BW world page 2

Dimanche soir 23H45, pas envie d'aller me coucher... Mais il faudra pourtant bien y aller.

Demain retour du soleil, et de la volonté !

La semaine dernière a été remplie de trop de dérapages... pfff.. Mais le truc c'est que j'ai quand même perdu 1kg. Hallucinant. Je le dis et le redis, merci la muscu !! J'y suis allée 3 fois dans la semaine !!! je me dis bravo !

Cette semaine, on essaie 4 fois et en plus on fait trés trés attention aux menus, on essaie de pas dérraper une seule fois et ma foie j'espère que j'aurais une bonne surprise.... Si j'arrivais à perdre 2 kg sur la semaine, ça me ferait descendre à 97kg... Il ne me resterait que 6 semaines ensuite avant de partir en corse, avec une moyenne de 1 à 2 kg par semaine, une perte de 6 à 12 kg. Et ben 10 kilos je serais super contente, mais ça me paraît beaucoup. Mais quitter le chiffre de la quatre-vingt-dizaine, alors là ce serait top ! même si c'est 89 je serais contente !!!!

Si tout va bien d'ici le départ en corse j'aurais parcouru la moitié du chemin...

Bon faut pas que je fasse de plan sur la comète parce qu'à chaque fois ça se passe pas comme je le prévois (ou l'espère surtout) pourtant rêver à ce que mon reflet pourrait être d'ici là me motive à fond les ballons !

Bon dans tous les cas voilà ce que j'ai constaté aujourd'hui en retrouvant un bout de papier sur lequel était noté mes mensurations du mois de septembre, lors du début du régime d'aprés accouchement

mercredi 3 septembre 2008:

Tour de poitrine : 120

Tour de taille:109

Tour de hanches: 127

mercredi 15 avril 2009:

Tour de poitrine : 112

Tour de taille: 97,5

Tour de hanches: 121

Bon dans tous les cas mon imc est passé à 32, et il ne me reste que 7 kg à perdre pour quitter l'imc de l'obésité.

Donc....

MOTIVEE MOTIVEE !!!

Une fois le cap des 76 kg atteints, une dernière ligne droite pour tenter les 68 Kg

Voilà une semaine qui se termine enfin ouf !

Pas facile de rester à la maison parfois, avec les loustics surtout quand y'en a un qui nous en fait voir avec son caractère de chameau

Ce soir séance de sport. ça va faire du bien. Je n'aurais fais que 3 séances au lieu de 4, mais bon dans un sens faut pas que je devienne hulkette non plus

Car la muscu agit bien vite sur mon corps. Hier j'ai découvert que j'avais les obliques durs comme du béton ! Mais bon le boulot, y'en a encore pas mal... J'ai encore ma sacrée bouée au niveau du ventre, et ça me gâche la vie. Tant qu'elle sera là, même quand j'aurais tout perdu, elle sera là jusqu'à mon opération. J'ai hâte.

Seulement, voilà. Après cette opération (abdomino plastie, qui consiste à découper la peau qui a été distandue afin de tirer celle ci et la recoudre) je ne dois plus tomber enceinte, car sinon j'aurais fais tout ça pour rien. Le problème qui se pose est que j'ai pourtant trés envie d'un 3è bébé mais lorsque je passe en revue mes 2 grossesses, et la galère que c'est de perdre tout ce poids pris, il est clair que lorsque j'aurais enfin perdu tous ces kilos en trop, je n'aurais pas envie de prendre le risque de tout reprendre. La vie est mal fichue. J'envie les femmes pour qui les grossesses sont complètement invisible sur leur corps, comme ma soeur par exemple qui peut exhiber son ventre tout plat, sans vergetures, ni peau flêtrie. Nous sommes soeurs et pourtant, pas du tout la même peau, le même corps... Bon c'est sûr qu'elle a pas pris 40 kg non plus pendant sa grossesse, et n'a pas fait de tels yoyo dans sa vie comme moi...

MAis de toute façon j'y arriverais. Ma motivation actuelle, c'est de me dire que lorsque j'aurais perdu ce tas de graisse, il y aura en dessous, des muscles déjà présents !!!

Mais c'est vrai que je veux aller vite, car je ne peux vraiment plus supporter ce corps..

Pourtant, on voit bien déjà je trouve l'amélioration, l'affinement de la silhouette. Pas grand monde le remarque pour le moment, c'est un peu déprimant. J'espère que bientôt tout le monde me dira "qu'est ce que tu as mincis ! Bravo !" Mais il est certain que sur mon mètre soixante seize, moins de 10 kg ça ne se voit pas. Quand j'aurais passé la barre des 90, je pense que ça commencera à se voir. Je ne sais pas à ce jour combien je pèse. Je sais que j'étais à 100 il y a une semaine pile. Je vais me peser ce soir à la salle de sport, si il n'y a pas trop de monde, car j'ai pas envie que quelqu'un voit mon poids... Et puis j'espère, surtout ne pas être déçue car quand je ne voit pas de perte sur la balance ça me fout le moral en l'air. En même temps j'ai déconné cette semaine. Lundi c'était pâques, j'ai mangé mon oeuf garni et j'ai craqué 2 autres fois dans la semaine mais je n'ai pas pu lutter, car le moral est vraiment pas terrible en ce moment et la solitude toute la semaine me pèse sur le coeur...

Bonjour !

Voilà je me décide à ouvrir mon blog, pour raconter mon long long long et eternel combat contre ces kilos en trop qui vous pourrissent une vie...

J'ai pris plaisir à lire les blogs de certaines femmes à peu près dans mon cas...

Je prends ma plume, ou du moins mon clavier pour raconter ma vie parfois avec et parfois sans ces kilos en trop...

Je crois que tout a commencé, lorsque j'étais adolescente. Je devais avoir 13 ans. Le temps des premières amours à l'école... Comme toutes les filles de ma classe, je craquais pour un garçon du collège. Il s'appelait Franck me semble t-il. Pendant des mois je l'aimais secrètement. Jusqu'au jour où j'ai eu le malheur de le dire à une copine de classe, Julie, que je connaissais depuis la primaire. Sans réfléchir, ni demander mon avis, elle est carrément allé le voir pour lui demander s'il voulait "sortir avec moi". Ce jeune homme, lui a carrément répondu; "d'accord mais d'abord elle fait un régime" Pour que je m'en souvienne 17 ans plus tard, c'est vous dire comme cela m'a marqué !

Je n'étais pas si "grosse" que cela. J'avais certes des petites rondeurs au niveau du ventre car j'étais assez gourmande. Mais je vivais sur la côte d'azur, ou le paraître était primordial ! Du coup je faisais quand même vachement vilain petit canard à cette époque là à côté des filles de mon âge

Enfin peu de temps après, peut être que ce fut le déclic pour moi, une bonne copine de classe, Elise, m'avait prise en main pour un petit relooking... Me sortir un peu de mon look garçon manqué, habillée avec des chemises de mon père et des jeans d'une ou 2 taille au dessus. Et grâce à elle, mon physique a commencé à se féminiser, et là j'ai enfin plu à un garçon.

Suite au divorce de mes parents, vers 14 ans, j'ai quitté la région des alpes maritimes, pour m'installer dans le Nord, à Lille avec ma maman. Ce divorce m'a fait perdre une dizaine de kilos en trés peu de temps. Arrivée en cours de 3ème dans le nord, mon succès était bien différent !

J'avais bien plus d'amis au masculins et pour des raisons bien précises. J'étais devenue la belle qui vient du sud !

Bon là j'ai eu la chance de connaître un physique à succès pendant quelques années. A 16 ans on m'en donnait 20, on me qualifiais de "pulpeuse", alors que je ne faisais rien de spécial. J'étais toujours aussi gourmande. Mais ma vie bien mouvementée me permettait de limiter la casse !

