Bienvenue
Ce blog a un but et un objectif,voir et retrouver l'expression des sentiments humains.C'est mieux un portail qu'un blog parce que cet espace devra etre immense pour que cette communion soit belle et fructueuse.Beaucoup de poèmes y seront posés,des vers sans style ni technique,qui disent cependant les profondeurs d'un coeur;le coeur de nègre noir devenu poète.Que tous viennent y jeter un regard,bref ou circonspect pour la survie de la littérature.
Le jour où veindra l'été
on partira main dans la main,
dans la nature,grande beauté,
marchant sur le secret chemin
qui s'ouvre sur des rèves.
On passera sous l'ombre
où nos senteurs si brèves
rempliront cette pénombre
d'un éclat de merveilles.
On chantera des chansons
des époques très vieilles,
et nos amours sur ces sons
porteront de belles ailes.
On s'envolera tout deux
sur des sommets de grèles,
et meme ces froids cieux
fondront devant nos pas.
On sera deux,quel bonheur!
L'amour,ontueux repas,
délice en cette heure,
chaleurs,caresses et calins!
On descendra dans des plaines,
fiers comme de petits felins,
nos crinières telles des laines
couronneront tous nos ébats.
Princesse en ce bel instant,
prince dans tes doux bras,
suivant la voix du vent
on trouvera notre royaume.
Le souvenir de cette ère
courant en mon triste coeur
comme la morsure d'une vipère
me remplit de grande douleur.
Les éclats de tes sourires,
les éclairs de tes baisers,
autrefois tous des délires,
aujourd'hui de tristes gésers.
Comme une fumée de nuages
se dissipant dans les airs,
mes peines comme des orages
s'expriment en vifs éclairs.
Elles deviennent des foudres
quand parait la tempete,
et comme de noires poudres
explosent ma tete.
Ma raison à l'endroit,
mon coeur à l'envers,
pour me tenir droit
il m'a fallu tous ces vers.
Quel homme peut oublier
ces hum!ces frissons?
Quel homme peut délier
les paroles des chansons?
Autant quitter son corps
pour devenir un esprit,
mais meme au dehors
cet amour toujours vit.
Le chant strident du colibri,
caché dans son sombre abri,
déchire cette nuit de voile
comme une lumière d'étoile.
Tout est triste,tout est calme,
et devant cette nuit sans charme
le petit oiseau crit son chant.
Son regard d'un air méchant
perce ce gros vetement noir
d'où l'oeil du poète peut voir.
Il reste ébahi devant le spectacle
comme l'incrédule face au miracle,
et son esprit comme une onde
capte merveilleusement ce monde.
Lorsqu'il sort de cette sphère,
beauté parfaite,beauté éphémère,
il voit la terre,son univers
comme marchant à l'envers.
La tristesse remplit son coeur;
il pleure certes sans rancoeur
mais la douleur qu'il reçoit,
de son monde le déçoit.
Ont-ils des yeux ou des oreilles
qui voient ou entendent ces merveilles?
ou une raison ou un esprit
qui perçoit ce qui vit?
Ce chant,délire d'un oisillon
annonce l'approche du tourbillon.
Ce n'est donc pas un hasard
que,sous le charmant regard
de la nature,le bel oiseau
chante brillament son morceau.
S'il organise ce nocturne concert,
c'est qu'en vérité il nous sert.
Il nous faut preter ame et coeur
pour saisir le sens de ce choeur.
Sous un ciel de beau soleil,
une ronde de belles hirondelles,
ombre dans une lueur d'étincelles
faisait battr son plumage vermeil.
Comme l'éclair dans sa lancée,
l'envol de ces beaux petits etres
faisait s'ouvrir toutes les fenetres.
L'oeil en l'air,la tete balancée,
le regard se perdait dans ce paysage.
Dans le ciel s'ouvrait ce théatre
que projettait le soleil,bel astre!
La joie rayonnait les traits du visage
où s'irradiaient de blancs sourires.
La tristesse s'en allait lasse
détachant les coeurs de sa nasse;
la bouche esquissait des rires
à la vue de cet envol d'hirondelles.
Sous ce ciel de beau soleil,
faisant battre leur plumage vermeil,
ces oiseaux devenaient des étincelles.