CONNAITRE LE CABINDA

AVEC PLUS 81°/ DES SUFRRAGES, LE MPLA A TAILLÉ SUR MESURE LA CONFIGURATION DE SON PROCHAIN PARLEMENT POUR QUATRE ANS

Il était bien prévisible que le parti état du plus puissant dictateur de l’Afrique d’organiser des élections pour les perdre à un moment où la fin de la guerre civile entre l’Unita et le MPLA le bilan de plus 33 ans de gestion du pouvoir est plus que chaotique, et une alternance au sommet de l’état ne pouvait être accepté par tous ceux qui ont des intérêts stratégiques en Angola, vue que le parti fondé par Jonas Savimbi n’inspire pas encore confiance aux décideurs occidentaux à commencer par le Portugal et tous les pays dont les multinationales brassent des milliards de dollars dans l’exploitations des ressources minières de ce pays, avec en tête le pétrole du Cabinda.

Pour le MPLA, l’enjeux majeur de ces élections étaient de contrôler le vote au Cabinda et à Luanda, le reste du Pays était moins important vu que le mécanisme de la fraude mis en place était bien rodé et ces deux circonscriptions (Cabinda et Luanda) ne seraient pas facile pour manipuler vu les enjeux majeurs que représentent ces deux villes, en fin de compte la fraude a bien fonctionner par la corruption, le cafouillage et l’intimidation.

