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la Guadeloupe fragilisée par la contamination de ses eaux et de son sol Posté le Mercredi 19 Septembre 2007 à 14h47

 

"Les antilles empoisonnés"

Source,  Termes, et articles de RMC info

Le cancérologue, qui a mené au printemps dernier une mission aux Antilles à la demande d'associations écologistes, doit rendre mardi à l'Assemblée nationale un rapport de 52 pages concluant que l'usage généralisé des pesticides a provoqué un "désastre sanitaire" en Guadeloupe et en Martinique.
Interrogé par Le Parisien, il dit que le sol et l'eau de ces îles ont été "empoisonnés" par les pesticides utilisés massivement dans l'agriculture, et notamment le chlordécone et le paraquat, présents dans les plantations de bananes.
 
"Je pense que cette affaire se révèle être beaucoup plus grave que celle du sang contaminé", a-t-il dit au journal, soulignant que les pesticides étaient impliqués dans la genèse de certains cancers ainsi que dans des malformations congénitales et des troubles de la reproduction.
Le Pr Belpomme cite plusieurs constatations semblant aller dans le sens de sa thèse - même si aucune étude épidémiologique ne l'appuie pour l'instant : un taux élevé, aux Antilles, de cancer de la prostate (deuxième rang mondial) et un taux de malformation congénitale en hausse.
Il cite également la contamination au chlordécone en Guadeloupe de toutes les femmes enceintes et tous les nouveau-nés.
"Tout cela est scientifiquement établi, mais nous n'avons pas encore la preuve épidémiologique que les cancers de la prostate sont liés au chlordécone", précise-t-il.
Le chlordécone, pesticide puissant, a été interdit en 1990 sur tout le territoire français sauf aux Antilles, où il ne l'a été que trois ans plus tard.
Interrogé sur Europe 1, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a jugé la situation "très grave" aux Antilles.
"On a une opportunité de faire autrement à partir de maintenant et heureusement, puisque les bananeraies ont été détruites par le cyclone (Dean)", en août, a-t-il expliqué.
"Au moment où l'on va replanter, on a l'occasion d'utiliser peu ou pas de pesticides. On est dans un nouvel état d'esprit, il faut gérer le passé, il doit être fait avec rigueur et avec le souci de connaître la vérité."
 
Article de RMC 
 
 
 
 
 
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