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1 - Dans la cuisine : les appareils électroménagers

Les étiquettes énergie classent les appareils électriques en fonction de leur consommation d'énergie, d'eau et de leur niveau sonore. Optez pour un appareil de classe A, qui consomme jusqu'à 3 fois moins qu'un appareil de classe C. De cette façon, un ménage moyen peut économiser plus de 100 € par an (1500 kWh). L'affichage de ces étiquettes est obligatoire dans les magasins d'électroménager. Si vous ne les voyez pas, réclamez-les.

© WWF

Et pour économiser aussi les produits utilisés dans ces appareils, pensez notamment aux balles de lavage en caoutchouc recyclé, certifiées par l'écolabel NF environnement : elles pétrissent le linge, ce qui détache mieux la saleté et assouplit les fibres, en permettant ainsi d'économiser plus de 20% de lessive.

• Le Saviez-vous ?

En France, les réfrigérateurs et congélateurs consomment chaque année 2 fois plus d'électricité que l'ensemble du réseau TGV !

2 - Dans la cuisine : les déchets

Les emballages représentent 30% du poids et 50% du volume de nos déchets. Les biscuits, par exemple, sont fréquemment emballés dans une barquette plastique (ou pire, dans des emballages individuels), puis un film en aluminium et, enfin, une boîte en carton. Préférez les produits avec le moins d'emballage possible (biscuits en vrac, légumes à la pesée, etc.).

Pour éviter la corvée de monter les bouteilles d'eau pleines et de redescendre ensuite les vides à la poubelle, buvez l'eau du robinet, qui est parfaitement potable. Dans les régions où la qualité de l'eau reste mauvaise ou si vous désirez améliorer sa qualité gustative, vous pouvez filtrer l'eau du robinet grâce à un filtre monté sur le robinet ou la carafe. Il réduit les impuretés organiques, les particules fines, Les métaux lourds, supprime l'arrière goût de chlore… et évite la fabrication de bouteilles en plastique.

• Le Saviez-vous ?

Une fois rejetées, les huiles forment une pellicule sur l'eau qui asphyxie les bactéries chargées d'épurer cette dernière. Evitez de jeter les huiles alimentaires usagées dans l'évier (vinaigrette, huile de boîte de thon ou de sardine, huiles de friture, etc.). Stockez-les dans une bouteille en plastique fermée que vous jetterez avec les produits non-recyclables.

3 - Dans la salle de bains : l'eau

Les chutes du Niagara ne sont pas nécessaires dans vos toilettes : optez pour une chasse d'eau à poussoir variable ou à double vitesse. La plus petite utilise 2 fois moins d'eau. Il est également possible d'ajouter une brique ou une bouteille remplie de sable dans le réservoir : vous économiserez ainsi 3.000 litres d'eau par an.

Vous pouvez par ailleurs diminuer votre consommation en installant directement sur votre robinetterie les matériels adéquats :

- Les limitateurs de débit (de 4 à 12 €) permettent d'économiser jusqu'à 200 l d'eau par jour, pour le même confort.
- Les pommeaux de douche économiques (environ 20 €) permettent de se doucher aussi confortablement avec deux fois moins d'eau : 5 à 7 litres d'eau par minute, contre 10 à 18 litres pour un pommeau ordinaire.
- Les aérateurs injectent de minuscules bulles d'air dans le flux, sans changer le confort : pour 10€ environ, vous réduirez votre débit d'eau de 30 à 40%.

• Le Saviez-vous ?

3 mn à robinet ouvert, ce sont 18 bouteilles de 1,5 l. qui s'écoulent.

5 - Dans la salle de séjour : les énergies renouvelables

Lorsqu'on peut choisir, l'idéal consiste à opter pour un mode de chauffage à base d'énergie renouvelable (bois, solaire, etc.). Il est aussi possible d'adopter des systèmes individuels efficaces fonctionnant au gaz naturel, qui reste la moins polluante des énergies fossiles. Le chauffage électrique gaspille beaucoup d'électricité et coûte cher à l'usage : il devrait être réservé à des cas spécifiques, tels que le chauffage d'appoint dans des locaux parfaitement isolés.

L'eau chaude sanitaire peut facilement être produite à partir d'une énergie renouvelable (soleil, bois). Un chauffe-eau solaire vous permettra d'économiser 40 à 70% de votre consommation d'énergie, voire 100% l'été.

• Le Saviez-vous ?

Le chauffage au bois ne contribue pas au réchauffement de la planète : en effet, le CO₂ libéré lors de la combustion correspond au CO₂ qui a été absorbé pendant la croissance des arbres.

6 - Dans la chambre : les meubles

Si vous désirez meubler votre habitat avec du bois, installer un parquet ou bien encore meubler votre jardin, privilégiez toujours du bois portant le label FSC (Forest Stewardship Council).

© WWF

Le label FSC (Forest Stewardship Council) garantit une gestion des forêts qui tient compte des aspects économiques, sociaux et écologiques. Il certifie également la traçabilité des produits. Il existe d'autres labels, tels que le PEFC, existent mais la plupart des ONG internationales, dont le WWF, ainsi que les associations de consommateurs reconnaissent que seul le FSC offre, à ce jour, de bonnes garanties de gestion des forêts.

40 millions d'hectares sont actuellement certifiés dans 60 pays (100% des forêts publiques anglaises, 1,5 million d'hectares au Brésil…). En France, 20 000 ha seulement sont certifiés mais vous pouvez demander à votre commune et à l'ONF comment sont gérées les forêts sur le plan de l'environnement, et leur faire connaître le FSC.

6 - Dans la chambre : les vêtements

En règle générale, choisissez des textiles (ou des chaussures) garantis par l'écolabel européen, issus de l'agriculture biologique ou du commerce équitable. Et, en fin de vie, n'oubliez pas la collecte sélective des textiles usagés : 85% des textiles finissent au milieu des déchets ménagers. Déposez-les dans les conteneurs installés un peu partout en France, ou remettez-les aux associations qui les collectent. Ils seront ensuite recyclés en tant que vêtements d'occasion, chiffons, fibres textiles, en cartonnerie, etc. Le recyclage des fibres permet de diminuer la consommation d'énergie et de matières premières, de limiter les rejets chimiques et l'utilisation des décharges.

• Le Saviez-vous ?

La culture du coton consomme le quart des insecticides utilisés dans le monde, alors qu'elle représente un peu moins de 3% des surfaces cultivées. De plus, la production d'un kilo de coton nécessite 7000 à 29 000 litres d'eau ! A titre de comparaison un kg de blé requiert 900 l d'eau et un kg de pommes de terre 500 litres.

(Ces quelques conseils sont extraits de "Planète Attitude")

http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/medecine-1/d/ok-adoptez-la-planete-attitude_689/c3/221/p3/