Le Gabon représente une destination récente en matière de tourisme
ornithologique. Le pays dispose d’atouts importants dont le principal
est le bon état de ses paysages naturels et de sa faune. Toutes les
espèces de forêt sont représentées par des populations encore
nombreuses ou communes du fait de la faible dégradation du couvert
forestier et de l’impact négligeable de la chasse.
Le réseau d’aires protégées, récemment classées en parcs
nationaux, permet d’observer la plupart des 680 espèces d’oiseaux
connues jusqu’à aujourd’hui du Gabon (y figurent toutefois un certain
nombre de migrateurs rares ou occasionnels dont l’observation serait
aléatoire). Un certain nombre d’espèces peu répandues ou difficiles à
observer dans les autres pays d’Afrique centrale justifient un séjour
au Gabon. Les
plus importantes sont le guêpier gris-rose, le guêpier à tête noire, le
pseudolangrayen d’Afrique, le tisserin du Loango et le picatharte.
Différents sites d’observation de ces espèces ont été identifiés.
Les itinéraires permettant d’obtenir les meilleurs résultats
s’articulent sur l’avifaune forestière et celle, bien particulière, des
savanes des plateaux batéké, situé au sud-est du pays. Le parc national
de La Lopé et la station de recherche d’Ipassa, à Makokou, aujourd’hui
intégrée au parc national de l’Ivindo, permettent d’observer la presque
totalité des espèces forestières du pays.
La majorité des espèces de forêt d’Afrique centrale y sont communes et
faciles à observer. Parmi les espèces plus difficiles, les plus
recherchées sont le picatharte, les rapaces forestiers comme le
serpentaire du Congo et l’autour à longue queue, les pintades de forêt,
le coucou à gorge jaune, les indicateurs, le martinet de Bates,
l’engoulevent de Bates, l’hirondelle de forêt, les pririts et quelques
tisserins peu communs.
Dans les paysages très particuliers des plateaux batéké, seront surtout recherchés :
Le francolin de Finsch, le traquet du Congo, le tisserin à menton
noir, et un certain nombre d’espèces de cisticoles propres à cet
habitat, espèces dont l’observation ailleurs en Afrique centrale est
difficile, surtout pour des raisons d’accès. Faisant partie d’un grand
ensemble de savanes s’étendant jusqu’à l’Angola et à la Zambie, cette
avifaune accueille un certain nombre d’espèces d’oiseaux peu
représentés en Afrique centrale et bien différentes de l’avifaune
forestière.
Enfin, sur les côtes, les grands parcs nationaux offrent des habitats
très variés (grands marécages, savanes et forêt) et une avifaune très
diversifiée, aux bonnes conditions d’observation,. En période de
nidification les espèces spécialement recherchée sont le guêpier
gris-rose et le pseudolangrayen d’Afrique.
São Tomé et Principé, possèdent quant à elles, environ 140 espèces dont
26 sont endémiques et constitue un complément idéal à un voyage
ornithologique au Gabon.
Parmi les espèces les plus intéressantes, on peut citer : la
pie-grièche de S.T., l’ibis olive, le drongo de Principe, le loriot de
S.T., le souimanga géant, le zostérops becfigue, le tisserin de S.T. ,
le petit duc de S.T. et le pigeon de S.T..
Les dessins d’oiseaux figurant sur cette page et dans le site en
général sont extraits, avec l’aimable autorisation des auteurs, Patrice
Christy et William Clarke, du Guide des oiseaux de la Lopé et du Guide
des Oiseaux de São-Tomé et Principé.