Texte écrit suite à la lecture de Vendredi ou la vie sauvage de Michel TOURNIER.
Robinson Crusoé, désespéré, décide d'écrire une lettre et de la jeter à la mer demandant à ce qu'on le sauve.
7décembre1964
Speranza
Cher lecteur, lectrice,
Mes salutations respectueuses pour vous qui avez trouvé cette lettre et qui je l'espère,me sauverez la vie.
Il y a maintenant des années de cela, j'ai fait naufrage sur une île au large des côtes du Chili, que j'ai nommé Speranza.
Je suis, me semble-t-il, sur l'archipel Juan Fernandez.
Je me prénomme Robinson et viens de York, là où en ce moment, ma femme et mes deux enfants attendent impatiemment mon retour.
Suite à mon naufrage, j'ai entrepris de construire un bateau nommé l'Evasion pour rejoindre le Chili mais je ne l'ai pas construit assez proche de la mer et ne peux le porter (il a fini mangé par les mites).
J'ai sombré de nombreuses fois dans le désespoir en me mettant dénudé au fond d'une grotte ou dans une mare de boue, et ne veux pas y retourner !
Voilà pourquoi, j'ai instauré des règles sur l'pîle (malgré le fait que je sois seul.)
et fait de gros travaux.
Je suis entouré de mon chien Tenn et de Vendredi, un Indien que j'ai sauvé d'un sacrifice des Araucans. Comme vous le lisez, nous sommes en danger sur cette île où de nombreux sacrifices humains sont effectués.
Je vous demande donc, conscient de la difficulté présente, de venir me sauver pour que je puisse retrouver ma femme et mes enfants.. Malgré tout, soyez prudents, cette île est assez terrifiante car il y a des chauves souris, des sèches mais surtout les peuples Indiens. J'ai passé de nombreuses nuits d'angoisse suite à leurs redoutables attaques.
Notre île reste assez civilisée car nos nombreux travaux ont portés leurs fruits comme par exemple: - La construction de ma villa
- La pipe autorisée le dimanche après le déjeuner
- Je suis moi-même le gouverneur
- Le vendredi est jeûné
- Le dimanche est chômé
Encore une fois, il faut que vous m'aidiez car j'en suyis arrivé à un point où je ne sais plus sourire.Merci de votre compréhension et je l'espère à bientôt.
Robinson.
On passe sa journée,
Concentrés, distraits,
On scrute tout,
Jusqu'au bout,
Certains en sont privés,
Mais ca ne les empêche pas d'avancer,
Toujours avec prudence,
Car le monde est immense,
Des tas de choses arrivent,
Sous notre nez,
A quatre mille pieds,
Quelques fois, on y prête plus attention,
Car on a pas toujours envie de prendre la décision.
Cette envie de fuir, de choisir, de ressentir,
C'est simplement l'envie de regarder!
Que ce soit d'un célèbre écrivain,
Ou d'un chauffeur de train,
Cette phrase aura toujours un sens,
Offrant en nous une renaissance
Faisant jaillir nos plus profondes pensées,
Tellement intenses qu'elles sont enfouies, enterrées
Jusqu'à nous remettre en question,
Nous emmener loin des gens que nous aimons
Mêlant mélancolie
Nostalgie
Remords
A nous dire "Allez hop dehors!!"
Mais que ce soit l'écrivain,
Le conducteur de train,
Le médecin,
Le vendeur de vin,
La présidente,
La femme au foyer ardente,
Ils savent tous qu'on en revient toujours,
Sûrement en comptant les jours,
A l'amour !
Se levant le matin,
S'asperge de parfum,
En passant par la salle de bain
S'habille rapidement,
Mais se maquille trop lentement
Voulant bien-sûr dire joliment!
Faisant un détour par la cuisine
On lui dit qu'elle avait bonne mine
Puis elle part au travail
Pleine d'espoir pour ses retrouvailles
Balayant la pièce d'un grand sourire,
Auquel ses collègues répondirent
S'asseyant à son bureau,
Fit tous ses travaux,
Puis sonna midi
Sa pause, elle prit !
A 13 heures,
Pleine de bonheur
Retourna à son bureau,
Sortant son pinceau,
Se repoudra
Puis un après-midi ordinaire démarra
A 17 heures, le travail finissait
Elle aimait
Les journées ensoleillées
Attrapa les clés
Puis rentra chez elle
Après une journée très belle
Puis posant la tête sur l'oreiller
Demain, prête à recommencer,
La même journée !
Lors d'une journée banale
Que ce soit familial ou amical,
Au détour d'une rue
Ou en buvant un grand cru
Dans une conversation
Sans vraiment y prêter attention
On pose des questions:
Telles des "Ca va ?" Sans intérêt
Parfois montrant un manque de respect,
Ne prêtant à ce qui suivra, rien d'attentif
Comme un paresseux aux problèmes auditifs
Volent des mots qui finissent
S'anéantissent
Dans un trou béant
En se disant :
"Tout le monde oubliera,
Cela se finit toujours comme ca!"
Mais un jour ils ressurgissent
Pour vous dire :"La prochaine fois, il faut que tu réflechisses ! "
Car jamais ils n'oublieront
Prenez garde ou sinon...
Vos proches disparaîtront !