Samedi 29 Décembre 2007 à 21:24:45

Pour faire entendre le monde du travail.

 

Position de Lutte Ouvrière

 

Même si la campagne proprement dite pour ces élections n'est pas encore commencée, le monde politique en est quand même très préoccupé. Il est préoccupé en grande partie, cependant moins à droite qu'à gauche, par le problème des alliances possibles.

L'UMP ne peut rechercher que du côté de ce qui est déjà acquis, ou de ceux qui restent autour de Bayrou, qui sont partagés entre rejoindre la droite ou rejoindre le PS. Mais ce choix dans les grandes villes dépendra certainement des rapports de forces locaux car, par définition, le centre penche du côté où il a le plus à gagner.
À gauche, c'est plus complexe. On ne peut même pas dire que le PS soit hégémonique, divisé qu'il est à l'heure actuelle. Cependant, pour les élections municipales il est quand même peu vraisemblable qu'il se divise réellement. Par contre, ses rapports avec le PC sont complexes. Dans bien des villes dirigées actuellement par le PC, le PS est tenté de lui ravir la première place, c'est-à-dire la mairie. Par exemple, lui faire concurrence au premier tour, en espérant arriver en tête afin qu'une unification au deuxième tour pour remporter la majorité municipale place le PS devant le PC.
Le seul problème dans cette optique pour la gauche serait que la vague qui a porté la droite au pouvoir et qui, nous l'avons vu aux législatives, n'est plus un tsunami, soit encore suffisamment forte pour risquer d'arracher des municipalités à la gauche, obligeant ainsi PC et PS à s'unir dans certains endroits, dès le premier tour.
Reste l'extrême gauche. Si l'on en juge par les scores, non seulement à la Présidentielle, où aucune formation n'a atteint 5 %, mais aussi aux législatives, les listes de l'extrême gauche seront mal placées dans la course, non seulement aux mairies qui sont quasiment toutes hors de leur portée, mais même simplement pour avoir quelques élus municipaux.
Rappelons que pour qu'une liste puisse se présenter au deuxième tour, il faut qu'elle ait recueilli 10 % des suffrages au premier tour et que même pour pouvoir fusionner au deuxième tour avec une autre liste qui, elle, aurait obtenu ces 10 %, il faut qu'elle ait obtenu au moins 5 % des voix au premier.
Aucune liste d'extrême gauche ou de la gauche de la gauche n'a l'assurance d'obtenir 10 % ou même 5 % des voix. C'est pourquoi nous serons ouverts à la conclusion d'alliances dès le premier tour si elle sont envisageables car encore faut-il savoir sur quelles bases et avec qui.
Les élus municipaux que nous avons obtenus en 2001 ont presque tous été élus dans des circonstances relativement particulières. C'est-à-dire dans les cas où une liste avait obtenu la majorité absolue dès le premier tour, ce qui lui donnait au moins 75 % des sièges, le reste étant réparti à la proportionnelle. C'est surtout dans ces cas-là que nous avons pu avoir des élus, mais seulement lorsque nous avions rempli la condition supplémentaire d'avoir plus de 5 % des suffrages dès le premier tour sinon nous n'étions pas admis à la répartition et, parfois, il fallait encore bien plus pour avoir un seul siège, selon le nombre restant à répartir.
C'est dire qu'en 2008, même si nous arrivons comme en 2001 à présenter plus de 5 000 candidats dans 128 communes, ce qui est dans les possibilités, il sera sans doute encore plus difficile qu'en 2001 d'obtenir des élus. Or aux municipales, il est souhaitable d'avoir des élus.
En effet, dans des élections comme la Présidentielle, nous savons dès le départ que nous ne serons pas élus. Le serions-nous que, en dehors d'une vague extraordinaire de crises sociales, nous ne pourrions rien faire. Notre participation y est uniquement destinée à populariser des idées, tout ou partie de notre programme social, le faire connaître afin qu'il soit repris, espérons-nous, lors de luttes sociales à venir. C'est évidemment limité mais c'est quand même énorme par rapport à nos moyens habituels de populariser nos idées. Dans ce contexte, les alliances ne nous serviraient à rien. Additionner à la Présidentielle des suffrages, avec la LCR par exemple, ne changerait pas cette situation. Nous partagerions, c'est-à-dire diminuerions, nos temps d'intervention et, d'autre part, nous serions obligés de composer sur le programme à défendre. Autant défendre chacun l'intégralité de son programme et de plus, disposer chacun d'un temps complet d'intervention dans les médias. Tout ce que chacun a à dire de différent pourrait être exprimé et ce que nous avons à dire de commun le serait deux fois, ce qui n'est pas trop !
Pour des élections municipales, le problème est différent puisque la campagne est divisée en un grand nombre de communes. Même en faisant une même campagne nationale, nous ne pourrons nous présenter partout. Il faut, bien souvent, partir de situations locales pour les relier aux problèmes généraux de la société. Mais, différence encore plus notable, nous avons aussi la possibilité d'avoir des élus municipaux. Nous l'avons vérifié à différentes reprises depuis plusieurs élections.
Nous devons donc préparer ces élections municipales et nous présenter dans le maximum de communes, au moins autant qu'en 2001 c'est-à-dire 128, et bien plus, si possible car plus nous présenterons de listes, plus nous aurons de chances de rencontrer des situations favorables comme celles qui nous ont permis d'avoir des élus aux municipales précédentes. Il est donc nécessaire de constituer et présenter le maximum de listes.
Nous aurons bien sûr le problème d'alliances éventuelles. Nous ne sommes plus en 2001. La droite a peut-être encore le vent en poupe. L'électorat peut être encore traumatisé par sa présence à la tête de l'Etat et tenté de se porter sur ceux des partis de gauche qui ont des chances de gagner et, en plus, être décidé à ne pas disperser ses voix. Une situation qui peut être très défavorable à la gauche de la gauche et à l'extrême gauche.
Nous avions prévu, depuis longtemps, deux ans au moins, que nous risquions d'être laminés à la Présidentielle. Nous n'avions pas anticipé le résultat mais nous avons dit et écrit qu'il serait très probablement très inférieur à celui que nous avions eu en 2002.
Mais quelle que soit la situation, nous devons quand même faire l'effort d'une campagne car obtenir des élus municipaux est extrêmement important pour notre rayonnement politique. Ces élus sont un point d'ancrage dans une ville et l'axe autour duquel peuvent graviter nos activités locales.
Ces activités peuvent, bien sûr, être menées sans que nous ayons d'élu. Nous avons des activités locales dans un nombre bien supérieur de communes à celui où nous avons des élus. Et, même sans élu, nous devrons agir dans encore plus d'endroits que les années précédentes. Mais nos élus renforceraient l'impact de nos activités. Cela représenterait une présence permanente de notre organisation et de nos idées, contrairement, par exemple, aux activités ponctuelles de propagande que nous faisons lors des caravanes d'été, que nous comptons cependant multiplier et étendre au-delà de la période d'été.
La conclusion est que nous devons essayer de constituer des listes dans le maximum de localités. Cela ne nous empêchera cependant pas d'étudier et d'être ouverts à toute proposition d'alliance, que nous étudierons en fonction des situations, des rapports de forces locaux et des possibilités d'élus que ces alliances pourraient réellement nous ouvrir. Nous n'avons en effet aucun intérêt à conclure des alliances sur un programme d'accords avec nos éventuels alliés si cela ne nous permettait pas d'avoir des élus, voire nous en empêchait, et d'autant plus que nous avons les moyens de nous présenter indépendamment.