Puis vers 18 ans, j'ai recommencé à prendre du poids. Pas mal de poids. Je ne sais plus combien exactement mais j'ai des photos d'un été à l'autre qui permet de voir l'établit des dégâts C'était une année difficile pour moi, je me suis brouillée avec mon papa pour une histoire de pension alimentaire dont ma mère avait demandé l'augmentation, ma mère était je crois à cette période, au plus profond de sa dépression, c'était trop dur. C'était l'année du bac, que j'ai carrément foiré (on ne se demande pas pourquoi ..) et que j'ai loupé vaiment de trés peu, un grand manque de chance aux épreuves au plus gros coef qui pourtant étaient mes meilleures matières et là j'ai commencé à trainer un peu trop avec les copines, je cherchais à fuir au maximum ma vie que je qualifiais vraiment d'aucun intérêt. J'étais trés mal dans ma peau. Et je continuais à grossir, maigrir, grossir, sans jamais trouver une stabilité.

Une fois le bac en poche, pas d'orientation acceptée, j'ai monté un dossier pour partir comme jeune fille au pair aux USA. J'avais foiré ma scolarité, je ne savais pas quoi faire de ma vie, mais une chose était sûre je voulais toujors fuir, le plus loin possible tout ce qui me rendait si malheureuse et mal dans ma peau. Par chance mon dossier fut accepté par une famille californienne qui vivait près de San Francisco. Le jour de mon départ, le 3 mai 1999 c'était pour moi l'envol vers le paradis. Et je ne croyais pas si bien dire ! Famille d'accueil vraiment adorable, les 2 petites dont je m'occupais sur place m'ont donné l'envie d'avoir des enfants, j'avais plein d'amis, je visitais plus belles régions des USA, j'allais en cours, j'avais une voiture, enfin bref. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai perdu en 6 mois de temps pas loin de 30 kg. J'étais tellement bien là bas, heureuse !

Lorsque je suis rentrée en France un an plus tard, les gens me reconnaissaient à peine, j'étais passée de 107 à 75Kg.

Et les mois suivants, j'ai continué à perdre du poids, assez facilement je dirais, (je sautais des repas hum hum) et j'ai finis par descendre à 62 Kg, en juillet 2003. Je vivais depuis 2 ans à Nice, avec mon frère qui n'avait jamais quitté le sud après le divorce de mes parents.

C'est là qu'un ch'ti, pur et dur, que j'avais connu lors de mon premier contrat de travail en Banque depuis mon retour des USA, est venu me rechercher, puisqu'apparament nos destins semblaient liés. Je suis donc remontée dans le nord en octobre 2003, et j'ai commencé à prendre du poids, car arrêt du tabac + chômage= ennui à la maison, et là en l'espace de 6 mois j'ai pris 15kg. Je suis allée faire une cure thermale avec ma mère, qui m'a fait perdre 6kg, j'ai tenté, tant bien que mal à continuer de perdre pour me stabiliser à 65/70 kg. Mais je n'ai jamais réussi. En juillet 2004 je suis tombée enceinte, j'ai fais une fausse couche en septembre, suite à ça, j'ai noyé mon chagrin dans la bouffe (chocolats, gateaux, biscuits à outrance sans jamais me faire vomir.. je suis retombée enceinte en octobre (je l'ai su en novembre) allitée en début de grossesse pour cause de décollement de placenta, grosse frayeur de reperdre bébé. Tout le long de la grossesse j'avais pour consigne de me ménager, du coup, et bien bloquée à la maison, j'ai finis par totalement me goinfrer du matin au soir et qui m'a vallut une prise de poids de 40 kg au total pendant ma grossesse, que j'avais démarré à 84kg, je vous laisse faire le calcul... Et je vous laisse imaginer comme j'étais une hiddeuse jeune maman.

Je me suis rapidement prise en main après mon accouchement, car je ne supportais pas mon reflet, ni me voir en photo. Je suis resté à la maison jusqu'aux 8mois de mon fils. Mais j'avais réussi à perdre près de 35kg, car j'oscillais entre 88 et 90kg... Bon je n'ai pas de mérite, car les 18 premiers kilos sont partis tout seul 3 semaines après mon accouchement, c'était que de la flotte accumulé en fin de grossesse (vive la grossesse pendant l'été )

Et voilà qu'après j'ai joué au yoyo pendant des mois... Je repasser la barre des 90, pour la quitter à nouveau, pour la repasser etc etc etc... Régime, puis craquage en période de stagnation. Problèmes au boulot, difficulté de trouver stabilité dans l'emploi= crises de boulimie... Un cercle sans fin..

