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Breizh-Box

Toujours à l'ouest !

La vie en vert Posté le Dimanche 4 Mars 2007 à 21h54

 

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le gouvernement a renoncé à soumettre à l’assemblée nationale la loi OGM visant à transposer la directive 2001-18. C’est en effet difficile de se lancer à quelques semaines des élections dans un combat aussi impopulaire dans l’opinion publique (86% des français hostiles aux OGM).?

 

Mais ce qu’il ne veut pas soumettre au débat public, le gouvernement se prépare à l’imposer dans les prochains jours par décret, pour répondre en partie aux injonctions de la commission européenne.

Le contenu de ces décrets n’est pas encore connu dans le détail, mais ils seront encore plus laxistes et favorables aux OGM que la loi votée par le Sénat en mars : irresponsabilité civile et financière totale des semenciers en cas de dissémination, et info minimale des populations)

Les transgéniculteurs, (qui en veulent toujours plus !) ont commencé une campagne de lobbying pour que la localisation des parcelles cultivées ne soit pas inscrite sur le registre.

 

Ouais, votez qu ils nous disent.......

 

Allez une petite fiction....

 

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Climat : et si le ciel nous tombait sur la tête ?

"Veuillez présenter votre carte", nasille Nestor, à l’entrée de la cabine de douche. Nestor, c’est le sobriquet dont Sara a affublé la voix qui rythme son quotidien : en fait, un ordinateur à synthèse vocale qui contrôle en permanence le niveau d’émissions de gaz à effet de serre - on les appelle "les gaz" - de l’appartement de Sara, un coquet 25 mètres carrés perché au 25e étage d’une tour qui en compte 40.

Un euro le verre d’eau

Le principe est simple : quelques actes de la vie courante de Sara sont considérés comme neutres, car ils font appel à l’énergie de la centrale photovoltaïque de l’immeuble, réputée "non émettrice de gaz", ou au système de recyclage des eaux. Ainsi, consommer jusqu’à 20 litres d’eau froide ou tiède par jour, allumer la télévision 1 heure par jour, chauffer les pièces à 16 degrés la nuit. Au-delà de ces niveaux, il est considéré que Sara dépasse son quota. Elle doit alors utiliser sa carte CCU (Carte carbone universelle), sur laquelle Nestor débite à chaque fois quelques unités : 50 unités pour une minute d’eau chaude, 200 unités pour une nuit de chauffage à 19 degrés, 25 unités pour une heure de télévision supplémentaire. 10 unités pour un verre d’eau du robinet. Régulièrement, Sara doit payer pour recharger sa carte en crédits : 10 centimes l’unité

L’idée de ce barème date de Mathusalem. Elle fut imposée par le Parlement européen en 2019 et mise au point, bon gré mal gré, par les résidents de la Tour 34, puis par ceux d’autres tours, d’autres quartiers, d’autres villes, après plusieurs mois d’âpres discussions.

Pleins pouvoirs au Parlement européen

Car après les "événements de l’été 2017", il n’y eut plus le choix. Les Européens avaient pris l’habitude de vagues de canicules. Mais en juillet et août 2017, 200.000 d’entre eux y laissèrent la vie, du Portugal à la Bulgarie, de la Grèce au Danemark. Quand, à l’automne 2017, un nouvel épisode de pluies diluviennes et d’inondations frappa le centre de l’Europe, les gouvernements nationaux pris de panique face à la vague de manifestations suscitée par l’accumulation des aléas climatiques.

Après des années d’inertie, après l’échec des négociations internationales pour le troisième volet du protocole de Kyoto (2015), le Vieux continent réclamait une action vigoureuse de la part des élus. Celle-ci ne se fit pas attendre... Paralysés par l’enjeu, la totalité des parlements nationaux européens remirent leur mandat et leurs pleins pouvoirs au Parlement européen. Une période tendue, durant laquelle resurgirent les tentatives de repli nationaliste. A quoi bon ? Il ne pouvait y avoir de solution que globale.

Optimiser les vies

Début 2019, après une année d’états généraux climatiques, l’assemblée de l’Union européenne plancha sur un "plan universel de réduction des émissions", le PURE, immédiatement rebaptisé le "plan" par ses détracteurs. Avec PURE, les décisions douloureuses commencèrent à pleuvoir. Chaque fait, chaque geste, de chacun - particulier, entreprise, collectivité - serait passé au crible des émissions de "gaz". Il fallait "optimiser" les vies. La clé de voûte de l’édifice serait une carte individuelle permettant de décompter et de taxer les gestes du quotidien, émetteurs de gaz à effet de serre. Circuler en voiture à essence ? Taxé. Dîner au restaurant ? Taxé. Consommer au supermarché ? Taxé, toujours.

......la suite  sur.... 

 

 

 

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