L’opposition angolaise même réunie ne pèse plus grand-chose, et l’Unita de Samakuva qui se retrouve avec moins de 11°/ n’a plus la même configuration que celle qu’elle avait durant plus de 16 ans de législature passé. La question que nous nous posons est celle de savoir à quoi va se reposer la stratégie de l’Unita qui visait de mettre au parlement angolais des députés Cabindais avec qui, elle voulait accorder une autonomie en cas de victoire, comme s’elle avait un droit légitime de le faire, pour décider unilatéralement du future des Cabindais dans un parlement angolais où elle (UNITA) a eu à passer 16 ans avec un grand nombre de députés sans avoir pu le faire. Avec ce cuisant échec, quelle sera alors l’avenir de ses futures députés Cabindais de l’Unita qui se sont mouillés, et se sont donné tout le mal d’aller en contre sens de l’histoire du Cabinda ? De trahir, de manipuler et d’exposer toute une population pour des ambitions démesurées et sans importance ? Car le Cabinda ne jouira jamais d’une quelconque victoire électorale des partis politiques angolais tant que ce territoire restera sous occupation militaire angolaise en complicité avec les pays occidentaux qui se remplissent les poches de  l’exploitation sauvage de son pétrole. Nos frères qui se sont donnés tant de mal en épousant ou en montant cette honteuse  course pour satisfaire leurs ambitions personnelles ont-ils eu à oublier les leçons historiques et, que sont devenus ceux qui faisaient les troubles fêtes au parlement angolais contre le MPLA ? L’assassinat crapuleux du très célèbre défunt député Mfulumpinga qui parlait tout haut ce que les gens disaient tout bas a-t-il changé quelque chose ? Où a-t-il eu à déranger les défenseurs des droits de l’homme dans le monde ? Et un député Cabindais de plus dans le parlement angolais changerait quoi dans la vie des Cabindais ? Jusqu’à quand continueront nous Cabindais de jouer les jeux des angolais contre notre propre nation ? Contre notre souveraineté confisquée ? Contre nos aspirations les plus profondes alors que le préambule de la charte universelle des droits de l’homme demeure clair ! Le droit à l’autodétermination du peuple Cabindais reste le cheval de bataille de notre combat pour la liberté et non faire la courbette aux partis politiques angolais, eux-mêmes incapable de s’entendre pour lutter contre la dictature du MPLA dans leur pays. Les partis politiques angolais restent pour nous des partenaires avec lesquels nous pouvons discuter pour chercher des voix et moyens de mettre un terme  à la guerre qui nous oppose avec le gouvernement angolais et non des structures pour nous assimiler et militer pour leurs ouvrir la voix du pouvoir en Angola, cette forme de penser ne pourra que renforcer le MPLA pour mettre en place des moyens dictatoriaux les plus durs pour nous tuer, car le MPLA ne laissera jamais un autre parti politique angolais résoudre l’épineux dossier du Cabinda. Apres ce résultat, le peuple qui a voté pour eux est  il satisfait des résultats obtenus par le FPD et l’UNITA ? La seule stratégie pour ces frères Cabindais qui ont beaucoup de courage il faut le reconnaître reste celle là même qui les a conduits à devenir célèbre en dénonçant les violations  commises par le MPLA au Cabinda et en défendant les droits de l’homme au Cabinda, chose que certains d’entre eux continuent de faire jusqu’aujourd’hui sans ambition de devenir député angolais, des que nos frères ont annoncés leurs stratégies de s’allier à l’opposition , le MPLA a eu à leur opposer d’autres Cabindais, Bento Bembé a publiquement injurié Raul Danda dans les meeting du MPLA, lui qui est soi-disant président d’un parti politique reconnu par son fichu  et défunt mémorandum de paix, certains de nos frères , pars declrations à la presse ont même appelé au débat sur la nécessité du vote des Cabindais aux élections Angolaises, avaient ils pris en compte la capacité du MPLA de ne pas organiser la fraude ? Aujourd’hui, face à ces résultats, peuvent-ils nous présenter le bilan et la suite de leurs stratégies ? Face aux menaces de morts de certains de nos compatriotes et de la surpopulation des effectifs militaires et des mercenaires, le MPLA a déjà planifié la suite des événements à venir au Cabinda car la nouvelle configuration de son parlement lui donne maintenant plus des droits à la dictature, aux viols, tueries, arrestations arbitraires, destruction des villages, massacres des réfugiés dans les deux Congo etc. qu’à la recherche d’une solution politique du problème Cabindais. La seule et unique voie de recours qui reste au peuple Cabindais est de s’organiser autour de notre idéal de résistance à la guerre qui nous est imposé, et de nous concerter sur une plate forme unique  de pression  sur l’Angola pour  que, coûte que coûte nous faisons prévaloir notre droit auprès de la communauté internationale en tant que peuple et nation qui aspire a la liberté. Evitons les pièges de l’ennemi de nous opposer entre nous, de nous diffamer entre nous alors que nous sommes qu’un, le Cabinda a assez perdu de ses fils qui ont voulu s’approcher de l’ennemi pour trouver des solutions (Ranque Franque, même  mort a été humilié par le MPLA), que Bento Bembé reste et demeure le dernier Cabindais qui est passé du coté ennemi avec son petit troupeau des ambitieux. Un peuple uni est difficile d’être vaincu et cela a toujours été ainsi, nous assimiler aux Angolais ou militer chez eux ne nous mènera nulle part, nous ne seront pas utilisé pour aider d’autres angolais d’accéder au pouvoir qui se retourneront contre nous une fois la mission accompli, les exemples du passé  nous le prouvent a suffisance et nous ont conduit où nous en sommes.

La reconnaissance par le Portugal de la victoire avant la proclamation officielle des résultats prouve combien le Portugal est impliqué dans le processus et dans la poursuite de son néo-colonialisme de l’Angola et du Cabinda, et un parti politique angolais qui se montre favorable à la résolution du problème Cabindais ne sera pas accepté par le Portugal, et cette stratégie sui a été monté de toute pièce par Samakuva et ses alliés Cabindais a sans doute pesé sur les mesures de la fraude du MPLA pour lui priver d’une majorité même uni avec les autres parti de l’opposition, dans le futur cher SAMAKUVA ne comptez plus sur les Cabinda pour conforter vos positions dans les prochaines élections, les Cabindais n’aspirent pas aux mêmes objectifs que l’UNITA, vous visez le changement en Angola, les Cabindais veulent leur indépendance  et leur liberté confisquées par les angolais, comme disait « Jorge Casimiro Congo » dans une interview du 15 Mai publié par Folha 8 : s’ils (les Angolais) veulent nous donner une autonomie pourquoi pas l’indépendance ?

Pour nous Cabindais seule une solution négociée pourra mettre fin à cette guerre, nous ne recevrons jamais une autonomie donné par qui que ce soit comme un morceau de pain qu’on donne a un enfant et que l’on peut aussi lui retirer.

Franklin Buelamioko

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