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Mexique, ohoh !

Une histoire renversante !

J'ai caressé des vignes Posté le Lundi 5 Novembre 2007 à 02h58

Ouai'p !

De retour de Pátzcuaro, où j'ai essayé d'aller fêter le Jour des Morts, mais raté, on est arrivé un jour en retard, à cause d'indications erronées récupérées auprès de chilangos qui en disaient plus qu'ils n'en savaient, les chacals !

Bien heureusement, le lieu, même sans cette fête merveilleuse, reste une perle !

Sans plus attendre, passons aux présentations, mouimouimoui....

 

Pátzcuaro signifie "le lieu des pierres" ou "le lieu de l'alégresse" en Purépucha (ou P'urhépucha) ou Tarasque, langue du peuple indien du même nom. Langue qui, étrangement, ne fait partie d'aucune des grandes familles linguistiques méso-américaines présentes au Mexique : par contre, certains chercheurs pensent avoir trouvé quelques ressemblances entre le Purépucha et l'Aymara (parlé sur les bords du lac Titicaca, sur la frontière Bolivie-Pérou), le Quechua (Andes centrales) et le Zuñi (sud-ouest des Etats-Unis).

Pátzcuaro, pour situer brièvement, se trouve à 5h d'autobus à l'ouest de Mexico, dans l'Etat du Michoacán ("le lieu appartenant aux poissons") et compte aujourd'hui environ 45000 habitants.

Elle fût fondée par les Purépuchas vers 1300, sous le nom Tzacapu-ansucutin-patzcuaro, que l'on peut traduire "Porte du ciel", eux qui pensaient que les dieux leur avaient demandé de construire la ville et son centre cérémoniel ici, car c'était une zone-relais avec le divin.

Cette ville est une petite pépite, sur les bords d'un gros lac où trônent cinq îles plus ou moins habitées. C'est une ville coloniale aux anciennes maisons peintes de rouge et blanc, et où se succèdent places adorables, vivantes et relaxantes à la fois, mêlant marchés d'artisanats et espaces verts, à l'ombre de vieux couvents ou magnifiques haciendas.

 

 

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Pas content le gaillard à la casquette NY sur la photo en bas à gauche !

 

 

Une fois arrivés là-bas avec Thomy, on a passé l'après-midi à faire une ballade dans les rues de la bourgade, en recherche d'un hôtel, la plupart soit blindés, soit proposant des prix exhorbitants. Toutefois, on a finit par trouver quelque chose de pas trop abusé niveau prix. Par contre c'est pas le palace : on partage un lit double dans une chambre bien humide, au sous-sol d'une maison, avec meurtrière donnant sur le trottoir. $300 (je mets le signe $ désormais pour parler des pesos, c'est le signe utilisé ici d'ailleurs), sidi ! C'est pas cher, c'est prisque gratuit, j'ti fais prix d'ami, j'mi fonds le coeur sidi !

 

 

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Une fois posés les sacs, on s'est dirigé vers le port pour rejoindre l'île de Janitzio. C'est au port qu'on nous apprend qu'on arrive un jour en retard... et que des bateaux, y'en a plus masse.......

On s'est donc posé à une table, deux cocas à la commande. Pis le Pescado blanco del lago de Pátzcuaro por favor. Après tout, on est pas mal ici non plus...

 

 

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Alors certes, la fête des Morts était bien enterrée, mais quelques restes demeuraient en ville, et une promenade digestive nocturne s'imposait. D'autant plus que ce soir-là, le groupe Los Amantes honorait la ville de leur incontournable présence...

 

 

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Los Amantes, groupe phare de la scène locale : 3 synthé, 1 batterie, 1 basse (qui se fait chier), 2 chanteurs. Costumes violets/roses, ornés d'arcs de Cupidon et autres coeurs rouges ou noirs. Musique nase à tous les étages, entre histoires d'amour à l'eau de rose, romantisme exagéré et aucun talent musical. Une réussite ! A côté, un joyeusement macabre autre groupe de mizik. Pis l'intérieur d'une boutique d'objets plus ou moins christiques, avec la Santa Muerte visible sur les plats (bas de la photo). Elle s'appelle Catrinna, porte un élégant chapeau, mange de la pastèque en buvant de la tequila. La Mort, c'est elle. Festive, colorée et dédramatisée.

 

 

GG BIENTOT LA SUITE

3 commentaires. Dernier par Vous attendez un bébé? le 15-07-2013 à 11h55 - Permalien - Partager
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