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Déca-Danse

décadence...

Cher B, Posté le Lundi 5 Juillet 2010 à 10h27

petites nouvelles...

d'abord, c'est vrai, mamie ne va pas bien. elle baisse... quand on la voit, elle ressemble vraiment à un vieillard. elle fait pitié, franchement, ca fait drole de voir une personne qui a l'apparence de ma grand mère mais qui n'est plus elle. pour moi, ca fait longtemps qu'elle est morte... et je souhaite que ce qu'il en reste, le soit aussi, pour elle, pour maman, et pour moi.

A m'a mailé, tu y crois toi ? après 4 mois sans nouvelles ? un mail mitigé, je ne sais qu'en penser. il m'envoie l'annonce d'un job, ca fait, comment dire... mail utilitaire, je crois qu'il ne va pas bien. en tous les cas, ca fait plaisir de voir qu'il a pensé à moi.

j'ai comprit des choses cette nuits. mais, c'est devenu flou... je suis plusieurs. il y a cette partie de moi super dur, et imparable, comme du plexiglace. les gens, les émotions, tout peut se heurter à cette paroi, elle est invincible et rien de passe. c'est quelque chose que j'ai construit, et si j'ai vraiment besoin de me proteger, je la durcie encore plus. mais il y a aussi cette partie de moi qui est "un gros bébé" (comme dirait le véto pour ma chienne). qui est seul dans le noir, qui a froid, faim, et peur... qui crie, qui hurle mais ou personne ne répond, qui se sent désemparée jusque dans les cellules de son corps. qui se replie sur lui même jusqu'à s'annihiler. c'est dans cette partie aussi que peut surgir la colère dévastatrice capable de tout les horreurs humaines, et inhumaine. Une colère animale incontrolable. je crois que c'est dans cette deuxième partie qu'est le siège de mes émotions. mais que comme c'est un monde instable, j'ai construit cette belle première partie solide qui la soutient, mais qui ne laisse rien filtrer, qui est adaptée et fausse. je crois ressentir la partie fragile, mais c'est comme lorsqu'on se souvient d'un évènement raconté et pas vécu. sauf que là, ca l'est mais que je m'en souviens pas. bref, je m'en souviens, mais il faudrai la revivre. hors, je crois que ca me rendrait folle pour de bon, je ne pourrais pas en revenir. et pourtant, je crois que si je veux rire, pleurer, crier, exister et tout cela sincèrement, il faut que je retrouve cette partie cruciale, primordiale de moi. c'est là que je suis, bloquée dans cette incapacité vitale à vivre, il faut que je puisse exister dans revivre cela, en existant dans un autre, ce qui n'a pas été le cas à ce moment là, et qui m'a forcé à construire tout ce qui est faux. il faut que je sorte de cet état de détresse, pour être véritable.

Un commentaire. Dernier par Le Jardin dans tous ses États le 14-07-2013 à 10h57 - Permalien - Partager
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