Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Déca-Danse

décadence...

Voyage au bout de la solitude (2) Posté le Jeudi 6 Mai 2010 à 14h42

Image

 

« En proie à un fort dépit, il hurle et frappe le canoë avec la pagaie. Celle-ci se brise. Il a une pagaie de secours. Il se calme. S’il la perd, il est mord. Finalement, après un effort considérable et des jurons en abondance, il parvient à tirer son canoë hors de l’eau et il s’effondre épuisé sur le sable tandis que le soleil décline ». Alex (Chris McCandless), p64

 

 

« Il n’avait vu personne ni parlé à personne depuis trente-six jours. Pendant toute cette période, il vécut de rien, sinon de cinq livres de riz et de ce qu’il pouvait tirer de la mer », J. Krakauer, p64

 

 

 

"Est ce le même Alex que celui qui est parti en juillet 1990 ? La mauvaise alimentation et la route ont marqué son corps. Perdu plus de 13 kilos. Mais son esprit est au plus haut". Alex, (Chris McCandless), p65

"En Buck, la bête primaire et dominatrice était puissante, et dans les dures conditions de sa vie errante, elle ne fit que grandir encore". J. London, "L'appel de la forêt" (in "voyage au bout de la solitude", J. Krakauer), p67

"Soulagé d'avoir une fois de plus évité la menace toujours présente de l'intimité humaine, de l'amitié, avec le pénible bagage émotionnel qui l'accompagne". J. Krakauer, p93

"A l'instat de beaucoup de gens que la nature attire, McCandless semble avoir poursuivi une grande variété de plaisirs qui supplantaient le désir sexuel. Ses aspirations, en un sens, étaient trop puissantes pour être comblées par un simple contact humain". J. Krakauer, p110

"En février, à court de nourriture, il était mort de faim. Sans faire la moindre tentative pour se sauver, semble-t-il, car à cinq kilomêtre à peine il y aviat une autre cabane pleine de viande", J. Krakauer, p121

"Des corniches frêles comme des meringues surplombaient des vides profonds de 1 500 mêtres. Les murs de glace verticaux étaient aussi friables qu'un seau de cubes de glace à demi dégelé puis regelé. Ils conduisaient à des crêtes si étroites entre deux profonds précipices que la solution la plus facile consistait à avancer à cheval sur elles. Par moments, la douleur et la solitude le submergeaient, alors il s'effondrait en pleurant". J. Krakauer, p127

"La beauté de ce pays devient une part de moi-même. Je me sens plus détaché de lavie et un peu meilleur... J'ai quelques bons amis ici, mais aucun ne comprend vraiment pourquoi je suis là, et ce que je fais. Je ne connais personne qui dépasse une compréhension partielle; je suis allé trop loin dans cette voie solitaire". Everett Ruess, p147

"Les finesses, la stratégie, et tout ce qui allait au-delà des rudiments n'intéressaient pas Chris. Sa seule façon d'affronter une épreuve était de foncer droit devant avec toute son extraordinaire énergie. En conséquence, il était souvent décu". J. Krakauer, p175

"Chris se servait de l'aspect spirituel pour nous motiver, se souvient Eric Hathaway, un autre membre de l'équipe. Il nous disait de penser au mal dans le monde, à la haine, et d'imaginer que nous courions contre les forces du mal qui tentaient de nous empêcher de courir de notre mieux. Il croyait que la réussite venait entièrement du mental, qu'il suffisait de mobiliser toute l'énergie disponible". E. Hathaway, p177

"Tu vois, Eric, on peut lire des lives sur ces choses-là, mais on peut vriament les comprendre qu'en les vivant". Alex (Chris McCandless), p179

"Chris répondit que la carrière était une "invention avilissante du vingtième siècle", un assujettissement plus qu'un atout, et que tout irait bien en s'en passant, merci." J.Krakauer, p180

"Plutôt que l'amour, l'argent, la gloire, donne-moi la vérité. Je me suis assis à une table où il y avait de riches mets et des vins en abondance servis par des domestiques obséquieux, mais où la sincérité et la vérité étaient absentes; et j'ai quitté cette table si peu accueillante la famil au ventre. Leur hospitalité était froide comme la glace". Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois (in "voyage au bout de la solitude", p185)

"Il ne s'intéressait pas tant à l'argent qu'au fait qu'il réussissait à en gagner. C'était comme un jeu, l'argent servait à évaluer le résultat". Carine, p190

"Chris était le genre de personne à ruminer dans son coin, observe Carine. Quand quelque chose le tracassait, il ne venait pas en parler directement. Il le gardait en lui, il cachait son ressentiment et laissait se développer les sentiments hostiles". Carine, p191

"Apparement, à l'instar de beaucoup de gens, Chris jugeait les artistes et les amis proches non d'après leur vie mais d'après leurs oeuvres. Cependant, il était incapable d'étendre uen telle bienveillance à son père". J. Krakauer, p192

 

 

"Il fit le choix de garder pour lui, secrètement, ce qu'il pensait de ces sombres événements et d'exprimer sa rage indirectement, en silence et dans une retraite ombrageuse". J. Krakauer, p193

0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires