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L'inspiration Posté le Vendredi 29 Août 2008 à 16h16

 

 

   Après un bon et intéressant Sabbat,

   Après avoir loué celui qui dans la nuit

   S’élance avec son glaive au combat,

   Celui dont l’épée dans les ténèbres luit

   Pour en poussière réduire ses ennemis,

   Lorsque je me rendis en ma demeure,

   Là ou vivent parents, frères et amis,

   Je me sentis seul comme quand on meurt

   Et autour de soi sent la tristesse de la vie.

   Malgré les bruits faits tout autour de moi,

   Rien ne pouvait me rendre joyeux et ravi,

   Rien à vrai dire ne pouvait me mettre en émoi.

   Aussitôt je fus envahi par une mélancolie

   Si grande et si immense, véritable tristesse,

   Si bien que je semblais me voir dans la glace de la folie

   Tant je mourais pour faire l’expérience de l’allégresse

   Mais en mon for intérieur il n’y avait pas la joie.

   Je décidai d’aller dans ma chambre un peu mourir

   De la mort dont meurt quiconque toutes les fois

   Après avoir perdu le goût de l’éveil et du sourire,

   Cependant ce fut impossible sur les ailes du sommeil

   De m’élever par cette nuit douce, paisible et calme

   Car je voyais avancer les pieds de ce vilain écueil

   Qui paraissait me soumettre à ses mauvais charmes.

   Mais comme m’avait dit un jour un de mes pères

   Source de la vraie intelligence, du grand savoir du jour,

   Sur qui je ne cesse de prendre tous mes repères,

   Je me levai sans peine, sans courage ni bravoure

   Pour, sur ma table en plein milieu du salon,

   Venir me reposer par l’écriture d’un poème,

   De ces poèmes qui semblent toujours longs

   Mais que l’on écrit pour la femme qu’on aime,

   Pour elle, elle, et elle seule seulement.

   Là, les mots aisément semblaient tous couler

   Et la vie reprendre sons goût normal.Si je mens

   Puisse Dieu dans la géhenne entièrement me faire brûler.

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