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Déca-Danse

décadence...

Voyage au bout de la solitude, J. Krakauer (3) Posté le Samedi 8 Mai 2010 à 14h03

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"C'était l'aspiration à rejeter à jamais la pensée et le trouble qu'elle engendre pour ne conserver que le désir le plus immédiat, le désir direct et avide", John Haines "Les Etoiles, la Neige, le Feu. Vingt-cinq ans dans la solitude du Nord" (in "voyage au bout de la solitude", J. Krakauer, p 200)

" J'ai grandi avec un corps plein d'énergie mais aussi avec un esprit tendu et insatisfait qui désirait quelque chose de plus, quelque chose de tangible. Il recherchait passionnément la réalité, comme si elle n'était pas là...", John Menlove Eddwards, "Lettre d'un homme" (in "voyage au bout de la solitude", J. Krakauer, p207)

"Tandis que mon projet se précisait, j'étais obscurément conscient qu'il pourrait me coûter la vie. Mais cela ne faisait qu'accroïtre son intérêt. L'important, justement, c'est que ce ne serait pas facile". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p210

"Comme toujours, j'étais surpris qu'il soit si facile de s'en aller, et que ce soit si bon. Soudain, le monde devenait riche de toutes sortes de possibilités". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p211

"J'étais en route, entraîné par un impératif qu'il m'était impossible de comprendre ou de dominer". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p212

"Je m'étais convaincu depuis bien des mois que le manque de relations intimes, l'absence de tout véritable lien personnel m'importaient peu. Mais le plaisir que m'avaient donné  la compagnie de cette femme, la note claire de son rire, sa façon innocente de poser sa main sur mon bras me faisait sentir combien je m'étais trompé sur moi-même et me laissait avec un douloureux sentiment de vide".  J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p213

"Mais comme j'étais seul, même le banal me semblait chargé de sens". "L'espoir s'élevait au plus haut, le désespoir se faisait sombre et profond. Pour un jeune homme grisé par le dévoilement de sa propre existence, tout cela comportait un immense attrait". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p215

"Les tringles m'empêchèrent de tomber dnas une crevasse de 30 mêtres. Une fois que je me fus dégagé, la nausée me plia en deux. Je me représentais ce que ce serait d'être au fond de cette crevasse, attendant la mort sans que pesronne ne puisse savoir quand et comment ma vie avais pris fin". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p217

"J'étais seul. A nouveau le silence régnait sur le glacier, je me sentais vulnérable, perdu, abandonné. Je m'apperçus que je sanglotais. Gêné, je mis fin à mes larmes en hurlant des obsénités jusqu'à en être enroué". "J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p219

"Tout ce qui me retenait à la montagne, tout ce qui me retenait au monde, c'étaient deux fines pointes de molybdène chromé enfoncées de 1,5 centimètre dans de l'eau gelée, et pourtant plus je montais, mieux je me sentais. Au début d'une ascension difficile, surtout solitaire, on a constamment l'impression que l'abîme vous tire par le dos. Y résister exige un effort de volonté énorme; on ne doit pas baisser la garde un seul instant. Le chant des sirènes du vide vous fait vaciller; il rend les mouvements maladroits, peu fermes, saccadés. Mais à mesure que l'ascension se poursuit, on s'habitue au danger, à frôler les ténèbres, et l'on en vient à faire confiance à ses mains, à ses pieds, à sa tête. On apprend la maîtrise de soi". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p221

"Mais nous savons peu de chose tant que nous n'avons pas fait l'expérience de ce uq'il y a d'incontrôlable en nous". John Muir, "Les montagnes de Californie", (in "Voyage au bout de la solitude", p225)

"Cela rappelle immédiatement à Sam II ce qui le rend enragé, qu'il est petit alors que vous êtes grand, mais non, ce n'est pas ça, qu'il est faible alors que vous êtes puissant, mais non, ce n'est pas ça non plus, il est furieux d'être contingent alors que vous êtes nécessaire, non, pas tout à fait, ce qui le rend malade c''est qu'il vous aimait et que vous n'y avez même pas fait attention". Donald Barthelme, "Le père mort", (in "Voyage au bout de la solitude", p226

"La bataille décisive pour tuer l'être faux à l'intérieur de soi et conclure victorieusement le pèlerinage spirituel". Alex (Chris McCandless), "Voyage au bout de la solitude", p252

"Je suis né à nouveau. C'est mon aube. La vraie vie vient de commencer. Vivre avec rélexion : Attention consciente aux bases de la vie, et attention constante à ton environnement immédiat et à ses intérets. Exemples : un métier, un travail, un livre; toute chose nécessitant concentration et efficacité (les circonstances n'ont aucune importance. Ce qui compte c'est la façon dont on vit une situation. Toute signification véritable réside dnas une relation personnelle avec un phénomène et dans ce que cette situation signifie pour toi). La grande bénédiction de la nourriture, la chaleur vitale. Positivisme, l'insurpassable joie de l'esthétique de la vie. Vérité et honnêteté absolue. Réalité. Indépendance. Finalité-Stabilité-Consistance." Alex (Chris McCandless), "Voyage au bout de la solitude", p259

"Il paraissait avoir dépassé le besoin d'asseoir résolument son autonomie et de se séparer de ses parents. Peut-être était-il prêt à leur pardonner leurs imperfections ? Peut-être même était-il prêt à se pardonner les siennes ? Et peut-être à retourner chez lui ? Mais peut-être pas". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p260

"Il avait raison de dire que vivre pour les autres est le seul bonheur assuré dans la vie... J'ai beaucoup vécu, et maintenant je pense avoir trouvé ce qui est nécessaire au bonheur. Une vie tranquille et retirée, avec la possibilité d'être utile à ceux qu'il est facile d'aider et qui ne sont pas habitués à ce qu'on le fasse. Et puis travailler, ce qui, espère-t-on, peut servir à quelque chose. Ensuite rechercher le repos, la nature, les livres, la musique, l'amour de son prochain -telle est mon idée du bonheur. Et, au-dessus de tout cela, toi comme compagne, et des enfants, peut-être -que peut désirer de plus le coeur d'un homme ?" Tolstoï, "Le bonheur conjugal", (in "Voyage au bout de la solitude", p260)

"Je ne crains pas les esprits, les fantômes -j'en suis un-, comme pourrait le faire mon corps, je crains les corps, je tremble d'en rencontrer". Henry David Thoreau, "Ktaadn", (in "voyage au bout de la solitude", p264

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