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Une ville: LAON 02 Publié le Samedi 29 Décembre 2007 à 21:17:41

 

 

Une ville que je connais bien, j'y suis natif

 

LAON

 

 

 

L’occupation de la ville haute ne débute qu’avec l’époque gallo-romaine, vers les années 40 à 30 avant Jésus-Christ. Laon n’était pas un chef-lieu de cité à l’époque romaine mais saint Remi de Reims en fit un évêché au tout début du VIe siècle.

Site défensif reconnu, la ville devient un enjeu stratégique important dès le haut Moyen-Age. Résidence privilégiée des derniers rois carolingiens, ceux-ci y trouvent un refuge dans leur lutte contre les précurseurs des Capétiens.

Bien que moins fréquentée par les souverains de la nouvelle dynastie, ces derniers n’en continuent pas moins à surveiller de près la cité. Ainsi, Louis VI vient châtier les acteurs de l’insurrection communale de 1112, révolte au cours de laquelle l’évêque est tué par les bourgeois de la ville.

Endommagée par un incendie, la Cathédrale carolingienne est remplacée par une construction gothique à partir de 1150. La ville atteint alors son apogée.
Ceinte de puissants remparts, Laon abrite, outre la cathédrale et son quartier canonial, trois grandes abbayes, seize églises paroissiales, deux commanderies, mais aussi le Palais Royal implanté au centre de l’isthme formé par le plateau. Les faubourgs implantés en ville basse ont surtout une activité agricole, fortement tournée vers la production du vin.

Le pays subit les ravages de la Guerre de Cent Ans, pendant laquelle les Anglais incendient l’Abbaye Saint-Vincent (1359). La Renaissance y apporte son souffle, dont témoignent quelques édifices.

Les Temps Modernes voient cependant se confirmer un certain déclin amorcé dès la fin du Moyen Age. À la fin du XVIe siècle, la ville paie son attachement à la Ligue, opposée à l’avènement de Henri IV au trône. Le roi, vainqueur, n’hésitant pas à faire raser tout un quartier, ordonne en effet l’édification d’une citadelle pour punir et mieux surveiller les habitants.

De nombreux monuments sont construits ou remaniés aux XVIIe et XVIIIe siècles, comme le cloître et les bâtiments conventuels de l’abbaye Saint-Martin. Plusieurs établissements religieux changent d’affectation lors de la Révolution. L’ancienne Abbaye Saint-Jean accueille ainsi la préfecture du nouveau département de l’Aisne.

La ville se modernise au XIXe siècle. Le chemin de fer s’y implante en 1857, et ses vocations scolaire et militaire sont renforcées par la construction de nouveaux bâtiments. Très touchée par les occupations de 1870 et de la première guerre mondiale, les bombardements de 1944 causent aussi d’importants dégâts. Néanmoins, le coeur historique reste relativement préservé des destructions.

C’est surtout dans l’après-guerre que les faubourgs se développent et que de nouveaux quartiers sont créés. Ces faubourgs concentrent aujourd’hui la majorité des presque trente mille habitants de la ville et des activités économiques.

 

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