Déca-Danse

voilà mon petit endroit enfin prêt, j'ai réussi à trouver la motivation pour le créer, même si je ne sais pas encore quoi y faire exactement.

actuellement, ma decadence c'est :

• boulimie non vomitive
• alcoolisme (9 bouteilles de Gin par semaine)
• 114,5 kilos
• conduite à risque
• automutilation
• achats compulsifs
• angoisse
• déprim
• vie sexuelle essentiellement masturbatoire et perverse
• vie sociale inexistante

et je dois en oublier,  mais, je pense que le principal, les grandes lignes sont là.

j'ai bien changé depuis toi, n'est ce pas.

pathétique

j'ai demandé l'aide de quelqu'un. je lui ai écrit les grandes lignes, en un peu plus détaillée qu'ici même, ca a été très dur d'écrire ce courrier.

et il m'a répondu, "bonjour, appelez moi à mon cabinet à partir du 3 mai, bien à vous". je ne sais qu'en penser. tantot je me dis que c'est une bonne nouvelle, que ca veut dire qu'il accepte de m'aider, et d'autre fois, je me dis que c'est juste qu'il ne veut pas me dire non par email (mais on dit pas "bien à vous" à quelqu'un qu'on veut pas aider si ? en tous les cas, ce sera une  épreuve pour moi, j'ai horreur du téléphone.  parce que lorsque l'on écrit, même si on s'adresse à un Autre, on est seul, alors que des que l'on est au téléphone, il y a échange de voix, et alors, on est déjà avec quelqu'un.

ah, les humains et leur communication... c'est si compliqué. nous on avait qu'à penser quelque chose, pour se comprendre. même avant de penser, on se comprenait, c'était avant la pensée, avant le verbe, avant tout. "on ne faisait qu'un" prend alors tout son sens, magnifique mais tragique. Avec le langage humain, on ne sais jamais sur quel pied danser. un mot peut recouvrir tellement de sens (conf la pub d'Orange). il y a le sens symbolique, le sens ressentis, les synonymes... je me perds complètement. pourquoi c'est si dur pour moi de savoir ce qu'il faut dire ? comment le dire ? avec quels mots ? il faut sans cesse que je réfléchisse à comment il est "normal" de ce comporter.

si j'ai réussi à faire psycho (je sais ne rigole pas : je suis malade, et psychologue... ce sont les cordonniers les plus mal chaussés comme on dit. et rassures toi, je ne travaille pas), je crois que c'est parce que c'est une sorte de "communication intellectualisée". et lorsqu'il faut étudier, apprendre, chercher... c'est comme s'il y avait un paravent. la communication prend un tout autre sens...