Le ciel était à demi sombre, un jour entre nuages et éclaircies, un jour a aller voir la mer….
Justement c est sur une de ces routes que nous sommes, une route directe vers l océan.
Ca tombe bien, il y a du vent et rien ne vaut la vue de l eau sous le vent.
Pourtant, nous n irons pas jusque la, du moins pas aujourd hui, nous laisserons notre vue accostée dans un champ.
Un champ nu, encore, fraichement ensemencé, je parierai pour du maîs, c est de saison, la terre est brune, légere comme elle est en bordure de mer, et sillonée de près puisque rien n est encore éclos.
Et le voici, les bras en croix, guettant ce champs qui se perd tout en longueur.
Il a revêtu son ciré vert, signe de pluie, mais il ne pleut pas c est plutôt le soleil qui empli le ciel. Il a sa tête de tout les jours , sa tête de " j ai tout mon temps", il a son ciré vert sur les épaules comme je l ai dit, son ciré vert et un vieux jeans.
Mais a qui croit il faire peur ainsi attifé ?
Pas au pauvre passant que je suis évidemment, il faut bien plus qu un épouvantail pour m effrayer !
Il est la, a la vue de tous, se laissant caresser par les vent, se soumetant a la pluie qui passe, (oui il pleut parfois dans l ouest de
A bien y regarder il n est pas si seul, de loin en loin j en compte 4 éparpillés aux vents et aux vues.
Il n est pas seul et pourtant c est lui que j ai vu.
Je pensais que les agriculteurs de nos jours étaient plus occupés a gérer la météo par l internet qu à confectionner des poupées de bois et de chiffons, il faut croire que je me suis trompé.
Et je file, encore une fois vers la mer, laissant dans mon dos le vent souffler sur ces affaires…
Vivement demain non ?