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litterature Posté le Vendredi 9 Novembre 2007 à 11h20


photo © Thomas C. Spear
Salon du Livre de Paris, 21 mars 2004

Né le 4 février 1946 à Fort-de-France, Tony Delsham effectue toute sa scolarité, primaire et secondaire, au Lycée Schœlcher. De 1962 à 1963, alors qu'il est encore sur les bancs du lycée, Tony Delsham est l'un des plus jeunes organisateurs de spectacles publics à la Martinique. En effet, chaque jeudi, il produisait « Les Infidel'S », groupe rock et twist composé de lycéens âgés de treize à quinze ans et qui attirait des milliers de spectateurs de tout âge.

En 1965, les études secondaires terminées, à l'image de son père, il pense à une carrière militaire mais abandonne cette idée après son passage au 40e Régiment d'Artillerie basé à Chalons-sur-Marne. À la même époque, il collabore à différentes feuilles de choux de la région et s'intéresse au mécanisme de la presse et de l'édition.

En 1970, de retour à la Martinique, Delsham est consterné par deux évidences qui lui avaient échappé jusqu'alors : 1.) L'indigence d'une presse dominée par la Radio Télévision Française et par France-Antilles, quotidien du groupe Hersant. En face, les journaux de partis politiques réagissaient très vivement contre ce qu'ils estimaient être une volonté d'aliénation du peuple martiniquais par les autorités. La radio et la télévision ne réalisant aucune production locale, diffusaient des informations en provenance de France. Les journalistes, en réalité, étaient des lecteurs de dépêches, tandis que le quotidien traitait les chiens écrasés. 2.) L'absence totale de livres écrits par des auteurs antillais. Aimé Césaire, Frantz Fanon, Joseph Zobel – les seuls existants à l'époque – étaient introuvables en librairie.

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