Enfin lorsque je suis tombée enceinte de mon deuxième fils, en octobre 2007, j'était à95 kg. J'ai été plus raisonnable pour cette grossesse ci, j'ai fais plus attention à mon alimentation que je qualifierais de saine. Seulement de temps à autres, de petites crises de boulimie ingérable...enfin pour le coup je n'ai pris que la moitié du poids que j'ai pris lors de ma première grossesse.

Depuis le mois d'octobre, je me bas à nouveau contre les kilos superflus. J'avais réussi à perdre presque tous mes kilos de seconde grossesse, puisque j'étais descendue à 98kg. Mais j'ai tout repris avec noel, et le découragement total...

Aujourd'hui je suis en rééquilibrage alimentaire depuis 2 mois. J'ai consulté un chirurgien de l'obésité, dans le but de me faire opérer du tablier abdominal, qui a été, vous vous en doutez, trés trés abîmé par mes grossesses YOYO. Lorsque je l'ai rencontré fin novembre, je pesais 103 kg. Ayant un imc de moins de 35, je n'aurais pas de prise en charge concernant une sleeve gastrectomie, la pose d'un anneau, d'un by pass ou autre. Je dois me démerder par mes propres moyens pour perdre une grosse trentaine de kilos. J'ai été dirigée en hopital de jour pour faire un bilan complet, ce jour là je pesais 106kg j'avais pris 3kg supplémentaire entre le rdv avec le chir et ma journée à l'hopital. Je suis ressortie de là un peu déçue, car finalement toujours au même point. Je dois faire régime et soigner mes troubles compulsifs alimentaires. J'ai donc pris mon courage à deux mains, je me suis dis que je ne voulais pas rester "grasse" et avoir ce reflet qui me débecte, toute ma vie. Je n'ai que 30 ans, et encore tellement de choses à vivre. Je veux pouvoir m'habiller comme quand j'avais 25 ans, je veux que le père de mes enfants soit fier de se promener à mes côtés comme en 2003, qu'on se retourne sur nous comme un couple de star Je me suis donc reprise en main, j'ai démarré en douceur un rééquilibrage alimentaire le 16 février, j'ai repris le sport avec sérieux, j'ai depuis perdu un peu plus de 6 kg, et perdus des centimètre de tour de taille et de ventre (et aussi du reste du corps). J'ai quitté mon 48/50 en ce moment pour un 46 à l'aise. Je suis motivée. Je soigne mes problèmes de boulimie, je suis une thérapie avec un psychiatre spécialisé, je suis sur la bonne voie même si parfois, il m'arrive de ne pas gérer du tout une crise, mais il y a beaucoup d'amélioration, car la détermination, la volonté, me permettent d'avoir moins de crises, et surtout moins importantes qu'à une époque. Dans 2 mois je pars en Corse, j'aimerais beaucoup d'ici là ne plus voir le chiffre 90, mais cela veut dire que je dois perdre environ 10 kg en précisémment 7 semaines 1/2 ça va pas être de la tarte, j'espère d'ici là ne pas rencontrer trop de crises de boulimie qui freine ma perte de poids forcément.. Je sais que rien ne sert de courir, qu'il faut partir à point, mais je suis de nature impatiente... J'ai vraiment hate de me sentir bien dans mon corps, donc dans ma tête, dans mes fringues, et devant mon miroir.

Il est certain que lorsque je verrais la dieteticienne en juillet, elle me félicitera forcément car j'aurais perdu du poids. En attendant j'ai un rdv le 25 mai chez mon endocrinologue, qui il y a 1 an et demi, m'avait proposé une aide pour perdre du poids, mais pour cela il faut être sous contraceptif et à l'époque j'allais faire enlever mon stérilet pour mettre bébé 2 en route..

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