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Festival de Gwo-Ka de Sainte-Anne:
 
Pour sa 20ème édition, le Festival de Gwoka, événement phare des grandes vacances a accueilli, du 7 au 15 juillet 2007, artistes et public dans le bourg de Sainte-Anne.
Conviviale et chaleureuse, cette nouvelle édition s'est voulue aussi éclectique et s'est dotée cette année encore d'un plateau artistique exceptionnel.
 
L'année 2007 est placée sous le thème "Repriz".

L'occasion de se mêler à des personalités et des musiciens guadeloupéens vivant dans et hors de l'archipel.

Fondé en 1987 sous l'impulsion de Félix Cotellon, Président du Centre d'Animation Sportive et Culturelle et de Georges Troupé, ses racines consolidées et sa maturité affermie, le festival est devenu au fil des ans un événement culturel annuel d'envergure pour toute la région.

L'évolution constante qui distingue le Festival de Gwoka de Sainte-Anne porte sur sa structure pédagogique et artistique et sur la volonté de quelques-uns de faire revivre à travers lui une musique et des danses d'une grande valeur symbolique.

Il a permis l'éclosion de plusieurs écoles renouvelant ainsi un art toujours en mouvement.
Le festival est ouvert à tous.

 

 

IV) RYTHMES ET DANSES DU "GWOKA"

Dès le 18ème siècle (selon Emma Monplaisir) les danses essentiellement africaines (danse congo, danse du serpent) avaient complètement disparu pour laisser place aux danses en soliste ou de couple dont la plus célèbre était le "calenda".

Les rythmes du gwoka se sont élaborés au fil des années. Ils se composent actuellement de sept "konnyé" rythme de base auxquels correspondent 7 façons de chanter et de danser. Ils ont pour noms :

- le "toumblak" (le plus connu) qui est aussi danse de l'amour avec ses postures suggestives. Se rapprochant du "calenda", il rappelle les danses de la fertilité en Afrique (le "toumblak" devient "toumblak chiré" quand le rythme s'accélère jusqu'à l'envoutement).

 

- le "graj" : danse de travail dont les mouvements évoquent les différentes phases de la fabrication de la farine de manioc.

 

- le "mendé" qui est aussi un rythme et une danse de carnaval. Il symbolise l'évasion collective. Ce rythme incite à la marche et au défilé.

 

- le "woulé" : sorte de valse piquée appelée aussi "ballon", était autrefois dansé avec un foulard (danse de travail).

 

- la "granjanbel" (ou " padjanbel) : rythme et danse de travail qui rappellent les mouvements saccadés des esclaves des plantations.

- le "kaladja" : danse de l'amour (triste) - chagrin ("lenbé") ou événement triste.

 

- le "léwoz" qui est sans doute le rythme le plus complexe et difficile à exécuter. C'est aussi une danse d'incantation probablement désacralisée et provenant des sociétés secrètes à l'origine des révoltes aux XVIIIème siècle.
L'origine de son nom est aussi énigmatique que celle du "ka" ou du "gwoka".
Une variété du "léwoz" traditionnel "indestwas" dénommé alors "léwoz jabren" est plus récemment apparu avec de "gran joua" comme Carnot, Baguy, et Conquet.

  http://perso.orange.fr/indestwas.ka/gwoka/rythmes.htm

 

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