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Green Line

environnement et développement

DES PETRODOLLARS A LA L'UNION AFRICAINE Posté le Mardi 10 Février 2009 à 16h04

Lors de son douzième sommet tenu à Addis Abéba en Ethiopie, l'union africaine a élu le lundi 02 février 2009 Mommar Khaddafi. Le guide libyen accède ainsi à un de ses rêves à savoir la possibilité de création des états unis d'Afrique. Cette nomination est une des conséquences des règles de fonctionnement de l'UA. En effet, après l'Afrique de l'Est, la présidence de l'Union revenait à l'Afrique du Nord, et Khaddafi était le seul président de cette zone de l'Afrique à être présent à Addis. A 66 ans, Khaddafi remplace à la tête de l'Union africaine le président tanzanien Jakaya Kikwete. Arrivé au pouvoir en Libye en 1969 à la suite d'un coup d'état, le guide de la Jamahiriya a déclaré lors de son discours vouloir faire de son mandat un temps de travail sérieux et pas seulement de mots. En outre Khaddafi a demandé à ses pairs africains de l'appeler roi des rois traditionnels de l'Afrique.

A la suite de cette intronisation du guide libyen à la tête de l'organisation Africaine, beaucoup de voies se sont levées pour crier à la catastrophe. Certains disent qu'il est trop vieux pour diriger l'organisation, au moment ou d'autres rappellent le comportement pyromane du guide de la Jamahiriya. Pour les premiers, ils ont peut être raison, dans la mesure ou Khaddafi n'a pas l'age de Obama. Mais, regardons l'âge de certains présidents africains comme Abdoulaye Wade du Sénégal (84 ans), Omar Bongo Odimba du Gabon (x ans) ou Robert Mougabé du Zimbabwéen (82 ans). La liste est longue.  Par rapport à son comportement pyromane, là aussi regardons certains présidents qui ont tué leurs frères d'armes ou d'autres qui ont pour profession de soutenir des rébellions dans des pays voisins. Je crois que nous allons trop vite en besogne. Nous vendons la peau du loup sans l'avoir tué. Attendons la fin de son mandat pour le juger. Nous savons tous aujourd'hui que le principal obstacle pour la mise en œuvre des projets du NEPAD réside dans leur financement. Si les pétrodollars libyens permettent la réalisation de ces projets, alors pourquoi y renoncer. La Libye est l'un des pays arabes qui se préoccupe des questions d'intégration des pays Africains. Au lieu d'attendre que des européens ou des américains nous financent nos projets, saisissons cette opportunité que représente l'accès de Khaddafi à la tête de l'organisation africaine. Soyons positifs.

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